Lors de cette rencontre, Voĉo a présenté divers éléments et thématiques impactant concrètement les associations et les fondations dans leurs activités, parmi lesquels :
- La vulnérabilité des petites associations face aux obligations légales et à la charge administrative ainsi que celles liées aux exigences et coûts relatifs à la vérification des comptes annuels par un réviseur agréé d’entreprises
- Le caractère superflu de la mention de la commune d’établissement des associations dans les statuts
- La limitation du principe collégial et de la prise de décisions à l’unanimité en cas de décisions prises en distanciel
- Le besoin de cooptation de membres
- Le besoin de clarification du rôle et de la gouvernance du conseil d’administration
- L’intérêt de la société civile à prendre part aux discussions la concernant
- Etc.
Bien qu’il soit évident pour Voĉo que la phase d’adaptation prenne du temps, il est clair que les associations sont déjà fortement impactées.
Voĉo a ainsi pu rappeler que l’esprit de la loi devait refléter le rôle crucial des associations dans la société civile. En effet, celles-ci visent à rassembler tous·tes les citoyen·ne·s, indépendamment des compétences, forces et fragilités de chacun·e, afin de permettre l’engagement pour une cause. Il serait alors dommageable de mettre en place un cadre restrictif, qui découragerait la société civile à s’engager et limiterait la participation citoyenne active.
Voĉo remercie la Ministre et son équipe pour l’accueil, l’écoute, les échanges constructifs, et l’intérêt porté aux points soulevés ainsi que la reconnaissance d’un besoin accru de sensibilisation de la part du Ministère, et reste disponible pour poursuivre l’accompagnement de ce projet de façon étroite et collaborative.
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