33% des réfugiés seulement ont un travail

Voici la traduction en français de la synthèse de l’article du Luxemburger Wort du 10 octobre 2025 : Warum nur 33 Prozent der Asylberechtigten arbeiten, Florian Javel


Sujet : L’accès des réfugiés au marché du travail au Luxembourg

Idée principale :

Les demandeurs d’asile et réfugiés rencontrent de nombreux obstacles bureaucratiques et pratiques pour accéder à l’emploi au Luxembourg. Les associations d’aide dénoncent une politique qui, volontairement ou non, freine leur intégration.


1. Projets d’aide à l’insertion professionnelle

  • Projets :

    • APES (Accompagnement personnalisé pour l’emploi dans les structures d’accueil) : aide aux réfugiés reconnus (BPI).

    • ReStart! : soutien aux demandeurs d’asile (DPI) dans la recherche d’emploi.

  • Organisation porteuse : Coopération Nord-Sud, dirigée par Elisabetta Lano et Simona Palladino.

  • Constat : Beaucoup de réfugiés acceptent n’importe quel travail, mais la reconnaissance de leurs diplômes (ex. médecins syriens) est quasi impossible.


2. Obstacles administratifs : l’« Autorisation d’occupation temporaire » (AOT)

  • Les demandeurs d’asile doivent attendre six mois avant de pouvoir chercher un emploi (la réduction à quatre mois promise par le gouvernement n’est pas encore en vigueur).

  • Après ce délai, ils doivent obtenir une AOT :

    • Valable pour un seul emploi et un seul employeur, pour six mois renouvelables.

    • Procédure lourde et complexe, qui décourage souvent les employeurs.

    • Délais d’attente très longs (parfois plusieurs mois).

  • Conséquence : certains employeurs retirent leurs offres.

  • Le gouvernement affirme vouloir simplifier la procédure.


3. Emploi des réfugiés reconnus (BPI)

  • Taux d’emploi :

    • 2023 : 32,3 %

    • 2025 : 33,6 % (1.700 sur 5.000 BPI âgés de 15 à 64 ans ont un emploi).

  • Manque de données fiables : les ministères ne disposent pas de statistiques précises.

  • Le Conseil luxembourgeois pour les réfugiés (LFR) réclame une politique d’intégration plus ambitieuse et fondée sur des chiffres concrets.

  • Comparaison : en Allemagne, environ 70 % des Syriens arrivés après 2015 ont trouvé un emploi.


4. Problèmes de langue et de formation

  • L’ADEM exige un niveau élevé de français, ce qui exclut beaucoup de réfugiés.

  • Sans emploi, ils ne peuvent pas pratiquer la langue, et les cours de l’INL sont souvent complets.

  • Les réfugiés tombent dans un cercle vicieux :

    • Pas de travail → pas de pratique linguistique → pas d’emploi.

  • Les stages sont rares et souvent non rémunérés, avec de fortes restrictions légales.

  • La formation professionnelle (ex. DAP) n’est accessible qu’après 12 mois de cotisations sociales — un critère que peu remplissent.

  • Les offres de formation privées sont très limitées.


5. Conclusion

  • L’accès au marché du travail des réfugiés au Luxembourg est fortement restreint.

  • Principaux obstacles :

    • lourdeurs administratives (AOT, non-reconnaissance des diplômes),

    • barrière linguistique,

    • manque de formations et de statistiques fiables.

  • Les associations estiment que l’État cherche à limiter les incitations à la migration.

  • Conséquence : les réfugiés restent dépendants et sans réelle perspective d’intégration durable.


Souhaitez-vous que je fasse une version encore plus courte (par exemple, 5 à 6 phrases pour un résumé de type presse) ?