La situation dans les foyers de réfugiés

a) Luxemburger Wort 30. September 2025

Geleakte Videos zeigen „desaströse“ Zustände in ONA-Strukturen

Kaum Privatsphäre, Schmutz, Schimmel: Aktuelles Bildmaterial belegt teils untragbare Bedingungen

in den Flüchtlingsunterkünften

Des vidéos divulguées montrent des conditions « désastreuses » dans les structures de l’ONA

Peu d’intimité, saleté, moisissures : des images récentes révèlent des conditions parfois intenables dans les foyers pour réfugiés.

b) Luxemburger Wort 30. September 2025 

Max Hahn will „nichts schönreden“
Der zuständige Minister für die Unterbringung von Flüchtlingen musste sich
in der Chamber für die schlechten Bedingungen in den ONA-Strukturen rechtfertigen

Max Hahn ne va rien enjoliver.
Le ministre responsable de l’hébergement des réfugiés a dû se justifier à la Chambre pour les mauvaises conditions dans les structures de l’ONA.

c) Luxemburger Wort 18/19 Oktober 2025 

Eine Pflichtquote für Gemeinden bereitet Max Hahn Kopfschmerzen

Un quota obligatoire pour les communes donne des maux de tête à Max Hahn

d) Luxemburger Wort 4. Dezember 2025

Hahn kann Details zu Zustand von ONA-Strukturen nicht liefern

Hahn ne peut fournir des détails sur l’état des structures de l’ONA


a) Des vidéos divulguées montrent des conditions « désastreuses » dans les structures de l’ONA

LW 30.9.2025

Des vidéos divulguées depuis plusieurs structures de l’Office national d’accueil (ONA) révèlent des conditions de vie souvent inacceptables pour les réfugiés : surpopulation, moisissures, saleté, mauvaise ventilation, manque total d’intimité et même des bâtiments sans fenêtres. Des résidents témoignent de dortoirs comptant jusqu’à 30 personnes, de chambres ouvertes sans isolation phonique et de risques sanitaires liés à la moisissure noire. Comme les médias n’ont pas libre accès aux structures, il est difficile pour les résidents de documenter ces conditions.

Le ministère de la Famille confirme toutefois que la prise d’images est autorisée, tant qu’aucune personne n’est filmée sans son accord. Il affirme respecter les normes européennes, tout en soulignant la surcharge extrême des structures, avec un taux d’occupation dépassant 90 % et une liste d’attente établie en 2023.

Des militants comme Marianne Donven et des responsables politiques tels que Djuna Bernard (Déi Gréng) dénoncent des conditions « désastreuses » et rappellent que certaines structures, comme « Lily Unden » ou « Don Bosco », sont inadaptées depuis vingt ans. La cause principale reste le manque massif de capacités d’accueil.

Un commentaire accompagnant l’article attribue une large part de responsabilité aux communes : deux tiers d’entre elles ne disposent d’aucune structure d’accueil, souvent par calcul politique ou sous pression de la population. De précédentes propositions de l’État visant à financer entièrement de petites structures ont été ignorées. Ni l’ancien ministre Jean Asselborn ni son successeur Max Hahn n’ont réussi à mobiliser les communes.

Le commentaire conclut qu’il n’existe plus qu’une solution : instaurer des quotas obligatoires pour toutes les communes, afin de garantir des conditions de vie dignes pour les réfugiés

 

b) Max Hahn ne va rien enjoliver.

LW 30.9.2025

Max Hahn (DP), le ministre chargé de l’hébergement des réfugiés, fait face à une pression croissante après la diffusion de vidéos montrant des conditions désastreuses dans plusieurs structures de l’ONA. Lors d’une réunion de la commission de la famille, il a dû s’expliquer au sujet de la surpopulation, de l’humidité, du manque d’intimité et de l’état dégradé des foyers. Djuna Bernard (Déi Gréng) a critiqué le fait que, dix ans après la crise migratoire de 2015, le Luxembourg fonctionne toujours en mode « urgence », transformant des solutions provisoires en situation permanente.

Hahn reconnaît les problèmes mais affirme que le gouvernement n’a pas le « luxe » de fermer des structures, car cela laisserait des réfugiés à la rue. Actuellement, l’ONA dispose de 74 structures presque entièrement occupées. Le ministre continue de miser sur la coopération volontaire des communes et rejette l’idée de quotas obligatoires.

Bien qu’il existe des mécanismes internes de réclamation pour les réfugiés, aucune évaluation externe et indépendante de la qualité des structures n’est prévue. Bernard critique vivement cette situation et demande un contrôle indépendant accompagné d’obligations d’amélioration. Hahn se limite à rappeler que les structures respectent les normes européennes.

Le ministre a proposé aux députés de visiter plusieurs centres, mais Bernard craint que certaines structures ne soient embellies pour l’occasion. Elle souligne que ni le gouvernement actuel ni le précédent ne peuvent se vanter de la qualité de l’accueil. Si des conditions exceptionnelles peuvent être acceptées à court terme, elles ne doivent pas servir de justification pendant dix ans

c) Un quota obligatoire pour les communes donne des maux de tête à Max Hahn 

LW 18/19 oct 2025

Les conditions dans plusieurs structures d’accueil de l’ONA font actuellement l’objet de vives critiques : moisissures, manque d’intimité et problèmes d’hygiène. Un problème central est que seules 34 des 102 communes du pays mettent des structures à disposition, lesquelles sont occupées à plus de 96 %. Le ministre responsable, Max Hahn (DP), tente depuis son entrée en fonction de convaincre les communes de fournir des terrains supplémentaires, mais il refuse l’idée de quotas obligatoires. Selon lui, ces quotas seraient inefficaces si les conseils communaux s’y opposent.

Bien que 43 communes aient signé le Pacte communal, certaines ne disposent toujours pas de structures d’accueil. Le ministère de l’Intérieur, dirigé par Léon Gloden (CSV), responsable des affaires communales, reste discret et indique seulement qu’aucune introduction de quotas n’est prévue pour le moment.

Pourtant, le programme de coalition CSV–DP tient un langage beaucoup plus clair : toutes les communes doivent participer de manière solidaire et créer des structures pour les demandeurs de protection internationale. En pratique, cependant, la résistance est forte. D’anciennes tentatives, sous l’ex-ministre Jean Asselborn, visant à mieux répartir les réfugiés, avaient déjà échoué face à ce refus massif.

En 2023, le politicien CSV Claude Wiseler s’était montré beaucoup plus favorable à des quotas obligatoires et rappelait que son parti défendait cette position depuis des années — mais souvent de manière discrète.

Selon le secrétaire général de la CSV, Alex Donnersbach, le parti reste attaché à l’idée de quotas communaux pour l’accueil des réfugiés, comme cela figurait dans son programme électoral de 2023. Toutefois, l’accord de coalition prévoit plutôt le recours au volontariat et à des incitations financières — même si ces notions n’y apparaissent pas explicitement. Donnersbach parle néanmoins d’un objectif allant dans ce sens.

Au sein de la CSV, peu de responsables soutiennent réellement l’idée de quotas obligatoires. Une exception est l’ancien bourgmestre de Tandel, Ali Kaes, qui plaide clairement pour des quotas contraignants. Il critique le fait que de nombreuses communes cherchent à se dérober à leur responsabilité : seules 37 d’entre elles participeraient activement à l’accueil des réfugiés.

Kaes évoque des expériences positives dans sa commune, où a été construite, sous son mandat, une structure d’accueil pour environ 93 personnes. Selon lui, la population a globalement accepté le projet et fait preuve de solidarité. Pour Kaes, assumer des décisions impopulaires fait partie des responsabilités d’un bourgmestre. La solidarité signifie simplement « aider ».

La structure d’accueil de Tandel, inaugurée en 2018 pour un coût d’environ six millions d’euros, constitue selon lui un exemple réussi d’hébergement digne. L’ancien ministre de l’Immigration Jean Asselborn avait également salué cette infrastructure lors d’une visite.

Dans un contexte où les structures d’accueil sont presque entièrement saturées, le ministre Max Hahn est actuellement en recherche de nouvelles solutions

d) Hahn ne peut fournir des détails sur l’état des structures de l’ONA

LW 3.12.2025

Eigentlich wollte die Grünen-Abgeordnete Djuna Bernard
wissen, ob die Flüchtlingsunterkünfte den europäischen
Normen entsprechen. Eine Antwort darauf bekam sie nicht
Max Hahn geht bei Streit um ONA-Strukturen weiter in die Defensive
In der Unterbringungsstruktur in Ettelbrück gibt es für die Bewohner so gut wie keine Privatsphäre.

Im September dieses Jahres geriet Max Hahn (DP) ins Kreuzfeuer der Kritik. Bewohner
der ONA-Strukturen hatten damals öffentlich auf Mängel hingewiesen. Auch gegenüber
dem „Luxemburger Wort“ kritisieren Geflüchtete, die in ONA-Strukturen leben, unter
anderem, dass in Zolver fast 30 Frauen in einem Schlafraum untergebracht oder in
Ettelbrück die Schlafräume nach oben hin offen seien.
Während einer Kommissionssitzung in der Chamber Ende September wurde der
zuständige Minister für die Aufnahme von Geflüchteten von der Opposition in die Mangel
genommen.
Unter anderem die Grünen-Abgeordnete Djuna Bernard kritisierte die „desaströsen“
Zustände beim ONA und dass Luxemburg seit der Flüchtlingskrise 2015 es nicht mehr
geschafft habe, aus dem „Urgence“-Modus herauszukommen.
Die Abgeordnete hakte mit einer parlamentarischen Frage nach.
Hahn kann Details zu Zustand von ONA-Strukturen nicht liefern
Bernard wollte vom Minister erfahren, ob bestimmte Aufnahmestrukturen in Luxemburg
nicht den Unterbringungsstandards der Agence de l‘Union européenne pour l’asile
(AUEA) entsprechen. Zudem bat sie um eine detaillierte Übersicht darüber, in welchen
Einrichtungen die Vorgaben nicht eingehalten werden und wann sowie in welcher Form
das Aufnahmeamt Verbesserungen vorzunehmen plant.
In der Antwort auf die parlamentarische Frage hat der Minister allerdings keine
Auflistung liefern können. Er erinnert daran, dass der Zustand der diversen ONA-
Immobilien stark heterogen sei. Das liege daran, dass die Aufnahmekapazitäten konstant
an ihre Grenzen stoßen würden und weiterhin die Schwierigkeit bestehe, neue Strukturen
zu finden.
„Um ihrem gesetzlichen Auftrag zu erfüllen, ist das ONA heute nicht dazu in der Lage, die
Anzahl der zur Verfügung stehenden Betten zu reduzieren, indem Strukturen
geschlossen werden.“
Dies hatte Hahn bereits während der angesprochenen Kommissionssitzung im
September betont. Er wolle „nichts schönreden“, allerdings habe er „nicht den Luxus,
Strukturen zu schließen.“
Aufnahmestrukturen werden künftig strenger überwacht
Der Minister betont in seiner Antwort, dass es sich bei den Aufnahmekriterien der Agence
de l’Union européenne pour l’asile (AUEA) lediglich um Vorschläge handle, die weder
obligatorisch noch rechtlich bindend seien. Diese würden sogar Notfall-Strukturen
vorsehen, die es Mitgliedsstaaten ermöglichen würden, Unterkünfte zur Verfügung zu
stellen, die nicht den üblichen Kriterien entsprechen, um gegen „die Überlastung des
Aufnahmesystems“ vorzugehen.
Das wird sich allerdings in Zukunft ändern. Der neue Migrations- und Asylpakt, der in
Kraft treten soll, sieht einheitliche Regelungen zur Aufnahme von Asylbewerbern vor.
Diese sollen von der AUEA überwacht werden. Hierfür hat die Agentur ein offizielles
Mandat erhalten.
Sie soll überprüfen, ob die Aufnahmepraktiken in den Mitgliedsländern mit EU-Recht
vereinbar sind, sowie die Wirksamkeit des Systems als auch die Qualität der materiellen
Leistungen an Geflüchtete.
Abgeordnete sollen Anfang des Jahres ONA-Strukturen unter die Lupe nehmen
In der Kommissionssitzung im September hatten Abgeordnete darauf gepocht, Zugang
zu den Strukturen zu haben.
Hahn hat den Abgeordneten seitdem ein Angebot gemacht. Auf Nachfrage bei Djuna
Bernard sollen die Kommissionsmitglieder Anfang nächsten Jahres, womöglich im
Januar, spätestens Februar, drei Unterkünfte besuchen. Zwei konnten sich die
Abgeordneten aussuchen. Man habe sich für die Strukturen in Zolver und Mersch
entschieden.
Hahn habe die dritte Struktur ausgesucht und wolle den Abgeordneten eine Muster-
Unterkunft zeigen.
Bernard betont gegenüber dem „Wort“, es sei ihr wichtig, nicht nur die
Gemeinschaftsräume der Strukturen zu sehen, sondern die allgemeine Lebensrealität der
Geflüchteten unter die Lupe zu nehmen – das bedeute ebenso, wie viele Personen in
einem Zimmer schlafen würden, die Sauberkeit der sanitären Anlagen oder der Weg bis
dorthin.