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«Ils ont retrouvé leur dignité»

« Quand Médecins du Monde nous a contactés pour savoir si nous pouvions héberger ses patients, nous avons tout de suite dit oui , affirme Nathalie Richalot, la directrice de l’hôtel Ibis (157 chambres) situé à côté de l’aéroport du Findel. Nous leur avons juste demandé si les patients étaient atteints du Covid-19 ou non (NDLR : ils ne le sont pas) afin de pouvoir nous organiser. »
Contrairement à d’autres établissements hôteliers du pays, l’hôtel Ibis est resté ouvert depuis le début de la crise du coronavirus. « Nous nous sommes posé la question, bien évidemment , détaille Nathalie Richalot. Dès la fin février, nous avons été impactés puisque nos habituels clients italiens de Ferrero ne venaient plus. Mi-mars, nous avons dû fermer le bar et le restaurant et cela a eu un nouvel impact. Nous avons décidé de fermer l’Ibis Budget (71 chambres) et de garder l’Ibis ouvert pour accueillir les personnels de Cargolux et de Luxembourg Air Rescue, qui ont énormément travaillé pendant cette période. Notre localisation a fait que nous sommes restés ouverts. Et en restant ouverts, nous aidons à la résolution de la crise. »

Mais il a fallu se réorganiser : adopter les gestes barrières, créer un sens de circulation dans l’hôtel, mettre en place un room service, installer des vitres en plexiglas à la réception… Et sur les 56 salariés des deux hôtels, seuls une dizaine travaillent tous les jours, les autres sont en chômage partiel ou en congé pour raisons familiales.
Les pertes sont conséquentes. « Nous avons fait entre moins 60 et moins 70 % de chiffres d’affaire fin mars par rapport à la même période l’année dernière , estime Nathalie Richalot. Avec la reprise des chantiers le 20 avril, c’est un peu reparti. Nous avons donc rouvert l’Ibis Budget le 4 mai. Nous avons hâte que les vols reprennent à l’aéroport (NDLR : à partir de vendredi) et, surtout, qu’on nous dise quand nous pourrons rouvrir le bar et le restaurant et de quelle manière. Ça va reprendre, mais pas comme avant, alors on s’adaptera. Nous sommes prêts. »

Ein Drittel der Geflüchteten positiv auf Covid-19 getestet

In der Notunterkunft für Geflüchtete auf Kirchberg SHUK wurden über ein Drittel der 60 Bewohner positiv auf Covid-19 getestet. Ein Mit- arbeiter berichtet, dass in der Einrichtung die Sicherheits- maßnahmen zur Eindämmung der Corona-Pandemie nicht eingehalten würden. Auch der „Lëtzebuerger Flüchtlingsrot“ (LFR) äußert Bedenken.
Der Leiter der SHUK weist die Vorwürfe zurück.

Luc Laboulle, tageblatt 2/3 Mai 20202

Réaffectation du directeur de l’Inspection sanitaire

Rappelons qu’au delà de la crise du Corona, l’Inspection sanitaireest responsable du suivi médicla des dpi.

Dès se pose la question de la signification de cette « réaffectation ».

Letzebuerger Land 1 Mai 2020

100komma7    28. Abrell 2020

De Pierre Weicherding schafft 100,7-Informatiounen no zanter der leschter Woch net méi an der Inspection Sanitaire. De Grond: « Meenungsverschiddenheete wéinst der Gestioun vun der Corona-Kris ».

Déi Informatioun huet d’Direktioun vun der Santé eis op Nofro hi confirméiert. Et hätte Meenungsverschiddenheete gi wéinst der Gestioun vun der Corona-Kris, erkläert de Jean-Claude Schmit, Direkter vun der Santé. De Pierre Weicherding confirméiert d’Informatioun, wëllt se awer net kommentéieren.
Wiessel an den Ausseministère

Et wier ee sech mam Pierre Weicherding eens ginn, datt hien an den Ausseministère detachéiert gëtt. Do wier een Dokter gebraucht ginn, fir de Suivi am Beräich vun den Demandeurs de protection internationale.

D’nächst Joer géif de Pierre Weicherding a Pensioun goen. Säin Titel als Chef vun der Inspection sanitaire behält hie bis dohinner, och wann hien déi Funktioun net méi huet.
Interim fir d’Dauer vun der Kris

Formell gëtt d’Inspection sanitaire elo vum Direkter vun der Santé geleet. D’Epidemiologin Laetitia Huiart vum Luxembourg Institute of Health ënnerstëtzt de Jean-Claude Schmit dobäi awer am Alldag. De facto hätt si domadder d’Funktioun vun enger Divisiouns-Cheffin. Dëst wier a priori eng provisoresch Léisung fir d’Dauer vun der Kris, heescht et aus der Gesondheetsdirektioun.

D’Inspection Sanitaire spillt am Kader vun der Pandemie eng wichteg Roll, notamment beim Tracing vun de Kontakter vun infizéierte Persounen, beim Suivi vun de Patienten a bei der Kontroll vun den Alters- a Fleegeheemer.

Le COVID-19 exige une solidarité sans conditions !

Face à la situation sanitaire grave que le Luxembourg et bien d’autres pays traversent, les autorités ont décidé de prendre des mesures fortes et radicales pour essayer de freiner la propagation de la maladie.

Entre la réduction drastique des contacts sociaux, la diminution draconienne de l’activité économique et la fermeture des frontières externes de l’Union Européenne, les décisions sont inédites pour affronter des circonstances elles aussi inédites.

La situation n’est facile pour personne. Qu’en est-il des personnes vulnérables, comme celles sans couverture sociale voire sans document de séjour valable ?

Pour l’ASTI, dans le contexte actuel, la solidarité doit être totale. L’accès aux soins et à l’information doit être sans failles pour tous, peu importe son origine, sa nationalité, son statut administratif ou sa capacité économique.

L’ASTI interpelle donc le Gouvernement à prendre, le plus rapidement possible les décisions suivantes :

  • permettre l’accès aux soins de santé, sans conditions préalables, de toute personne, par simple présentation d’un document d’identification, ceci sans conséquences sur le plan administratif ;
  • accorder aux personnes sans couverture sociale, voire sans document de séjour valable, d’être soignées p.ex. dans les maisons médicales, devant accueillir toute personne présentant des symptômes respiratoires et/ou suspecte d’une infection par le corona virus.
  • mettre en place d’une manière urgente des possibilités de prise charge pour les personnes sans abri ne nécessitant pas d’hospitalisation, d’infrastructures de séjour en « quarantaine » comme p.ex. de chambres d’hôtels, d’internats ou d’auberges de jeunesse, d’hôpitaux militaires, etc…
  • diffuser ce message d’accès aux soins sans restrictions de manière simple et claire dans de nombreuses langues, pour qu’aucune personne n’ait peur de s’adresser aux autorités en cas de besoin, par crainte de représailles – il y va de la santé publique de nous tous
  • communiquer lors des briefings à la presse sur l’évolution de la situation sanitaire dans au moins les 3 langues du pays. Il y a certes des traductions immédiates et « a posteriori ». Mais il nous parait important que par souci de transparence et de cohésion sociale, les autorités s’adressent au moins par quelques phrases aux nombreuses personnes résidents ou frontaliers qui ne comprennent pas le luxembourgeois et qui font aussi partie de notre société.ASTI asbl

UEL- Ronnen Desch : Concordances de vue

Concordances de vue

Les délégations de l’UEL et du Ronnen Desch, à savoir Madame Michèle Marques et M. Jean Paul Olinger d’une part et MM. Raymond Wagener et Serge Kollwelter d’autre part ont eu un échange amical et intensif sur la Couverture Sanitaire Universelle.

Les recommandations et mesures préconisées par le Ronnen Desch en la matière n’ont pas seulement rencontré un vif intérêt de la part de l’UEL qui a affiché sa volonté de les appuyer e.a. dans les organes de la Sécurité Sociale dans la mesure du possible.

L’UEL comprend la nécessité de devoir faire évoluer la législation en matière de couverture sociale pour remédier à certaines situations spécifiques dont il a été question lors de cet échange. Elle a également soulevé que vue la générosité du système social luxembourgeois, il importe également d’éviter d’ouvrir le système de manière à permettre des abus.

La demande formulée par le Ronnen Desch par rapport aux demandeurs d’asile, plus particulièrement en ce qui concerne des adaptations de la procédure des bons de frais médicaux, devrait faire partie de ces réflexions approfondies.

Le souci d’une continuité d’assurance des intérimaires rejoint les soucis de l’organisation des employeurs.

Larges vues partagées quant à une réflexion approfondie devant mener à un type de permanence d’accès aux Soins de Santé (PASS) pour les personnes non affiliées à la CNS et ce pour des raisons de santé publique. Idem pour le besoin d’améliorer le sort des malades psychiques ou traumatisés.

Après une entrevue avec la nouvelle Ministre de la Santé il y aura lieu de faire le point et d’envisager des suites pointues aux différents volets.