Votre panier

Plus de lits !

Refugiéë-Strukture si bal voll

RTL télé 20 Oktober 2023

Le Quotidien 21 octobre 2013
Plus que quelques lits et c’est fini
Il n’y a bientôt plus de lits disponibles pour accueillir les réfugiés. Le ministre Jean Asselborn
est obligé de faire le tri et donner la priorité aux familles avec enfants et aux personnes vulnérables

lire

„Ich sehe schwarz“
Jean Asselborn zur Flüchtlingsfrage in der EU

tageblatt 21. Oktober 2023

Hier lesen

Rout Kreiz reagéiert op den Ausseminister

22. Oktober Télé Letzebuerg

https://play.rtl.lu/shows/lb/journal/episodes/r/3348037

Dixième édition GRESIL

Dixième édition du Groupe d’échange et de soutien en matière d’intégration au niveau local – GRESIL

Le mercredi 26 avril 2023 s’est tenue une nouvelle édition du Groupe d’’échange et de soutien en matière d’intégration au niveau local (GRESIL) au Centre culturel à Colmar-Berg ainsi qu’en ligne via live-streaming.

Des responsables politiques, des représentants et agents communaux ainsi que des membres de commissions consultatives communales d’intégration se sont réunis en présentiel ainsi qu’en visioconférence pour échanger autour du thème « Noper sinn – Noper ginn : Renforcer le vivre-ensemble interculturel au niveau local – Dynamiser activement le bon voisinage ».

Au total, 110 participants ont assisté à l’événement représentant environ 50 communes. S’y ajoutent les conseillers à l’intégration ainsi que des représentants des différents ministères, du CNE et d’un certain nombre d’associations travaillant en faveur de l’intégration et du vivre-ensemble interculturel.

 

Réfugiés : «On se trompe de chemin»

Le Quotidien 31 mars 2023

Un projet de loi de financement prévoit 120 millions d’euros pour le gardiennage des centres gérés par l’ONA.

Photo : archives lq/tania feller

Le Lëtzebuerger Flüchtlingsrot reproche au gouvernement sa logique sécuritaire au détriment de l’autonomie des réfugiés et de leur intégration.

Face au projet de loi déposé en début d’année pour financer le gardiennage, le nettoyage et la restauration au sein des structures d’hébergement des réfugiés gérées par l’Office national de l’accueil (ONA), le Lëtzebuerger Flüchtlingsrot s’étrangle : alors que le texte prévoit une enveloppe globale de 120 millions d’euros étalée sur quatre ans, le Collectif Réfugiés juge cette somme «astronomique» par rapport aux fonds dédiés à des projets d’intégration – à peine 1,5 million d’euros inscrit au budget 2023.

Le gouvernement argue que le gardiennage constitue un élément indispensable du système d’accueil des réfugiés déployé par l’ONA, pour assurer leur sécurité et aider au respect des règles internes. Ce sont ainsi 737 agents de gardiennage qui assurent 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 une permanence censée garantir la sécurité des 5 500 personnes qui vivent dans ces foyers. Ils accueillent les nouveaux arrivants, contrôlent les accès, tiennent un registre des entrées et des sorties, et surveillent les équipements et installations dans ces 70 centres d’hébergement.

Des contraintes que le Collectif Réfugiés dit comprendre, tout en s’interrogeant sur l’ampleur de l’effort financier : «On est dans une vision à court terme, même au niveau budgétaire, là où il faudrait mettre en œuvre un accompagnement socio-éducatif pour favoriser l’intégration de ces personnes dès leur arrivée», s’agace Sergio Ferreira, de l’ASTI. «Certains bénéficiaires de protection internationale sont hébergés là depuis plus de cinq ans, c’est bien que quelque chose ne marche pas», poursuit-il.

Le principal problème réside dans la déresponsabilisation des réfugiés, selon le collectif. Il leur est difficile de travailler le temps de la procédure de demande d’asile, qui dure de un à deux ans; ils ne peuvent pas préparer de repas, car de nombreuses structures ne sont pas équipées de cuisine, et reçoivent donc des plateaux-repas de la part d’un prestataire; ils ne sont pas non plus libres de dépenser l’argent de poche symbolique qu’on leur distribue, liste Sergio Ferreira.

«Comme l’accès est limité aux seuls habitants, il leur est également interdit de recevoir des visites.En fait, on les prive de toute possibilité d’être autonome et actif, et donc de s’engager dans un processus d’intégration», résume-t-il. «Or, sur le long terme, cette logique est bien plus onéreuse que des mesures qui encourageraient leur inclusion.»

Sans compter qu’en fermant l’accès à ces hébergements et en brandissant la nécessité d’une présence ininterrompue des agents de sécurité, le gouvernement induit que ces personnes – dont la moitié ont déjà obtenu le statut de bénéficiaires de protection internationale – sont un danger pour la société, déplore le collectif.

«Ils ne se sentent pas chez eux»

«Ils signent une convention avec l’ONA et s’acquittent d’un certain montant, un peu comme un loyer, donc ça reste leur domicile. Mais les réfugiés nous le disent : ils ne se sentent pas chez eux dans ces hébergements, ils n’ont pas d’intimité, les repas sont livrés à heure fixe, les conditions de vie sont difficiles», abonde Marion Dubois, de l’association Passerell.

Des pistes d’action sont régulièrement mises sur la table par le collectif, mais «rien ne se passe». Les membres plaident notamment pour un travail proactif et systématique auprès de chaque nouveau réfugié qui pose le pied sur le sol luxembourgeois, incluant un bilan de ses compétences et diplômes, des stages ou formations professionnelles, de quoi poser les jalons d’une intégration réussie.

«Face à la saturation des structures d’hébergement, c’est dans l’autonomisation des réfugiés qu’il faut massivement investir, pas dans leur surveillance. On se trompe de chemin, en allant à l’opposé de ce que devrait être notre système d’asile», martèlent Sergio Ferreira et les organisations regroupées sous la bannière du Lëtzebuerger Flüchtlingsrot.

200 Flüchtlinge wegen Kälte evakuiert

Tageblatt 19.Dezember 2022

KIRCHBERG Erstaufnahmezentrum bleibt für Registrierungen geöffnet

Wegen der kalten Wetter-
bedingungen der letzten Tage
sind seit Donnerstag rund 200
Personen aus dem Erstauf-
nahmezentrum Tony Rollman
auf Kirchberg evakuiert wor-
den. ONA, Caritas und Rotes
Kreuz hätten am Wochenende
hervorragende Arbeit ge-
leistet, um die Betroffenen in
anderen Wohneinrichtungen
unterzubringen, so Außen-
minister Jean Asselborn. Er
werde die Lage weiter ver-
folgen.

Caritas soulève le volet :Mineurs non accompagnés

Echos de la presse:

Le journal télé de RTL du 22 novembre

tageblatt  du 23 novembre

Le Quotidien du 23 novembre :

Mineurs non accompagnés : Caritas plaide pour un meilleur accueil

Caritas a annoncé l’ouverture d’un nouveau foyer d’urgence, à Liefrange, destiné aux mineurs non accompagnés. L’occasion de revenir sur les préconisations de l’association en la matière.

Sur le front de la protection du droit des enfants, Caritas s’engage davantage en annonçant l’ouverture d’un nouveau foyer destiné aux mineurs non accompagnés (MNA). La structure, située à Liefrange, entend répondre à l’urgence qui s’est instaurée au rythme des flux migratoires liés à la guerre en Ukraine et au climat politique instable dans plusieurs régions du globe.

À ce jour, le foyer d’hébergement ne compte que 12 mineurs, mais sa capacité sera augmentée au fil des mois : «D’ici la fin de l’année, on espère accueillir 24 mineurs, voire 36, mais on doit continuer à recruter avant d’augmenter le nombre de places», détaille Tom Brassel, directeur opérationnel à Caritas. L’association s’est appuyée sur l’aménagement de la Maison Saint-Hubert, ouverte en avril 2020, pour concevoir ce nouveau foyer d’urgence. Dans le cadre du programme gouvernemental de solidarité européenne, Caritas y avait accueilli 12 jeunes Afghans et Syriens âgés de 11 à 16 ans, malgré le confinement en vigueur.

L’ouverture du foyer de Liefrange s’accompagne d’un ensemble de revendications, à l’intention des pouvoirs publics, concernant une amélioration de la prise en charge des MNA. Dans la droite lignée de l’OKaJu, qui a publié son rapport il y a tout juste une semaine, Caritas propose d’augmenter le nombre de structures d’hébergement adaptées aux MNA, tout en offrant une prise en charge identique à celle des autres mineurs du territoire. Ces préconisations sont assorties de points plus détaillés, dont voici une brève présentation.

 L’introduction d’un statut spécifique

Si la loi définit un MNA comme une personne âgée de moins de 18 ans vivant au Luxembourg sans la présence d’un adulte légalement responsable, il n’y a pas de statut spécifique qui convienne à la situation. Une fois arrivés au Luxembourg, ces derniers n’ont d’autre choix que d’introduire une demande de protection internationale (DPI) auprès de la direction de l’Immigration. Ainsi, pour lutter contre la prééminence du droit national sur l’intérêt supérieur de l’enfant, qui constitue l’un des piliers de la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations unies, Caritas propose l’introduction d’un statut juridique spécifique : «Tous les MNA, qu’ils aient introduit une demande de protection internationale ou non, devraient recevoir un statut juridique spécifique, doté de droits supplémentaires, détaille l’association. Il est primordial qu’un jeune qui se retrouve sans parents au Luxembourg soit directement recensé et accompagné par l’Office national de l’enfance.»

Cette revendication se veut en phase avec les politiques orchestrées par les pays voisins, à l’instar de l’Allemagne, où les enfants qui entrent dans le pays sans accompagnement sont provisoirement encadrés par le «Jugendamt» fédéral, soit l’administration publique chargée de l’aide sociale, de la protection de la jeunesse et de l’assistance aux familles.

 Une nouvelle politique pour les administrateurs

La barrière linguistique et la complexité des démarches administratives rendent difficile l’accès aux droits pour les MNA. Le système juridique luxembourgeois prévoit tout de même la désignation d’un administrateur public chargé des affaires courantes du mineur ainsi que d’un administrateur ad hoc une fois la présentation de la demande de protection internationale effectuée. Néanmoins, aucun des deux n’est présent lors de la première présentation auprès de la direction de l’Immigration.

De plus, la loi n’établit pas de délai d’attribution, ce qui peut retarder le dépôt de la demande de protection internationale : «Si la désignation de l’administrateur ad hoc tarde à venir, le risque existe que la demande du mineur non accompagné soit traitée de manière procédurale comme celle d’un adulte», s’inquiète Caritas, qui propose dès lors d’attribuer directement un administrateur public à l’enfant, sans attendre que l’institution d’accueil en fasse la démarche. Tout comme l’OKaJu, l’association propose d’intégrer cette préconisation dans les droits spécifiques du mineur non accompagné.

 Mieux assurer le regroupement familial

Les dispositions légales actuelles ne confèrent pas aux bénéficiaires de protection internationale le droit à une aide financière pour organiser l’arrivée de sa famille dans le cadre du regroupement familial. Or cette organisation a un «coût considérable» au regard des frais d’obtention d’un passeport national ou d’une demande de visa, ce qui amène à des situations financières intenables pour les concernés.

Pourtant, le regroupement familial est reconnu par les instruments juridiques nationaux et européens : «Le MNA peut être rejoint par ses ascendants directs au premier degré sans qu’on exige que ces derniers soient à sa charge ou privés du soutien familial nécessaire dans leur pays d’origine», fait état la loi modifiée portant sur la libre circulation des personnes et l’immigration du 23 août 2008. Pour permettre le regroupement familial dans des conditions décentes et au diapason avec la législation, Caritas préconise ni plus ni moins que la mise en place «d’une aide financière avec des conditions d’octroi claires et transparentes».

Les revendications de Caritas sur le sujet ne s’arrêtent pas là, puisqu’il est également question de réunir plus fréquemment la commission consultative ou d’interdire la rétention d’enfants en situation de migration. Pour consulter toutes les prises de position de l’association, rendez-vous sur le site internet (www.caritas.lu/publications/avis-et-positions).

„Doppelte Gewichtung zwischen Flüchtlingen langsam unangenehm“

Luxemburger Wort 24. Oktober 2022

Warum die Aufnahme von Ukrainern gezeigt hat, dass im Immigrations- und Integrationsbereich doch mehr möglich ist als bislang gedacht, verrät Pascale Zaourou des CLAE.

Die Aufnahme von ukrainischen Geflüchteten seit Ende Februar hat gezeigt, dass im Immigrations- und Integrationsbereich viel Luft nach oben ist. Pascale Zaourou, Präsidentin des CLAE (Comité de Liaison des Associations d’Etrangers), bemängelt hierbei, dass zivilgesellschaftlichen Organisationen bei ihren Bemühungen, das Zusammenleben zu fördern, bürokratische Steine in den Weg gelegt werden. Warum ein „Ministère de la Citoyenneté“ etwas daran ändern könnte, erklärt Zaourou im Interview mit dem „Luxemburger Wort“.

Pascale Zaourou, wie läuft die Kommunikation zwischen zivilgesellschaftlichen Organisationen im Land und den zuständigen Ministerien?

Die Pandemie war eine dramatische Zeit für zivilgesellschaftliche Vereinigungen. Wir sind per definitionem auf den Kontakt zwischen Menschen angewiesen. Sind wir nicht mehr in der Lage dazu, Veranstaltungen zu organisieren, weil niemand mehr sein Haus verlassen darf, verlieren wir unsere Daseinsberechtigung. Nun schaut es so aus, als ob wir von dieser Funkstille zwischen Zivilgesellschaft und den Ministerien, die in der Pandemie herrschte, langsam wieder wegkommen.
 »

Wir brauchen dringend Antworten. Zehn Jahre auf eine Lösung zu warten, genügt uns nicht.
 »

Die CLAE hat im letzten Sommer einen offenen Brief der Flüchtlingshilfsorganisation Passerell unterzeichnet: Darin wird vor allem die passive Haltung der Regierung kritisiert, wenn es darum geht, Projekte im Zusammenhang mit dem Schutz der Menschenrechte zu unterstützen. Ist das Schicksal Passerells repräsentativ für die Behandlung zivilgesellschaftlicher Vereinigungen hierzulande?

Passerell ist ein gutes Beispiel und wir bedauern sehr, dass dieser Vereinigung nicht die Unterstützung geliefert wurde, die ihr zustand. Wir sprechen hier nicht über irgendeine Vereinigung, sondern über die einzige Organisation hierzulande, die auf dem Feld des Menschenrechtsschutzes tätig ist. Niemand anderer bietet Asylbewerbern in Luxemburg kostenfreie Rechtsberatungen zu ihrem Asylstatus oder der Familienzusammenführung an. Verschwindet eine solche Vereinigung, dann sehe ich darin eine Schwächung des Menschenrechtsschutzes in Luxemburg.
Wie eine Hilfsorganisation sang- und klanglos untergeht

Das Beispiels Passerells veranschaulicht, dass es nicht genügt, in Kulturprojekte zu investieren. So können Vereinigungen mit bestimmten Schwerpunkten nicht dauerhaft überleben. Es gibt im Bereich der Förderung des zivilgesellschaftlichen Engagements noch viel zu tun. Der Zugang zu Räumlichkeiten und Subsidien als auch eine Diversifizierung der Projektaufrufe müssen in Zukunft die Priorität der zuständigen Ministerien sein.

Vor allem muss der wachsenden Bürokratisierung für Vereinigungen Einhalt geboten werden, damit alle Vereinigungen Zugang zu den Ressourcen bekommen, die sie brauchen, um sich hierzulande nützlich zu machen – denn zu oft ist es noch so, dass immer dieselben Vereinigungen von Subsidien profitieren dürfen. Das muss sich in Zukunft ändern.

Pascale Zaourou ist seit November 2021 die neue Präsidentin des Comité de Liaison des Associations d’Etrangers (CLAE).
Pascale Zaourou ist seit November 2021 die neue Präsidentin des Comité de Liaison des Associations d’Etrangers (CLAE).
Foto: Luc Deflorenne

Wie einfach ist es für Sie, die Trennlinie zwischen Integration und Immigration, die wohlgemerkt unter der Zuständigkeit zwei verschiedener Ministerien fallen, zu ziehen?

Es sind zwei Seiten derselben Medaille. Sie sind nicht voneinander zu trennen, weswegen wir von der CLAE uns seit Jahren dafür stark machen, dass endlich ein „Ministère de la Citoyenneté“ zustande kommt. Damit wir endlich damit aufhören, die Sorgen von Luxemburgern und Nicht-Luxemburgern so distinktiv voneinander zu trennen. In einem Land mit fast 49 Prozent Menschen, die die Luxemburger Staatsbürgerschaft nicht besitzen, wäre die Gründung eines solchen Ministeriums ein starkes Zeichen der Politik, dass sie sich für die Frage der Migration hierzulande interessiert.

Andererseits könnte dieses neu gegründete Ministerium zudem deutlicher auf die Interessen der 200.000 Grenzgänger der Großregion, die täglich nach Luxemburg pendeln, um den Wohlstand unseres Landes zu erhalten, eingehen. Bessere Anbindung an die öffentlichen Verkehrsmittel, die Förderung eines Großregion übergreifenden kulturellen Lebens, die Frage nach dem Homeoffice – all das würde in diesem Ministerium auch zur Sprache kommen.

Warum Menschenrechtsorganisationen um ihre Existenz bangen

Welche Rolle spielt für Sie Integration in einem Land, in dem fast die Hälfte des Landes nicht die Luxemburger Staatsbürgerschaft besitzt?

In Luxemburg von Integration zu reden, ist ein gewisses Paradoxon. Worin integriert man sich? An welches kulturelle Modell muss man sich anpassen? Hierzulande valorisieren wir Kulturen, die der Migration entspringen. Dieses Valorisieren ist ein entscheidender Faktor, damit Menschen aufeinander zugehen. Im multikulturellen Luxemburg gibt es kein gesetztes kulturelles Modell, an das man sich anpassen könnte. Letztlich macht Diversität die Stärke unseres Landes aus – denn ja, Kulturen, die dem Migrationsprozess entstammen, bereichern Luxemburg und erweitern unsere Sichtweise auf die Welt.

Eine Arbeit finden, eine Wohnung, Zugang zu Bildung haben, die Möglichkeit, sich am kulturellen und gesellschaftlichen Leben beteiligen zu dürfen – das sind jedoch die Bedingungen, die gestellt werden müssen, um auch Zuwanderern das Zusammenleben im Land zu erleichtern.
 »

Im multikulturellen Luxemburg gibt es kein gesetztes kulturelles Modell, an das man sich anpassen könnte, denn letztlich macht Diversität die Stärke unseres Landes aus.
 »

Wie würden Sie den Begriff Integration definieren?

Es ist ein Prozess, den jeder durchläuft, denn wie bereits erwähnt, fördern wir das Zusammenleben durch unsere Teilnahme am kulturellen und am wirtschaftlichen Leben. Integration hängt also nicht mit unserer Staatsbürgerschaft zusammen. Für Zuwanderer ist aber der Integrationsprozess mit größeren Hürden verbunden. Für Asylbewerber ist der freie Zugang zum Arbeitsmarkt beispielsweise nicht gegeben und die Aufenthaltsgenehmigung stark einschränkend.

Wer nach Luxemburg über die Arbeit zieht, dem wird der Integrationsprozess leicht gemacht. Wer in einem englischsprachigen Unternehmen arbeitet, wird nicht verpönt, weil er kein Luxemburgisch kann. Von ihm wird nicht erwartet, dass er eine andere Sprache lernt, weil er eben zu Hause und bei der Arbeit nur Englisch spricht. Wer aber ohne Arbeit nach Luxemburg kommt, wird mit der Hürde konfrontiert, wenigstens eine Landessprache erlernen zu müssen, um einer Beschäftigung nachgehen zu können. Da fangen die Ungerechtigkeiten an, die sich im Laufe des Integrationsprozesses multiplizieren können.

Geht Luxemburg ungerecht mit Asylbewerbern um?

Ungerechtigkeiten existieren hierzulande, das ist ganz sicher. Ich würde nur eher den Begriff Ungleichheiten benutzen. Denn hebt man Ungleichheiten auf, führt das zur Gleichheit. In einem solchen Zustand wäre das Zusammenleben friedlicher.

Der Begriff Integration wurde über die letzten Jahre durch „Zusammenleben“ ersetzt. Schaut man auf die Lage von Asylbewerbern hierzulande, würden Sie behaupten, dass wir das Prinzip des Zusammenlebens applizieren? Oder leben Asylbewerber, Luxemburger, Nicht-Luxemburger und Grenzgänger nur nebeneinander statt zusammen?

Dass der politische Wille fehlt, die Migrationsfrage zu beantworten, ist eine Realität. Es fehlt an Sozialwohnungen. Diese Problematik betrifft zwar alle im Land, doch sind es Asylbewerber, die daraufhin mehrere Jahre in unangepassten Aufnahmestrukturen leben müssen. Es werden zwar Pläne geschmiedet, um die Wohnungskrise anzugehen, konkret passiert aber zu wenig. Wir brauchen dringend Antworten. Zehn Jahre auf eine Lösung zu warten, genügt uns nicht. Das gilt auch für die Familienzusammenführung – ein ewiges Sorgenkind der Migrationspolitik, obwohl wir seit Jahren danach verlangen, dass das ganze Prozedere vereinfacht werden soll.
 »

Es ist politisch mehr möglich, als wir es jemals gedacht hätten. Es fehlt oft nur der Wille.

Wie die Integration von Geflüchteten in der Schule gelingen kann

Warum wird scheinbar so wenig unternommen?

Die Politik richtet sich nach dem Willen der Wahlberechtigten. Die Stimme von Flüchtlingen fällt dabei nicht ins Gewicht. Ohne wirkliche demokratische Beteiligung der Gesamtbevölkerung wird es in Zukunft weiterhin schwer sein, die Interessen aller im Land zu vertreten.

Was ist die Schlussfolgerung, die Sie bezüglich der Aufnahme ukrainischer Flüchtlinge aus den letzten Monaten ziehen?

Als die ersten Ukrainer in Luxemburg angekommen sind, hat sich die Situation im Migrationsbereich sichtlich gelockert – nur nicht für alle: offener Zugang zu Arbeitsmarkt und Sozialversicherung, Unterkünfte wurden aus dem Boden gestampft und dort, wo vorher kein Platz für Flüchtlinge aus Afghanistan oder Eritrea war, entstanden Aufnahmestrukturen – wir haben es hier mit einer ungleichen Behandlung zu tun. Selbst afrikanischstämmige Menschen, die beim Ausbruch des Krieges in der Ukraine dort anwesend waren, wurde die Erlangung des Schutzstatus erschwert. Diese Ungleichheiten sind schreiend und werfen Fragen bezüglich der Einhaltung der Menschenrechte auf.

Durch die jetzige Migrationswelle aus der Ukraine wird für uns ersichtlich: Es ist politisch mehr möglich, als wir es jemals gedacht hätten. Es fehlt oft nur der Wille.