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Toutes les contributions à la consultation online

C’est ce lundi 28 décembre que le Département Integration du Ministère de la Famille vient de mettre online toutes les contributions dont les contributeurs étaient d’accord à les publier .

Les voici

Suite de la démarche:

La prochaine étape du processus de consultation consiste en une série de « focus groups » qui nous permettront d’échanger en plus de détail sur certains sujets. Les focus groups seront organisés en janvier (18/1 et 21/1) et en février (1/2 et 4/2) au European Convention Center Luxembourg (ECCL) au Kirchberg de 10h à 12h, en présence de Madame le Ministre Corinne Cahen. Les quatre focus groups auront le même contenu, il n’y aura donc pas un thème spécifique par focus groups. L’organisation de quatre évènements plutôt que d’un seul s’explique par les restrictions en place concernant les règles sanitaires. Tous les acteurs qui ont remis un avis sont invités. Vu les limitations de places disponibles en temps de COVID, nous sommes toutefois dans l’obligation de limiter la présence à une seule personne par institution/commune. Les règles sanitaires s’appliquent.

Brücken bauen, Vorurteile abbauen

DIFFERDINGEN Vereinigung „Reech eng Hand“ hilft Geflüchteten

Um in Luxemburg Fuß fassen zu können, brauchen die Menschen, die ihre Heimat auf der Suche nach einer neuen Perspektive und einem sicheren Ort verlassen haben, Unterstützung und Hilfe. Die bieten hauptsächlich die großen Hilfsorganisationen sowie die Hilfsprogramme der Regierung. Doch auch die Unterstützung von Freiwilligen ist wichtig. In Differdingen ist das die Vereinigung „Reech eng Hand“. Die Freiwilligen setzen damit ein Zeichen der Menschlichkeit und sind der Motor für eine gelingende Integration.

weiter lesen: tageblatt 17. Oktober 2020

Le «Chiche!» ouvre une succursale à Leudelange

Le restaurant social du Limpertsberg, porté quasi exclusivement par des réfugiés compte s’implanter au début de l’année 2021 au centre du village situé dans la périphérie de la capitale. Moins d’un an après l’ouverture d’une première succursale à Esch.

JFC, avec Anne Heint sur Wortonline 15 octobre 2020

– Un an plus tard, le déménagement du restaurant social «Chiche!» de Hollerich vers le Limpertsberg n’a pas érodé le succès de l’établissement destiné aux réfugiés. Que du contraire! La preuve que le concept fonctionne: un désir d’extension sous la forme de l’ouverture d’une nouvelle succursale dès le début de l’année 2021 à Leudelange. Pour rappel, «Chiche!» avait déjà ouvert une deuxième antenne à Esch-sur-Alzette en juin dernier. Et selon Marianne Donven, initiatrice du projet, cette nouvelle ouverture «pourrait en appeler d’autres».

Cette troisième implantation se fera dans une maison unifamiliale actuellement inoccupée, située juste en face de l’église et à côté du centre culturel leudelangeois. Le projet s’inscrit dans les efforts de la commune de Leudelange pour revitaliser le centre du village et promouvoir la coexistence socioculturelle.  Contrairement à ses aînés du Limpertsberg et eschois, le futur restaurant ne proposera pas de spécialités syriennes et libanaises, mais japonaises.


Wort.fr, Le “Chiche!“ cartonne au Limpertsberg, foto: Chris Karaba/Luxemburger Wort
Le pari du Limpertsberg réussit au «Chiche!»

Parmi les autres nouveautés, un comptoir de vente à emporter sera installé au rez-de-chaussée, tandis qu’une salle pouvant être louée pour des fêtes de famille ou d’entreprise est également prévue. De plus, à l’arrière du bâtiment, un grand jardin accueillera une terrasse lors des mois d’été. Au premier étage, un salon et trois salles à manger sont également prévus, soit un espace pour un total de 50 invités. En outre, une chambre pour un agent de sécurité sera installée.

Ce ne sont pas seulement les spécialités culinaires qui séduisent les clients, mais le concept tout entier du restaurant. Le projet «Chiche!» poursuit en effet l’objectif de créer des emplois à destination des réfugiés, pour qui l’accès au marché du travail représente souvent une longue galère. «Nous employons actuellement plus de 40 réfugiés. Cela fait de nous le plus grand employeur de réfugiés au Luxembourg», martèle Marianne Donven. La même précise que «huit employés supplémentaires sont prévus pour travailler sur le nouveau site de Leudelange», ajoutant que «l’objectif est de créer des emplois à long terme pour 100 réfugiés».

Initiatrice du projet, Marianne Donven explique que «plusieurs graffitis sont prévus, également sur la façade»
Initiatrice du projet, Marianne Donven explique que «plusieurs graffitis sont prévus, également sur la façade»
Photo: Chris Karaba

Comme le veut le concept, la créativité, l’art et la culture seront au centre de l’événement. «Nous allons travailler avec différents artistes luxembourgeois qui vont habiller les murs des locaux. Ainsi, plusieurs graffitis sont prévus, également sur la façade. Le mobilier sera basé sur du vieux mobilier déjà utilisé. Joelle Daubenfeld est en charge de la rénovation et de la conception du restaurant. Elle était déjà responsable de l’aménagement intérieur du restaurant à Esch», souligne Marianne Donven. Les travaux de rénovation doivent débuter dès la semaine prochaine.

Pour mémoire, quelques mois après l’ouverture du premier établissement – qui était alors encore un restaurant pop-up à Hollerich – en 2018, «Chiche!» avait dû déménager par manque de place pour se retrouver en octobre 2019 au Limpertsberg. A la mi-juin 2020, une première succursale voyait le jour à Esch.

Mitschwimmen statt nur im Wasser treiben

JUBILÄUM     Zum einjährigen Geburtstag verkündet Finkapé noch mehr Tatendrang und Aktivismus

Den Fokus auf Menschen mit afrikanischen Wurzeln legen, jenen eine Stimme geben, die selbst quasi nie zu Wort kom- men, sich selbst in der Gesellschaft repräsentieren – aus diesen Gedanken heraus ist Finkapé entstanden, ein Netzwerk, das vorankommen will, wo seit Jahrhunderten Stillstand herrscht. Bereits anderthalb Jahre bemühen sich Mirlene Fonseca und Jennifer Lopes Santos gemeinsam mit den Schwestern Aldina und Antónia Ganeto um mehr Sichtbarkeit für die Probleme von Schwarzen im Alltag, denn auch in Luxemburg sind die Türen längst nicht für jeden gleich weit geöffnet. Zum Jubiläum wagt das Gründerquartett einen Rückblick und zieht Bilanz der aktuellen Situation.

Laura Tomassini, tageblatt 12. Oktober

Soutien scolaire en ligne

Le confinement a déclenché des retards scolaires chez de nombreux élèves. Pour l’ASTI, les enfants en difficulté scolaire et n’ayant personne à la maison pour les accompagner dans leurs apprentissages doivent pouvoir profiter d’une aide. Face à ce constat et à la demande de la Ville de Luxembourg, l’ASTI a décidé de lancer un projet internet de soutien aux élèves de l’école fondamentale publique de la Ville pendant les vacances d’été. Ce projet s’inspire des expériences positives recueillies par l’ASTI dans le cadre de l’aide aux devoirs en ligne proposée par l’association pendant le confinement et de l’accompagnement scolaire pratiqué depuis de nombreuses années.

«Nous voudrions profiter des vacances d’été pour proposer aux enfants de manière ludique et attrayante des activités telles que la révision de la matière à consolider, la pratique de la lecture, l’expression ou l’écriture dans les langues parlées et apprises au fondamental…, détaille l’ASTI. Cette offre concerne tous les élèves du fondamental, donc aussi les enfants du cycle I fréquentant une école publique de la Ville de Luxembourg.» L’ASTI détachera des membres du personnel de sa maison porte ouverte Kannernascht financée par le ministère de l’Éducation nationale, l’Enfance et de la Jeunesse pour coordonner et mener ces activités. Un large pool de bénévoles motivés à aider ces enfants en retard scolaire complète l’équipe pédagogique. Ceci permet de proposer un encadrement individualisé des enfants et d’établir une relation de confiance basée sur l’engagement réciproque enfant – bénévole permettant éventuellement de maintenir ce soutien aux apprentissages scolaires au-delà des vacances d’été.
Les parents intéressés par cette offre sont priés de s’adresser à Yolande Antony à l’ASTI au 43 83 33-1 ou par courriel : yolande.antony@asti.l

Le LFR et la journée internationale des Réfugiés

Communiqué de presse du Collectif Réfugiés Luxembourg (LFR)

Luxembourg, le 18 juin 2020

La Journée Mondiale des Réfugiés, célébrée le 20 juin, est l’occasion de mettre en lumière le droit d’asile en tant que droit fondamental au niveau international, européen et national.

Le Collectif Réfugiés Luxembourg – Lëtzebuerger Flüchtlingsrot profite de l’occasion pour dresser le bilan sur la situation au Luxembourg et faire le rappel de ses actions.

Le Collectif fait part de ses réflexions et revendications avec des avis et échanges avec les différents Ministères et Administrations.

Le Collectif a suivi, pris note et réagi aux mesures exceptionnelles adoptées par le gouvernement du Luxembourg pour faire face à la crise déclenchée par l’épidémie du Covid-19 et notamment des mesures adressées aux demandeurs et bénéficiaires de protection internationale. Le LFR salue le travail du gouvernement dans ce contexte si particulier ainsi que les efforts réalisés pour protéger les personnes vulnérables.

Le LFR a également le plaisir de compter sur la mobilisation de deux nouveaux membres – Fondation de la Maison Porte Ouverte et Ryse Asbl.

Cette année, le Collectif met en avant deux recommandations concrètes à travers une pétition:

1. La mise en œuvre de l’engagement du gouvernement de porter à six mois (minimum) après l’octroi du statut le délai légal pour introduire une demande de regroupement familial

2. Annuler au moins les décisions de transferts Dublin pour toutes les personnes arrivées avant le 15 juin 2020.

Droit d’asile en Europe : un droit fondamental

Un projet de règlement grand-ducal portant introduction de certaines mesures temporaires relatives à l’application de la loi modifiée du 29 août 2008 sur la libre circulation des personnes et l’immigration a récemment été déposé. Il a pour objet la prolongation dans le temps des effets de certaines des mesures du règlement grand-ducal du 18 mars 2020 dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, en dérogation de la susmentionnée loi de 2008.

Le collectif se veut rassuré que les personnes désirant solliciter la protection internationale ou pour d’autres raisons humanitaires soient autorisées à entrer sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg. Il s’agit effectivement d’un droit fondamental et les personnes ne peuvent pas être privées de protection.

Cependant, à l’heure actuelle, le droit d’asile est remis en question aux frontières extérieures de l’Europe. Il est urgent de travailler solidairement avec tous les États volontaires pour préserver et protéger le droit d’asile.

Assurer aux demandeurs de protection internationale logés en Grèce des conditions de vie dignes et une procédure d’asile conforme aux règlements européens

Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, notre premier souhait est que les réfugiés les plus vulnérables soient à l’échelle européenne déplacés vers des logements sûrs en Grèce ou soient transférés vers d’autres États-membres de l’Union Européenne.

Les récentes décisions qui ont permis la relocalisation d’un certain nombre de mineurs non-accompagnés, grâce à la solidarité de quelques pays européens, dont le Grand-Duché de Luxembourg, sont un début prometteur et nous adressons nos vifs remerciements aux pays accueillants.

Dans ce contexte difficile, nous avons expressément sollicité les institutions européennes pour que, sans délai, des mesures soient mises en place, pour tous les réfugiés qui vivent dans des camps insalubres, surpeuplés, afin qu’ils soient déplacés et puissent être logés dans des conditions dignes et appropriées qui permettraient avant tout de protéger leur santé et d’assurer leur sécurité tout en évitant le risque d’un nouveau foyer de contamination sur le territoire européen.

Suspendre les transferts Dublin

Les raisons pour lesquelles les transferts en application du Règlement (UE) n° 604/2013 du Parlement européen et du Conseil, dit « Règlement Dublin III », dit « règlement Dublin » sont actuellement impossibles indépendamment de la volonté des demandeurs.

Le principe de solidarité européenne appelle à la plus grande patience avant un retour à la normale des transferts de personnes vers quelque pays que ce soit. En effet, le risque sanitaire n’est pas derrière nous. Il s’est installé dans nos vies pour une durée indéterminée.

Les personnes en attente d’un éventuel transfert Dublin sont des exilés qui demandent une protection. Derrière un homme assigné à la SHUK, il peut y avoir une femme et des enfants en danger dans leur pays d’origine. Or la suspension des transferts maintient ces personnes dans un sentiment d’insécurité car ils sont durablement tenus à l’écart de la procédure d’asile.

Il ne nous apparait pas justifié de retarder l’accès à la procédure d’asile pour une durée totalement incertaine à ce jour, des mesures de plus en plus restrictives étant adoptées par les États membres, notamment le Grand-Duché, depuis l’aggravation de la pandémie.

Nous demandons et recommandons de mettre fin aux procédures prévues par le règlement Dublin III pour le transfert vers d’autres d’États membres et que le Luxembourg se déclare compétent.

En particulier, le LFR a toujours soutenu que les Demandeurs de Protection Internationale (DPI) sujets au transfert vers un autre État-membre de l’Union européenne soient logés dans des structures plus aptes que la SHUK, dont l’organisation par tentes n’offre pas un accueil digne. Le LFR a voulu réitérer ce point lors de la crise sanitaire au cours de laquelle de nombreuses personnes logés à la SHUK ont été affectées par le Covid-19. Le Collectif a notamment des clarifications à à l’Inspection Nationale Sanitaire (INSA) concernant le rassemblement de plusieurs personnes malades et confinées sous les tentes en plastique de la SHUK, où la respiration est, par définition plus difficile. Le LFR continuera à revendiquer un logement plus apte pour tous les DPI au-delà de la crise sanitaire.

SHUK – Assignation à résidence

Le Collectif prend note que, pendant la période de confinement, de plus en plus de DPI ont été destinataires de mesures d’assignation à résidence, notamment à la SHUK. Nonobstant qu’il soit compréhensible que, dans la situation de crise sanitaire, des mesures spécifiques soient adoptées pour assurer que, parmi les autres, tous les demandeurs soient logés et repérables, le LFR considère que l’assignation à résidence de manière systématique à la SHUK s’avère être une privation de liberté disproportionnée, d’autant plus que les conditions d’accueil à la SHUK sont difficilement conciliables avec des considérations purement sanitaires.

Le LFR réitère sa demande de fermeture de la SHUK et d’un arrêt du recours systématique à une assignation à résidence en cas de doute sur une application du règlement Dublin III, et prône pour une décision motivée de manière individualisée avant toute prise de décision d’assignation à résidence.

Assurer que les traitements médicaux pour le Covid-19 soient accessibles à tous

Dans le contexte de la pandémie de Covid-19 à Luxembourg, le LFR  a recommandé aux Ministres des affaires étrangères et de l’immigration, ainsi que de la santé, que toute personne infectée par le virus, y compris les demandeurs et bénéficiaires de protection internationale, mais aussi les personnes se trouvant à Luxembourg de manière irrégulière, puissent avoir accès aux soins médicaux, et de rendre publique et accessible cette information. Le LFR salue les efforts entrepris par lesdits ministères pour assurer l’accès universel aux soins médicaux en situation de crise, et espère que ce premier pas puisse s’étendre également à tout type de soin médical, quelle que soit la situation de la personne.

En raison du nombre particulièrement important de cas positifs de Covid-19 à la SHUK, et des particularités de cette structure, que le LFR a toujours considéré comme incompatible avec les exigences légales de l’accueil des demandeurs d’asile, le LFR a souhaité aborder avec l’Inspection nationale sanitaire (INSA) une série de questions essentielles, concernant le traitement des malades atteints du Covid-19, à la SHUK ou dans toute structure d’hébergement de demandeurs de protection internationale à Luxembourg. Les plus importantes de ces questions concernent la vérification des conditions pour la mise en isolement des malades, de l’existence d’un espace dédié aux personnes testées positives au Covid-19, d’alternatives au traitement des malades dans les mêmes locaux de la SHUK, d’une adéquate séparation, dans ces conditions, parmi les malades et non malades du Covid-19, des modalités d’application des tests de dépistage, etc.

Intégration : Regroupement familial, allocation mensuelle, PIA et accès au marché de l’emploi

La coalition gouvernementale avait à l’origine présenté un programme ambitieux en matière d’asile et d’intégration. Les années sont passées et nous constatons que, en pratique, les développements dans ces matières sont lents et limités.

Le regroupement familial

L’une des propositions contenue dans l’accord de coalition gouvernementale était d’augmenter les délais de 3 à 6 mois pour qu’une personne ayant obtenu le statut de protection internationale puisse solliciter le regroupement familial des membres de sa famille sans devoir présenter une preuve de logement et des ressources équivalentes au salaire social minimum. Le regroupement familial constitue un droit fondamental, le droit de vivre en famille ! Le Collectif demande que ces délais soient effectivement revus et augmentés à 6 mois.

Allocation mensuelle

Le LFR prône une augmentation des allocations mensuelles pour les DPI, actuellement fixées à 25€/mois, dans le cadre d’un dispositif d’autonomisation des personnes et ceci dès leur arrivée au Luxembourg. Effectivement une telle somme ne permet pas à une personne de vivre dignement.

Une adaptation dudit montant permettrait d’offrir un traitement plus digne aux demandeurs de protection internationale. Le LFR demande que ce montant soit adapté.

PIA (Parcours d’intégration accompagnée)

Le PIA vise à organiser un cadre pour permettre un parcours d’intégration soutenant l’autonomisation des individus et plaçant l’intégration au cœur de l’accueil.

Le Gouvernement a délaissé le développement du PIA qui était initialement organisé essentiellement en trois phases et dont la phase 1 et la phase 2 (en partie) avaient très bien démarré. Malheureusement, nous constatons que la mise en place des phases suivantes de ce plan, notamment la phase 3, qui aurait dû cibler les bénéficiaires de la protection internationale (BPI), en substance s’est arrêtée et nécessite urgemment une nouvelle impulsion.

Le LFR demande la relance de la deuxième phase du PIA, ainsi que la mise en place de la troisième phase du PIA. Le LFR regrette que la société civile ne soit plus impliquée.

L’accès au marché du travail

Une question cruciale liée à l’intégration est celle de l’accès au marché du travail. La méthode nationale a longtemps écarté les DPI en cours de procédure de mesures d’intégration au motif qu’une partie d’entre eux avait vocation à être déboutée. Le LFR est convaincu que cette stratégie doit être revue car elle entraîne l’inactivité forcée et éloigne du marché de l’emploi les personnes qui vont rester dans notre pays.

En mars 2019, lors d’une entrevue avec le Ministre du Travail, le LFR avait présenté ses propositions en matière d’accès au marché du travail pour les DPI. Cependant, nous ne constatons aucune évolution, et presque aucun changement n’a été fait à ce jour, alors que cela était également mentionné dans l’accord de coalition. Entre autres, le LFR propose et se bat pour :

• La mise en place d’un diagnostic individualisé des DPI afin d’identifier rapidement leurs compétences et leurs besoins;

• L’accès des DPI à des mesures d’activation telles que le travail communautaire, stages en entreprise, volontariat pour les jeunes, etc.;

• Une réforme approfondie de l’Autorisation d’occupation temporaire (AOT);

• La suppression de la préférence communautaire pour les DPI, après 12 mois de procédure.