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Toutes les contributions à la consultation online

C’est ce lundi 28 décembre que le Département Integration du Ministère de la Famille vient de mettre online toutes les contributions dont les contributeurs étaient d’accord à les publier .

Les voici

Suite de la démarche:

La prochaine étape du processus de consultation consiste en une série de « focus groups » qui nous permettront d’échanger en plus de détail sur certains sujets. Les focus groups seront organisés en janvier (18/1 et 21/1) et en février (1/2 et 4/2) au European Convention Center Luxembourg (ECCL) au Kirchberg de 10h à 12h, en présence de Madame le Ministre Corinne Cahen. Les quatre focus groups auront le même contenu, il n’y aura donc pas un thème spécifique par focus groups. L’organisation de quatre évènements plutôt que d’un seul s’explique par les restrictions en place concernant les règles sanitaires. Tous les acteurs qui ont remis un avis sont invités. Vu les limitations de places disponibles en temps de COVID, nous sommes toutefois dans l’obligation de limiter la présence à une seule personne par institution/commune. Les règles sanitaires s’appliquent.

Nouveau centre de premier accueil pour dpi

Le 22 décembre 2020, le ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn, a inauguré le nouveau Centre de primo-accueil (CPA) pour demandeurs de protection internationale (DPI). L’inauguration s’est faite en présence de Maurice Bauer, échevin de la Ville de Luxembourg, de Nadine Conrardy, membre de la Direction solidarité de la Croix- Rouge luxembourgeoise, ainsi que de plusieurs autres partenaires du ministère impliqués dans le projet du nouveau CPA.

Jean Asselborn avec les représentants des différents acteurs impliqués

 

Vue sur le nouveau Centre de primo-accueil

C’est un ancien immeuble commercial, situé à la route d’Arlon à Luxembourg-Ville, qui a été reconverti en structure d’accueil pour primo-arrivants qui remplacera l’actuel CPA dans les locaux de l’ancienne Logopédie à Strassen. Le Centre accueillera ses premiers occupants au cours du mois de janvier 2021.

Ce nouveau Centre de primo-accueil (CPA) est une structure d’accueil où un demandeur de protection internationale séjourne en principe les premières semaines après son arrivée sur le territoire luxembourgeois. Le Centre a une capacité d’accueil maximale de 251 personnes et offre un aménagement moderne et fonctionnel, qui permettra un accueil digne et une meilleure prise en charge des demandeurs de protection internationale.

En plus des locaux réservés à l’accueil des DPI, la structure abrite une zone administrative sur deux niveaux, où se trouvent des bureaux de l’Office national de l’accueil (ONA), de l’Inspection sanitaire, de la Direction de l’immigration du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Croix-Rouge luxembourgeoise, ainsi qu’une zone médicale. La présence sur le site du CPA de tous les acteurs impliqués dans l’accueil des DPI est une nouveauté qui permettra une collaboration plus efficace et plus concertée.

L’accueil ainsi que l’encadrement social et ethno-psychologique des demandeurs de protection internationale sont délégués à la Croix-Rouge luxembourgeoise.

Jean Asselborn s’est réjoui de l’inauguration de ce nouveau Centre de primo-accueil et a remercié “l’ensemble des différents acteurs impliqués tout au long du processus de réalisation de ce projet important.” Le ministre a tenu à remercier tout particulièrement la ville de Luxembourg, son collège échevinal et plus précisément son échevin, Maurice Bauer, pour la disponibilité et l’aide continue de la capitale dans le domaine de l’accueil des demandeurs de protection internationale. Il a également exprimé ses sincères remerciements aux représentants de la Croix-Rouge luxembourgeoise, partenaire fiable de longue date, ainsi qu’à la Direction de la Santé pour ses conseils précieux et utiles, surtout en ces moments difficiles de la pandémie.

“Malgré les défis imposés par la pandémie, le travail d’accueil des demandeurs de protection internationale continue et ne doit pas être oublié. En ces temps difficiles, l’encadrement des personnes vulnérables doit être une priorité. Cela a été et reste le mot d’ordre pour notre gouvernement tout au long de cette année et s’applique également à la politique d’accueil du ministère des Affaires étrangères et européennes,” a souligné Jean Asselborn.

Le ministre a notamment mis l’accent sur les avantages importants qui découleront de la présence sur le site du CPA de tous les acteurs impliqués dans l’accueil d’un demandeur de protection internationale: “Cette nouvelle organisation dans ce CPA nous permettra d’accueillir les personnes en besoin dans des meilleures conditions, de réduire les temps d’attente et d’adresser également les différents besoins de ces personnes vulnérables. L’accueil en général sera ainsi rendu plus transparent et cohérent.”

S’agissant plus généralement des questions migratoires au niveau international, Jean Asselborn a regretté que les États membres de l’UE n’aient pas réussi, au cours de ces derniers six mois, à se rapprocher en vue de se mettre d’accord sur une politique migratoire européenne plus humaine.

De son côté, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a rappelé que le Luxembourg a contribué tout au long de l’année 2020 aux efforts de solidarité internationale, notamment en ce qui concerne la Grèce, pays fortement touché par les flux migratoires, comme nous l’ont montré les images du camp de Moria.

“En matière de relocalisation, le Luxembourg s’est engagé en 2020 à relocaliser 25 personnes vulnérables – essentiellement des mineurs non accompagnés et des familles – depuis les camps de réfugiés en Grèce. Nous avons accepté la prise en charge de 31 personnes via la procédure de Dublin. De plus, depuis le début de l’année, nous avons décidé de ne pas lancer la procédure de Dublin pour 74 personnes pour lesquelles la Grèce aurait été responsable conformément au règlement en question. Le Luxembourg a donc pris en charge un nombre total de 130 personnes pour lesquelles la Grèce aurait été responsable,” a fait remarquer Jean Asselborn.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes  22 décembre 2020

 

Platz für 251 Schutzsuchende

ASYL Jean Asselborn weiht neues Erstaufnahmezentrum in Luxemburg-Stadt ein

Cédric Feyereisen tageblatt 23. Dezember 2020
Luxemburgs Außenminister Jean Asselborn hat am Dienstag die neue Empfangseinrichtung für Asylsuchende in Luxemburg-Stadt eingeweiht. Das neue Zentrum soll eine bessere Zusammenarbeit der zuständigen Behörden ermöglichen.
Außenminister Jean Asselborn (LSAP) hat am Dienstag ein Erstaufnahmezentrum für Asylsuchende eröffnet. Die Einweihung fand in Anwesenheit von Maurice Bauer, Schöffe der Stadt Luxemburg, und Nadine Conrardy, Mitglied der Solidaritätsdirektion des Luxemburger Roten Kreuzes, statt. Für die Aufnahmeeinrichtung wurde ein ehemaliges Geschäftsgebäude an der route d’Arlon in Luxemburg-Stadt umgebaut. Dieses neue „Centre de primo-accueil“ (CPA) werde das alte Zentrum auf dem Gelände der ehemaligen Logopädie in Strassen ersetzen. Die ersten Bewohner sollen im Januar 2021 aufgenommen werden. Das geht am Dienstag aus einer Pressemitteilung des Außenministeriums hervor.
In diesem neuen CPA könne sich ein Asylsuchender in den ersten Wochen nach seiner Ankunft auf luxemburgischem Staatsgebiet aufhalten. Das Zentrum habe eine maximale Aufnahmekapazität von 251 Personen und biete „ein modernes und funktionales Layout, das einen würdevollen Empfang und eine bessere Betreuung von Personen, die internationalen Schutz beantragen, ermöglichen wird“, so das Außenministerium.
Die Struktur beherberge außerdem einen zweistöckigen Verwaltungsbereich, in dem sich die Büros des nationalen Aufnahmeamtes, der Gesundheitsinspektion, der Einwanderungsdirektion des Ministeriums für auswärtige und europäische Angelegenheiten, des Luxemburger Roten Kreuzes und ein medizinischer Bereich befinden sollen. „Diese neue Organisation im CPA wird es uns ermöglichen, Menschen in Not unter den besten Bedingungen aufzunehmen, die Wartezeiten zu verkürzen und auch auf die unterschiedlichen Bedürfnisse dieser schutzbedürftigen Personen einzugehen. Der Gesamtempfang wird dadurch transparenter und kohärenter“, sagte Außenminister Jean Asselborn am Dienstag während der Einweihung.

Asylsuchende
aus Griechenland

In Anbetracht vieler allgemeiner Migrationsfragen auf internationaler Ebene bedauere Asselborn, dass es den EU-Mitgliedstaaten in den letzten sechs Monaten nicht gelungen sei, sich auf eine humanere europäische Migrationspolitik zu einigen. Luxemburg hat laut Asselborn das ganze Jahr 2020 über zu den internationalen Solidaritätsbemühungen beigetragen, „insbesondere im Hinblick auf Griechenland, ein Land, das stark von den Migrationsströmen betroffen ist, wie uns die Bilder aus dem Lager Moria gezeigt haben.“
Luxemburg habe sich verpflichtet, im Jahr 2020 25 schutzbedürftige Personen – hauptsächlich unbegleitete Minderjährige und Familien – aus Flüchtlingslagern in Griechenland umzusiedeln. „Wir haben uns bereiterklärt, 31 Personen über das Dublin-Verfahren zu betreuen. Darüber hinaus haben wir Anfang des Jahres beschlossen, dieses Verfahren für 74 Personen, für die Griechenland nach der betreffenden Verordnung zuständig gewesen wäre, nicht einzuleiten“, so der Außenminister. Luxemburg habe insgesamt 130 Personen übernommen, für die Griechenland zuständig gewesen wäre.

Après le hall 6 de Luxexpo pendant quelques semaines en 2015 et l’ancien centre de logopédie de Strassen de la fin 2015 à aujourd’hui, le Centre de primo-accueil (CPA) pour demandeurs de protection internationale (DPI) change d’adresse dans les prochains jours. D’ici à la mi-janvier, les DPI arrivant sur le territoire luxembourgeois seront hébergés dans une nouvelle structure après avoir passé quelques jours à Mondercange dans le dispositif primo-accueil (DPA), la structure provisoire de dépistage Covid-19 où les gens restent jusqu’à la confirmation d’un résultat négatif au test. « Les personnes hébergées actuellement à l’ancienne logopédie sont en train d’être transférées vers d’autres foyers du pays , indique Christof Müller, chargé de direction du service Migrants et Réfugiés de la CroixRouge luxembourgeoise. Et à partir de la mi-janvier, les DPI qui arrivent viendront ici après leur passage à Mondercange. »
Situé route d’Arlon à Luxembourg sur le site de l’ancien garage Jaguar, le nouveau CPA a une capacité d’accueil maximale de 251 personnes (contre un maximum de 300 personnes actuellement à l’ancienne logopédie de Strassen). La structure, qui a été érigée de septembre 2019 à aujourd’hui pour un coût d’environ 15 millions d’euros, est destinée à accueillir des familles, des femmes et des hommes seuls. Elle comprend deux étages de chambres, des pièces communes, des sanitaires et un étage de dortoirs de 9 à 12 personnes. Il y a également sur place une buanderie, un local coiffeur, un réfectoire avec cuisine de distribution, une salle informatique, des salles de jeux et une salle de stockage pour bagages.Composée de chambres et de dortoirs, la structure peut accueillir des familles, des femmes et des hommes seuls.

Une nouvelle zone administrative
Mais la grande nouveauté est que la structure abrite une zone administrative sur deux niveaux, où se trouvent des bureaux de l’Office national de l’accueil (ONA), de l’Inspection sanitaire, de la direction de l’Immigration, de la Croix-Rouge luxembourgeoise et une zone médicale. « Les échanges seront ainsi plus faciles et plus efficaces entre les différents acteurs , note le ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn. Ces échanges plus étroits permettront de mieux évaluer les besoins individuels d’un DPI et faciliteront la détection des vulnérabilités. » Anne Vergison, chef de division de l’Inspection sanitaire, confirme : « Notre collaboration sera plus étroite entre nous. On comprendra mieux le travail des uns et des autres et ainsi on arrivera à intégrer les prises en charge médicales et sociales. »

Le nouveau centre de primoaccueil a une capacité de 251 lits.

L’accueil et l’encadrement social et ethno-psychologique des DPI sont délégués à la CroixRouge luxembourgeoise, comme actuellement au CPA de l’ancienne logopédie à Strassen. Elle aura une présence sur place de six encadrants socio-éducatifs, deux psychologues et deux infirmiers psychiatriques en semaine et une présence réduite à une personne pendant les week-ends. Par ailleurs, neuf agents de gardiennage seront sur place 24 h/24 et 7 j/7. Un règlement intérieur, édicté par l’ONA et la Croix-Rouge luxembourgeoise, devra être respecté par les DPI. Chaque arrivant devra également se soumettre à un examen médical dans les deux semaines de son arrivée. Quant aux enfants, qui peuvent être âgés de 4 à 16 ans, hébergés au CPA, ils seront scolarisés dans les classes spécialisées d’accueil de l’État à Luxembourg-Merl où ils recevront notamment des cours intensifs de langues. En principe, les élèves seront intégrés au plus tard après une année de scolarisation dans une classe normale d’une école communale. Quant aux adolescents en âge d’intégrer l’enseignement secondaire, ils seront scolarisés dans divers lycées à proximité en fonction des places disponibles.
Les DPI n’ont pas vocation rester au CPA. En principe, ils y séjournent les premières semaines après leur arrivée jusqu’à ce qu’ils puissent être relogés dans une autre structure plus durable. «La première phase d’accueil est une étape importante qui permet aux encadrants sociaux de connaître les besoins spécifiques d’une personne, de détecter des vulnérabilités éventuelles telles que des troubles psycho-médicaux ou un handicap, et ainsi de trouver une structure d’hébergement permanente qui réponde au mieux à leurs besoins, rappelle l’ONA. En principe, le DPI reste dans la même structure durable pendant la période durant laquelle sa demande de protection internationale est examinée.»

Refoulement des migrants aux frontières

Des pratiques de refoulement des migrants aux frontières dénoncées par plusieurs groupes du Parlement européen

Un Livre noir recense des centaines de cas de personnes dont les droits fondamentaux n’ont pas été respectés. L’agence Frontex est mise en cause.

Le Monde 18 décembre 2020

C’est un Livre noir, lourd de 1 500 pages réparties en deux volumes, élaboré par des ONG regroupées depuis 2016 autour du projet Border Violence Monitoring Network (BVMN). Ce réseau collecte des témoignages et mène des enquêtes sur les cas de refoulements illégaux de demandeurs d’asile et de migrants aux frontières de l’Union européenne, et sur les violences qui les accompagnent.

Neuf cents cas recensés, 12 600 personnes concernées : le document, relayé au Parlement européen par la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) et remis vendredi 18 décembre à la commissaire Ylva Johansson, chargée des affaires intérieures, compile des centaines de récits et autant de violations des droits humains. Cartes, photos des lieux et des personnes, données précises complètent, dans le livre, les témoignages collectés en Grèce, en Italie, en Croatie, en Slovénie et en Hongrie, le long de la route des Balkans.

Démentis plus ou moins vagues

L’ensemble forme un très violent réquisitoire contre les pratiques exercées à ces frontières extérieures dont l’Europe dit vouloir renforcer encore le contrôle : c’est d’ailleurs l’un des axes principaux du « pacte sur la migration » élaboré par la Commission de Bruxelles et actuellement soumis aux Etats membres. Ce projet évoque la nécessité d’un système indépendant de supervision incluant des juristes.

Déjà mises en cause à diverses reprises par d’autres organisations, les autorités des pays ciblés par le Livre noir se sont généralement limitées à des démentis plus ou moins vagues. Le document du réseau BVMN analyse en profondeur, cette fois, ce qui ressemble, selon Hope Barker, porte-parole du groupe, à « une pratique systématique continue ». Il va plus loin : la réalité des violences est beaucoup plus répandue encore que ce que les enquêteurs ont pu enregistrer.

Eurodéputée allemande du parti Die Linke, Cornelia Ernst, qui a visité plusieurs lieux d’accueil de migrants, évoque « des récits sans fin de violence impitoyable, sadique ou dégradante ». Les innombrables témoignages, plus accablants sans doute pour certains pays (la Croatie, la Hongrie) que pour d’autres (l’Italie), impliquent police, armée et gardes-frontières.

Ce catalogue, brutal et accusateur, devrait, en tout cas, relancer le débat sur les « pushbacks », ces refoulements illégaux contraires aux règles internationales

Ils mettent en évidence des pratiques récurrentes de vol, d’enfermement, de violences − y compris sur des mineurs −, de tirs destinés à effrayer, de signatures extorquées sur des documents non traduits, etc. Des migrants racontent comment ils ont été « traînés par terre, comme des ordures », « poussés dans une rivière et arrosés de cailloux », ou confrontés à des chiens. Beaucoup des personnes interrogées ont lancé le même cri : « Nous ne sommes pas des animaux ! »

Ce catalogue, brutal et accusateur, devrait, en tout cas, relancer le débat sur les « pushbacks », ces refoulements illégaux contraires aux règles internationales qui stipulent que des personnes ne peuvent être renvoyées vers un pays avant un examen de leur situation, si leur existence est en danger en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité ou de leur appartenance à un groupe social ou politique.

Au début novembre, des médias avaient détaillé six épisodes au cours desquels des embarcations avaient été bloquées en mer Egée. Le conseil d’administration de Frontex avait été invité à fournir des explications, réclamées notamment par la commissaire aux affaires intérieures, Ylva Johansson. Avant cela, l’Agence européenne avait minimisé, évoquant son respect des lois et l’ouverture d’une enquête par la Grèce. Celle-ci démentait, en tout cas, toute participation à de tels refoulements même si elle faisait face, depuis des mois, à de nombreuses accusations pour son action présumée en mer Egée et à la frontière terrestre avec la Turquie, dans l’Evros.

Sous pression

On sait désormais que ces révélations ne reflétaient qu’une partie infime de la réalité. Elles avaient, pourtant, beaucoup agité et abouti et à une mise en cause de Frontex, l’agence européenne des gardes-côtes et gardes-frontières, qui a engagé en Grèce quelque six cents agents dotés de divers moyens de surveillance. Le corps européen avait, avant cela, déjà fait l’objet d’autres accusations, qu’il a démenties. Sans détailler, en tout cas, la manière dont ses contrôles sont exercés. L’action de son service interne en charge du respect des droits fondamentaux n’a pas été davantage explicitée.

Lire aussi Frontex sous pression après des accusations de refoulement de migrants aux portes de la Grèce

Mis sous pression, le Français Fabrice Leggeri, directeur de Frontex, a été entendu début décembre au Parlement européen. Il a affirmé ne disposer d’aucune preuve quant à l’implication de son personnel dans des refoulements et a évoqué la situation extrêmement compliquée en Méditerranée.

La médiatrice de l’Union européenne, Emily O’Reilly, a, quant à elle, ouvert une enquête sur l’action de Frontex et sur le rôle de son « officier aux droits fondamentaux »

Peu convaincus, des députés ont réclamé sa démission. Interrogée, le 9 décembre, sur le fait qu’elle maintenait, ou non, sa confiance à M. Leggeri, Mme Johansson a répondu « oui », sans donner davantage de détails. La médiatrice de l’Union européenne, Emily O’Reilly, a, quant à elle, ouvert une enquête sur l’action de Frontex et sur le rôle de son « officier aux droits fondamentaux ».

Au Parlement européen, cinq groupes politiques (les Verts, les socialistes, les libéraux, la gauche radicale (GUE) et les eurosceptiques (ECR)) membres de la Commission des libertés, de la justice et des affaires intérieures ont adressé, le 14 décembre, 56 questions complémentaires au directeur de Frontex, ce qui illustre la défiance d’une bonne partie de l’Assemblée. M. Leggeri devra donc fournir, à la rentrée, de longues explications sur le fonctionnement de son agence, le contrôle exercé sur celle-ci, son rapport avec les autorités nationales ou l’utilisation des moyens dont elle dispose, appelés à connaître une forte augmentation dans un proche avenir.

Rentabel oder abordabel

A senger Carte blanche (RTL 7. Dezember 2020)  mécht de Gilles Hempel, Direkter vun enger Fondatioun a Matbegrënner vum Mieterschutz, sech e puer Gedanken zum neie Mietgesetz.
Carte Blanche vum Gilles Hempel

Virun e puer Méint huet d’Regierung een neit Mietgesetz an der Chamber deposéiert. An dësem Projet de loi ass munches besser a villes och méi kloer gereegelt. Mee eng grondleeënd Approche vum dem Gesetz ass a mengen Ae fundamental falsch: déi vum investéierte Kapital.

Och am neie Gesetz soll déi Reegel bestoe bleiwen, dass de Joresloyer maximal 5% vum Capital investi däerf ausmaachen. A première Vue kéint een dat jo als eng Aart Mietendeckel interpretéieren. Och wann déi 5 % komplett aus der Loft gegraff sinn. Et gëtt keng sachlech Grondlag fir dëse Chiffer. Firwat net 4, 3 oder 7 Prozent?

Mee dee vermeidleche Mietdeckel stellt just sécher, dass den Investisseur weiderhi säi Profit maache kann. Ob de Locataire sech de Loyer leeschte kann, huet hei keng Relevanz. Et gëtt just no de finanziellen Interesse vum Vermieter gekuckt an net no deene vum Locataire.

Wunnen ass e Mënscherecht! An dofir sollt bei esou engem Gesetz och de Mënsch am Mëttelpunkt stoen. An zwar deen, dee wunnt a muss bezuele fir ze wunnen. An net deen, dee fënnt, dass den Handel mam Wunnen ee gutt Geschäft ass.

Mat der Approche vum Capital investi maache mir awer genau dat: Mir riichten eis nom Kapital an net nom Mënsch. Mir stelle sécher, dass den Investisseur säi Kapital rentabiliséiere kann.

De Locataire, dee kee Kapital huet, a sech bei dëse Präisser och keent uspuere kann, deem bleift just säi Loun fir wunnen ze goen. A vun deem Loun muss en och nach kënnen iessen a sech kleeden. Mee dat ass fir vill Leit net méi méiglech.

All Mënsch soll kënnen e Liewen an Dignitéit féieren. Eigentlech misst dat d‘Referenz sinn, wann esou Gesetzer geschriwwe ginn. An net nëmmen de Profit vun deenen, déi dat Geld wat se ze vill hunn, an Immobilien investéieren, fir herno nach méi Geld ze hunn.

Dofir brauche mir een equitabele Mietendeckel. Wunnengen däerfen net nëmmen rentabel sinn, si mussen virun allem och abordabel sinn.

Observatoire des discriminations … au Luxembourg

Sur commande du Centre pour l’Egalité de Traitement CET l’institut de sondage ILReS a effectué un sondage auprès de 1014 résidents.

Il en ressort pour l’essentiel:

  • 20% des résident·e·s déclarent avoir été victime d’au moins une discrimination au cours des 3 dernières années. Ce pourcentage correspond à un chiffre absolu de 103.900 résident·e·s âgé·e·s de plus de 16 ans (échantillon pondéré). Alors que 79% des victimes déclarent toujours souffrir de l’expérience, seulement 10% ont porté plainte et presqu’un tiers n’a rien entrepris. Des personnes qui n’ont rien fait, 39% estiment que de toute façon une plainte n’aurait rien changé.

24% chez les femmes

31% chez les 16-34 ans

25% chez les étrang·ers·ères

29% chez les personnes concernées par un handicap 41% chez les personnes témoins d’une discrimination 38% chez les personnes autres qu’hétérosexuelles

  • que 27% des résident·e·s ont été témoin d’une discrimination au cours des 3 dernières années, dont 10% déclarent ne pas avoir réagi et 57% avoir aidé la personne discriminée. Alors qu’en 2015, 14% disaient avoir aidé la victime et 40% estimaient n’avoir rien fait. On constate donc une évolution positive de la volonté de soutenir les victimes et une baisse de l’acceptation d’actes discriminatoires.
  • 1 personne sur 3 (35%) connaît le CET « au moins » de nom. Par rapport à l’année 2015, ceci correspond à une augmentation de 9% concernant la notoriété du CET. 78% des résident·e·s citent le CET comme acteur qui s’engage dans la lutte contre les discriminations et connaissent donc la mission du CET. Ceci correspond à une augmentation de 22% par rapport à 2015. 92% de la population estiment qu’il est important qu’un acteur comme le CET existe.