Nouveau centre de premier accueil pour dpi

Le 22 décembre 2020, le ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn, a inauguré le nouveau Centre de primo-accueil (CPA) pour demandeurs de protection internationale (DPI). L’inauguration s’est faite en présence de Maurice Bauer, échevin de la Ville de Luxembourg, de Nadine Conrardy, membre de la Direction solidarité de la Croix- Rouge luxembourgeoise, ainsi que de plusieurs autres partenaires du ministère impliqués dans le projet du nouveau CPA.

Jean Asselborn avec les représentants des différents acteurs impliqués

 

Vue sur le nouveau Centre de primo-accueil

C’est un ancien immeuble commercial, situé à la route d’Arlon à Luxembourg-Ville, qui a été reconverti en structure d’accueil pour primo-arrivants qui remplacera l’actuel CPA dans les locaux de l’ancienne Logopédie à Strassen. Le Centre accueillera ses premiers occupants au cours du mois de janvier 2021.

Ce nouveau Centre de primo-accueil (CPA) est une structure d’accueil où un demandeur de protection internationale séjourne en principe les premières semaines après son arrivée sur le territoire luxembourgeois. Le Centre a une capacité d’accueil maximale de 251 personnes et offre un aménagement moderne et fonctionnel, qui permettra un accueil digne et une meilleure prise en charge des demandeurs de protection internationale.

En plus des locaux réservés à l’accueil des DPI, la structure abrite une zone administrative sur deux niveaux, où se trouvent des bureaux de l’Office national de l’accueil (ONA), de l’Inspection sanitaire, de la Direction de l’immigration du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Croix-Rouge luxembourgeoise, ainsi qu’une zone médicale. La présence sur le site du CPA de tous les acteurs impliqués dans l’accueil des DPI est une nouveauté qui permettra une collaboration plus efficace et plus concertée.

L’accueil ainsi que l’encadrement social et ethno-psychologique des demandeurs de protection internationale sont délégués à la Croix-Rouge luxembourgeoise.

Jean Asselborn s’est réjoui de l’inauguration de ce nouveau Centre de primo-accueil et a remercié “l’ensemble des différents acteurs impliqués tout au long du processus de réalisation de ce projet important.” Le ministre a tenu à remercier tout particulièrement la ville de Luxembourg, son collège échevinal et plus précisément son échevin, Maurice Bauer, pour la disponibilité et l’aide continue de la capitale dans le domaine de l’accueil des demandeurs de protection internationale. Il a également exprimé ses sincères remerciements aux représentants de la Croix-Rouge luxembourgeoise, partenaire fiable de longue date, ainsi qu’à la Direction de la Santé pour ses conseils précieux et utiles, surtout en ces moments difficiles de la pandémie.

“Malgré les défis imposés par la pandémie, le travail d’accueil des demandeurs de protection internationale continue et ne doit pas être oublié. En ces temps difficiles, l’encadrement des personnes vulnérables doit être une priorité. Cela a été et reste le mot d’ordre pour notre gouvernement tout au long de cette année et s’applique également à la politique d’accueil du ministère des Affaires étrangères et européennes,” a souligné Jean Asselborn.

Le ministre a notamment mis l’accent sur les avantages importants qui découleront de la présence sur le site du CPA de tous les acteurs impliqués dans l’accueil d’un demandeur de protection internationale: “Cette nouvelle organisation dans ce CPA nous permettra d’accueillir les personnes en besoin dans des meilleures conditions, de réduire les temps d’attente et d’adresser également les différents besoins de ces personnes vulnérables. L’accueil en général sera ainsi rendu plus transparent et cohérent.”

S’agissant plus généralement des questions migratoires au niveau international, Jean Asselborn a regretté que les États membres de l’UE n’aient pas réussi, au cours de ces derniers six mois, à se rapprocher en vue de se mettre d’accord sur une politique migratoire européenne plus humaine.

De son côté, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a rappelé que le Luxembourg a contribué tout au long de l’année 2020 aux efforts de solidarité internationale, notamment en ce qui concerne la Grèce, pays fortement touché par les flux migratoires, comme nous l’ont montré les images du camp de Moria.

“En matière de relocalisation, le Luxembourg s’est engagé en 2020 à relocaliser 25 personnes vulnérables – essentiellement des mineurs non accompagnés et des familles – depuis les camps de réfugiés en Grèce. Nous avons accepté la prise en charge de 31 personnes via la procédure de Dublin. De plus, depuis le début de l’année, nous avons décidé de ne pas lancer la procédure de Dublin pour 74 personnes pour lesquelles la Grèce aurait été responsable conformément au règlement en question. Le Luxembourg a donc pris en charge un nombre total de 130 personnes pour lesquelles la Grèce aurait été responsable,” a fait remarquer Jean Asselborn.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes  22 décembre 2020

 

Platz für 251 Schutzsuchende

ASYL Jean Asselborn weiht neues Erstaufnahmezentrum in Luxemburg-Stadt ein

Cédric Feyereisen tageblatt 23. Dezember 2020
Luxemburgs Außenminister Jean Asselborn hat am Dienstag die neue Empfangseinrichtung für Asylsuchende in Luxemburg-Stadt eingeweiht. Das neue Zentrum soll eine bessere Zusammenarbeit der zuständigen Behörden ermöglichen.
Außenminister Jean Asselborn (LSAP) hat am Dienstag ein Erstaufnahmezentrum für Asylsuchende eröffnet. Die Einweihung fand in Anwesenheit von Maurice Bauer, Schöffe der Stadt Luxemburg, und Nadine Conrardy, Mitglied der Solidaritätsdirektion des Luxemburger Roten Kreuzes, statt. Für die Aufnahmeeinrichtung wurde ein ehemaliges Geschäftsgebäude an der route d’Arlon in Luxemburg-Stadt umgebaut. Dieses neue „Centre de primo-accueil“ (CPA) werde das alte Zentrum auf dem Gelände der ehemaligen Logopädie in Strassen ersetzen. Die ersten Bewohner sollen im Januar 2021 aufgenommen werden. Das geht am Dienstag aus einer Pressemitteilung des Außenministeriums hervor.
In diesem neuen CPA könne sich ein Asylsuchender in den ersten Wochen nach seiner Ankunft auf luxemburgischem Staatsgebiet aufhalten. Das Zentrum habe eine maximale Aufnahmekapazität von 251 Personen und biete „ein modernes und funktionales Layout, das einen würdevollen Empfang und eine bessere Betreuung von Personen, die internationalen Schutz beantragen, ermöglichen wird“, so das Außenministerium.
Die Struktur beherberge außerdem einen zweistöckigen Verwaltungsbereich, in dem sich die Büros des nationalen Aufnahmeamtes, der Gesundheitsinspektion, der Einwanderungsdirektion des Ministeriums für auswärtige und europäische Angelegenheiten, des Luxemburger Roten Kreuzes und ein medizinischer Bereich befinden sollen. „Diese neue Organisation im CPA wird es uns ermöglichen, Menschen in Not unter den besten Bedingungen aufzunehmen, die Wartezeiten zu verkürzen und auch auf die unterschiedlichen Bedürfnisse dieser schutzbedürftigen Personen einzugehen. Der Gesamtempfang wird dadurch transparenter und kohärenter“, sagte Außenminister Jean Asselborn am Dienstag während der Einweihung.

Asylsuchende
aus Griechenland

In Anbetracht vieler allgemeiner Migrationsfragen auf internationaler Ebene bedauere Asselborn, dass es den EU-Mitgliedstaaten in den letzten sechs Monaten nicht gelungen sei, sich auf eine humanere europäische Migrationspolitik zu einigen. Luxemburg hat laut Asselborn das ganze Jahr 2020 über zu den internationalen Solidaritätsbemühungen beigetragen, „insbesondere im Hinblick auf Griechenland, ein Land, das stark von den Migrationsströmen betroffen ist, wie uns die Bilder aus dem Lager Moria gezeigt haben.“
Luxemburg habe sich verpflichtet, im Jahr 2020 25 schutzbedürftige Personen – hauptsächlich unbegleitete Minderjährige und Familien – aus Flüchtlingslagern in Griechenland umzusiedeln. „Wir haben uns bereiterklärt, 31 Personen über das Dublin-Verfahren zu betreuen. Darüber hinaus haben wir Anfang des Jahres beschlossen, dieses Verfahren für 74 Personen, für die Griechenland nach der betreffenden Verordnung zuständig gewesen wäre, nicht einzuleiten“, so der Außenminister. Luxemburg habe insgesamt 130 Personen übernommen, für die Griechenland zuständig gewesen wäre.

Après le hall 6 de Luxexpo pendant quelques semaines en 2015 et l’ancien centre de logopédie de Strassen de la fin 2015 à aujourd’hui, le Centre de primo-accueil (CPA) pour demandeurs de protection internationale (DPI) change d’adresse dans les prochains jours. D’ici à la mi-janvier, les DPI arrivant sur le territoire luxembourgeois seront hébergés dans une nouvelle structure après avoir passé quelques jours à Mondercange dans le dispositif primo-accueil (DPA), la structure provisoire de dépistage Covid-19 où les gens restent jusqu’à la confirmation d’un résultat négatif au test. « Les personnes hébergées actuellement à l’ancienne logopédie sont en train d’être transférées vers d’autres foyers du pays , indique Christof Müller, chargé de direction du service Migrants et Réfugiés de la CroixRouge luxembourgeoise. Et à partir de la mi-janvier, les DPI qui arrivent viendront ici après leur passage à Mondercange. »
Situé route d’Arlon à Luxembourg sur le site de l’ancien garage Jaguar, le nouveau CPA a une capacité d’accueil maximale de 251 personnes (contre un maximum de 300 personnes actuellement à l’ancienne logopédie de Strassen). La structure, qui a été érigée de septembre 2019 à aujourd’hui pour un coût d’environ 15 millions d’euros, est destinée à accueillir des familles, des femmes et des hommes seuls. Elle comprend deux étages de chambres, des pièces communes, des sanitaires et un étage de dortoirs de 9 à 12 personnes. Il y a également sur place une buanderie, un local coiffeur, un réfectoire avec cuisine de distribution, une salle informatique, des salles de jeux et une salle de stockage pour bagages.Composée de chambres et de dortoirs, la structure peut accueillir des familles, des femmes et des hommes seuls.

Une nouvelle zone administrative
Mais la grande nouveauté est que la structure abrite une zone administrative sur deux niveaux, où se trouvent des bureaux de l’Office national de l’accueil (ONA), de l’Inspection sanitaire, de la direction de l’Immigration, de la Croix-Rouge luxembourgeoise et une zone médicale. « Les échanges seront ainsi plus faciles et plus efficaces entre les différents acteurs , note le ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn. Ces échanges plus étroits permettront de mieux évaluer les besoins individuels d’un DPI et faciliteront la détection des vulnérabilités. » Anne Vergison, chef de division de l’Inspection sanitaire, confirme : « Notre collaboration sera plus étroite entre nous. On comprendra mieux le travail des uns et des autres et ainsi on arrivera à intégrer les prises en charge médicales et sociales. »

Le nouveau centre de primoaccueil a une capacité de 251 lits.

L’accueil et l’encadrement social et ethno-psychologique des DPI sont délégués à la CroixRouge luxembourgeoise, comme actuellement au CPA de l’ancienne logopédie à Strassen. Elle aura une présence sur place de six encadrants socio-éducatifs, deux psychologues et deux infirmiers psychiatriques en semaine et une présence réduite à une personne pendant les week-ends. Par ailleurs, neuf agents de gardiennage seront sur place 24 h/24 et 7 j/7. Un règlement intérieur, édicté par l’ONA et la Croix-Rouge luxembourgeoise, devra être respecté par les DPI. Chaque arrivant devra également se soumettre à un examen médical dans les deux semaines de son arrivée. Quant aux enfants, qui peuvent être âgés de 4 à 16 ans, hébergés au CPA, ils seront scolarisés dans les classes spécialisées d’accueil de l’État à Luxembourg-Merl où ils recevront notamment des cours intensifs de langues. En principe, les élèves seront intégrés au plus tard après une année de scolarisation dans une classe normale d’une école communale. Quant aux adolescents en âge d’intégrer l’enseignement secondaire, ils seront scolarisés dans divers lycées à proximité en fonction des places disponibles.
Les DPI n’ont pas vocation rester au CPA. En principe, ils y séjournent les premières semaines après leur arrivée jusqu’à ce qu’ils puissent être relogés dans une autre structure plus durable. «La première phase d’accueil est une étape importante qui permet aux encadrants sociaux de connaître les besoins spécifiques d’une personne, de détecter des vulnérabilités éventuelles telles que des troubles psycho-médicaux ou un handicap, et ainsi de trouver une structure d’hébergement permanente qui réponde au mieux à leurs besoins, rappelle l’ONA. En principe, le DPI reste dans la même structure durable pendant la période durant laquelle sa demande de protection internationale est examinée.»