Votre panier

Sozialpolitik: Von einem Platz auf den anderen

Trotz viel Kritik am Gesetzesentwurf für einen verschärften Platzverweis änderte die zuständige Chamberkommission so gut wie nichts an dem Text. Die Regierung antwortet nicht auf steigende Armut, sondern reagiert prioritär auf Ängste. Das verschärft die Prekarität weiter und beschneidet die Rechte aller.

Ist von den humanistischen Argumenten der Antragsteller nicht überzeugt: Gloden bei der öffentlichen Debatte zum Erlauben der Bettelei überall und jederzeit im Mai letztes Jahr. Seit Jahren verfolgen Abgeordnete der CSV und DP das gegensätzliche Ziel der Petition: repressiv gegen Bettler, Obdachlose und andere „Störende“ des öffentlichen Raums vorgehen. (Foto: Chambre des députés/Flickr)

 

 

 

 

Lire la suite

Une majorité de citoyens en faveur du droit de vote des étrangers, selon un sondage ASTI

Dix ans après le référendum
En 2015, le Luxembourg s’est prononcé contre le droit de vote pour les Non-Luxembourgeois. Selon l’ASTI, une nouvelle édition du référendum en 2025 donnerait un résultat différent.
En 2015, 78% des votants étaient contre le fait d’octroyer le droit de vote aux étrangers. © PHOTO: Lex Kleren

Lire la suite

10 ans après le référendum de 2015 : pour une refondation du contrat démocratique luxembourgeois

Il y a dix ans, les électeurs luxembourgeois rejetaient par référendum l’octroi du droit de vote aux résidents non-luxembourgeois et aux jeunes à partir de 16 ans. Une décennie plus tard, force est de constater que cette décision continue d’alimenter un déficit démocratique majeur dans notre pays.

Lire la suite

L’économie sociale et solidaire perd ses racines

Gastbeitrag von Romain Biever im Luxemburger Wort 10  Mai 2025 (auf Deutsch)

L’auteur Romain Biever critique dans son article l’évolution de l’économie sociale et solidaire au Luxembourg. Dans les années 2000, celle-ci était marquée par des principes de démocratie de base, de justice sociale et de remise en question du système. Aujourd’hui, en revanche, une approche néolibérale domine, avec des mots-clés comme « innovation sociale », « impact » et « entrepreneuriat social ».

Au lieu de remettre en cause les rapports de pouvoir dans la société, il s’agit désormais de gérer efficacement les problèmes sociaux – souvent de manière technocratique et guidée par le marché. L’idée initiale d’autonomisation collective est éclipsée par des projets à court terme, des indicateurs de performance mesurables (KPIs) et une évaluation externe de l’impact. La participation démocratique a largement été remplacée par une « consultation des parties prenantes » symbolique.

Biever met en garde contre la perte de la substance critique de l’économie sociale. Celle-ci est en train de devenir une composante fonctionnelle du système existant, qu’elle cherchait autrefois à remettre en question. Il appelle à ne pas célébrer l’innovation de manière aveugle, mais à s’interroger sur son utilité réelle, sur qui en bénéficie et sur ce qui est sacrifié en chemin – notamment la solidarité, la démocratie et la transformation structurelle.

Lutte contre le racisme : quel plan pour le Luxembourg ?

Luxembourg, le 21 mars 2025

À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les discriminations raciales ce 21 mars 2025, l’ASTI tient à exprimer sa profonde préoccupation face à l’absence de progrès significatifs dans l’élaboration du Plan national de lutte contre le racisme. Alors que le racisme et les discriminations persistent dans de nombreux domaines de la société luxembourgeoise, le retard du gouvernement en la matière est inacceptable. Initialement prévu pour fin 2023, il tarde à voir le jour…

Lire la suite

Une bouffée d’oxygène

Des étoiles encore plein les yeux. Les halls de Luxexpo The Box ont accueilli samedi et dimanche la 42e édition du festival des Migrations, des Cultures et de la Citoyenneté. L’évènement a drainé des milliers de personnes venues renouer avec leurs racines ou découvrir d’autres communautés. Et surtout, échanger, manger, danser, s’amuser. À l’heure où le monde semble se diviser et se déchirer, le Kirchberg et son petit village mondial ont été une bouffée d’oxygène pour beaucoup. Ceux qui étaient en train de se balader au milieu des stands ont pu, un instant, croire à une humanité enfin rassemblée. Bien sûr, cette pause a été de courte durée, et il a suffi de lire ou d’écouter les informations dès le début de cette semaine pour constater que notre monde fracturé risquait de l’être encore plus.

Deux jours de ce festival à Luxexpo n’est décidément pas assez. Le CLAE pourrait-il s’organiser afin de faire durer le plaisir une, voire deux semaines? Un peu plus? D’accord, c’est beaucoup demander, mais quoi de mieux pour retrouver une certaine confiance dans l’avenir. La manifestation a permis en tout cas de dévoiler, une nouvelle fois, une facette du Luxembourg qui fait des envieux autour de nous. Évidemment, tout n’est pas parfait dans le pays quand on parle d’intégration ou encore de relations entre ceux qui vivent au Grand-Duché et les nouveaux arrivants. Ne sombrons pas dans l’angélisme, il y a toujours des choses à améliorer et nul n’est parfait. Mais, tout de même, il y a de quoi se réjouir quand on constate la diversité des habitants du pays. Un pays qui a grandi si on regarde la courbe de la démographie : 440 000 habitants en 2001, 672 000 habitants en 2024.

Et ce n’est pas la natalité qui a permis ce bond spectaculaire en avant. La hausse est vertigineuse et les arrivées se poursuivront. Le Luxembourg change? Peut-être un peu. Mais il s’enrichit surtout et prospère sur un modèle qui fait son succès. Il va falloir le préserver et être un peu conservateur : en 2050, nous serons 1,2 million. Il y aura alors du monde dans les halls de Luxexpo pour la 67e édition du festival des Migrations, des Cultures et de la Citoyenneté.