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Blinde Passagiere in Lastwagen

Flüchtlinge in Luxemburg auf Sattelauflieger gestiegen

Trierweiler (D). Ein polnischer Fernfahrer wurde am frühen Mittwochmorgen bei der Ausübung seiner Tätigkeit aus der Routine gerissen. Er war gerade auf der deutschen Autobahn A 64, Parkplatz Markusberg unterwegs, als er Klopf-Geräusche aus dem Inneren seines beladenen Sattelaufliegers wahrnahm. Diesen hatte er zuvor in der Nacht mit seiner Zugmaschine in Luxemburg abgeholt. Sofort wählte er die Notrufnummer der Polizei.

Umgehend wurden deutsche Polizeistreifen an den Parkplatz Markusberg entsandt, um die Situation zu überprüfen. Vor Ort berichtete der Fahrer von acht Personen. Diese hätten die Plane des Aufliegers aus dem Inneren aufgeschlitzt und seien in unbekannte Richtung geflüchtet. Zum Beweis legte er ein mit seinem Smartphone gemachtes Video vor.

Fahndung mit Hubschrauber

Eine Fahndung mit einem Polizeihubschrauber zeigte nur wenig später Erfolg. Eine Streife konnte die Flüchtenden kurz vor 8 Uhr antreffen und festnehmen. Bei den Personen handelte es sich um sechs Erwachsene und zwei Jugendliche aus Afghanistan, Irak und dem Iran. Alle Personen wurden zur Bundespolizeiinspektion Trier gebracht.

Im Laufe der Ermittlungen stellte sich heraus, dass die Personen in einem Transporter von Paris nach Luxemburg gebracht wurden und dort in den Auflieger gestiegen sind. Ihr eigentliches Ziel sei nicht Deutschland, sondern Großbritannien gewesen.

Ein 27-jähriger Iraker, der 2018 wegen Urkundenfälschung zu 30 Tagen Haft verurteilt worden war, wurde in die Justizvollzugsanstalt in Trier gebracht. Die beiden Jugendlichen wurden nach Abschluss der polizeilichen Maßnahmen dem Jugendamt Trier übergeben, ein 27-jähriger Afghane nach Frankreich rückgeführt, vier weitere Erwachsene kamen zum Bundesamt für Migration und Flüchtlinge in Trier.

Gegen die acht Personen wurde ein Strafverfahren, unter anderem wegen unerlaubter Einreise und unerlaubtem Aufenthalt, eingeleitet. Der Tatvorwurf der Schleusung gegen den polnischen Fahrer erhärtete sich nicht; er konnte die Dienststelle nach den Amtshandlungen verlassen.ots/dho

Luxemburger Wort 2. November 2019

La Méditerranée: scène naturelle d’un drame sans fin

par Agnes Rausch

Open Arms, Ocean Viking, Aquarius, Sea Watch, tels sont les noms de navires de sauvetage en Méditerranée, dont on peut entendre régulièrement parler dans les nouvelles. Ils sont affrétés par des ONG allemande, française, italienne, espagnole, comme Médecins sans Frontières, SOS Méditerranée, Proactiva. A bord des équipes de bénévoles engagés, composées de marins compétents, d’un personnel médical dévoué, de médiateurs culturels et parfois même d’experts en communication. Ils ont une chose en commun: vouloir sauver des vies humaines et ceci dans le strict respect du droit international de la mer.

Luxemburger Wort 7/8 septembre 2019

L’intégration dans les petites communes en France

(France) Les petites communes et le milieu rural sont des espaces d’accueil en pleine progression pour les demandeurs d’asile et les réfugiés.

Comment aborder l’accueil des réfugiés en milieu rural ? Quelles possibilités s’offrent à eux dans des espaces où la mobilité semble restreinte, où l’accès aux services publics est difficile ?

Cette nouvelle Lettre de l’asile et de l’intégration fait le point sur les défis et les opportunités que représente la vie en milieu rural, et sur les nombreuses possibilités d’insertion sociale et d’intégration pour les réfugiés et les demandeurs d’asile.

Lettre d’information de juin 2019 de France-Terre d’asile

20 juin: Journée Mondiale des Réfugiés

Le nombre de personnes déracinées à travers le monde dépasse les 70 millions

Le chef du HCR appelle à « renforcer » la solidarité, alors que le rapport statistique annuel Tendances mondiales montre que les déplacements ont doublé en 20 ans.

 

Une fois encore, les guerres, la violence et les persécutions ont généré un niveau record de déplacements de populations à travers le monde, selon le tout dernier rapport statistique annuel publié ce jour par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

Rapport de l’UNHCR sur les grandes tendances

Un aperçu des projets d’intégration en Union européen

sur le site de EWSI

Deux avocats accusent l’UE de crimes contre l’humanité envers les migrants de Libye

Des migrants ayant été arrêtés par des garde-côtes libyens après un accident au large de Garabulli, à 60 kilomètres à l’est de Tripoli, le 2 juin 2019.Deux avocats accusent l’UE de crimes contre l’humanité envers les migrants de Libye

Pour Omer Shatz et Juan Branco, l’UE aurait « orchestré l’interception et la détention de 40 000 personnes » qui cherchaient à fuir le pays.

Par Publié aujourd’hui à 10h01, mis à jour à 11h27 Le Monde  (3.6.2019)

Deux avocats accusent l’Union européenne et ses Etats membres de crimes contre l’humanité pour meurtre, torture, traitements inhumains et déplacements forcés, commis à l’encontre de migrants tentant de fuir la Libye. Dans une plainte, qui devrait être transmise lundi 3 juin à la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, ils dénoncent des politiques « visant à enrayer à tout prix les flux migratoires vers l’Europe, y compris par le meurtre de milliers de civils innocents fuyant une zone de conflit armé ». L’issue de la plainte est incertaine. La procureure n’est légalement pas tenue par les communications reçues d’individus ou d’organisations non gouvernementales (ONG).

Pour Omer Shatz, membre du Global Legal Action Network (GLAN – Réseau mondial d’action juridique), une ONG qui a déjà engagé plusieurs procédures au nom des victimes de la politique migratoire de l’UE, et Juan Branco, avocat et polémiste, et ancien assistant du premier procureur de la CPI, la politique migratoire de l’Union européenne « a ignoré le sort des migrants en détresse en mer, afin de dissuader les personnes se trouvant dans une situation similaire de rechercher un refuge sûr en Europe ». Depuis 2016, l’UE aurait, en outre, par son soutien aux garde-côtes libyens, « orchestré, directement et indirectement, l’interception et la détention des 40 000 personnes qui avaient réussi à échapper à l’enfer que la Libye était devenue pour elles ».

Des dizaines de déclarations publiques analysées

La plainte analyse cinq années de politique migratoire européenne, dans laquelle toutes les mesures prises viseraient, selon eux, un objectif unique : dissuader ceux qui veulent rejoindre l’Europe. Omer Shatz et Juan Branco n’ont pas enquêté et n’apportent pas de nouvelles preuves à la procureure de la CPI, mais analysent des dizaines de déclarations publiques, de décisions et de rapports émanant de l’UE elle-même et de ses responsables. Ainsi, en 2014, la police européenne des frontières, Frontex, prévoyait que la fin de l’opération de sauvetage italienne  »Mare Nostrum », aurait un impact tel qu’il pourrait « constituer un moyen de dissuasion pour les réseaux de facilitation et les migrants (…) compte tenu du fait que le bateau doit maintenant naviguer pendant plusieurs jours avant d’être sauvé ou intercepté ». Au début de 2015, l’opération « Triton » lancée par Frontex, censée remplacer « Mare Nostrum », visait à protéger les frontières de l’Europe, plus qu’à sauver les migrants.

L’UE aurait fourni aux garde-côtes libyens « des informations telles que la localisation des bateaux de migrants en détresse »

Sous couvert d’aide à la reconstruction de la Libye, l’UE a décidé, en 2017, de renforcer les garde-côtes libyens. « Grâce à une combinaison complexe d’actes législatifs, de décisions administratives et d’accords formels », l’UE leur a fourni un soutien matériel – des bateaux notamment –, et les a entraînés sur les bâtiments même de l’opération militaire européenne  « Sophia » et sur le sol européen, en Grèce, en Espagne, en Italie et à Malte. L’UE donne des instructions directes aux garde-côtes, « en leur fournissant des informations telles que la localisation des bateaux de migrants en détresse ».

Pour les deux avocats, en permettant le refoulement des migrants en Libye, les responsables de l’UE se seraient rendus complices « d’expulsion, de meurtre, d’emprisonnement, d’asservissement, de torture, de viol, de persécution et d’autres actes inhumains, [commis] dans des camps de détention et les centres de torture libyens ». Or, soulignent les deux avocats, les garde-côtes libyens ne sont pas tous sous le contrôle du gouvernement de Tripoli. Certains émargent aux seins de milices armées, ou nourrissent les réseaux de trafiquants. En juin 2018, un comité de l’Organisation des Nations unies (ONU) avait d’ailleurs critiqué le rôle de certains garde-côtes et ordonné des sanctions à leur encontre.

Rapports d’ONG

Les deux avocats laissent à la procureure Fatou Bensouda le soin de désigner les responsables, mais ciblent néanmoins les chefs d’Etat de l’Union européenne et les fonctionnaires de Bruxelles. La CPI, qui enquête depuis février 2011 sur les crimes commis en Libye, après en avoir été saisie par le Conseil de sécurité des Nations unies, travaille déjà sur les crimes commis contre les migrants dans les camps de détention libyens, lorsqu’ils sont en lien avec le conflit armé en cours, mais ne cible pas l’UE. Parallèlement, elle a mis sur pied un réseau d’échange de renseignements entre plusieurs agences de l’UE et certains gouvernements européens, sur la poursuite des trafiquants d’êtres humains.

La plainte destinée à la CPI vient s’ajouter aux nombreux rapports établis par des ONG et aux dénonciations répétées de responsables des Nations unies. En décembre 2018, l’ONG allemande Mission Lifeline, avait déposé un dossier devant la Cour accusant Frontex d’aider les garde-côtes libyens à localiser les embarcations de migrants. Mais « la CPI n’a jamais rien fait à ce jour, et n’a pas même répondu à notre demande, mais nous continuons néanmoins à envoyer des informations », explique Axel Steier, cofondateur de l’ONG.

In der Hölle von Moria

Tausende Flüchtlinge auf der griechischen Insel Lesbos sind ohne Hoffnung

Lesbos. Flüchtlingskrise 2015. Tausende Flüchtlinge kamen damals täglich auf der griechischen Insel an, mit Booten aus der Türkei. Nur zehn Kilometer trennen die Insel von der türkischen Küste. Heute kommen noch 100 bis 200 pro Woche, fernab jeglicher medialen Aufmerksamkeit. Seit die Balkangrenzen 2016 geschlossen wurden und die EU einen Deal mit der Türkei abgeschlossen hat, der die Flüchtlingsströme kanalisiert und bremst, ist es ruhig geworden um die Flüchtlinge auf den griechischen Inseln. Die meisten Migranten leben im Moria-Camp auf der Insel Lesbos. Zeitweise waren hier bis 9 000 Menschen untergebracht, dabei ist das Lager nur für knapp 3 000 Personen ausgelegt. Die Bedingungen waren katastrophal und sind auch heute nicht viel besser. Erzbischof Jean-Claude Hollerich hat die Menschen im Camp und Hilfsorganisationen besucht. Das „Luxemburger Wort“ hat ihn bei der Visite begleitet. mig/ctof

Luxemburger Wort 15. Mai 2019

Leitartikel Luxemburger Wort17. Mai 2019

Warten … auf nichts

Von Michèle Gantenbein

Der alte Mann sitzt regungslos hinter der Theke in seinem kleinen Lebensmittelladen am Hafen von Mytilini. „Warum kommt dein Land nicht und nimmt welche mit?“, sagt er. Mit „welche“ meint er Flüchtlinge. Tausende sitzen auf Lesbos und auf anderen griechischen Inseln fest, wie in einer Transitzone, in der man auf ein Flugzeug wartet, das nicht kommt. Selbst anerkannte Flüchtlinge werden nicht aufs Festland gebracht, weil man Angst hat, dass das „Leermachen“ der Inseln den Menschenstrom aus der Türkei wieder anheizen könnte. Die Situation belastet die Schutzsuchenden – und die Einheimischen, die aufgrund der schwierigen wirtschaftlichen Situation Griechenlands doppelt „bestraft“ sind. Europa schaut derweil weg.

In den Geschichtsbüchern wird später stehen, welch klägliche Figur Europa im Umgang mit der Flüchtlingsfrage abgegeben hat. Dass 28 Staaten mit über 500 Millionen Einwohnern nicht in der Lage waren, sich auf einen Verteilungsschlüssel zu einigen, sodass jeder ein bisschen und niemand zu viel Last zu tragen hat. Dass die EU ihre Außengrenzen dichtgemacht und sich auf einen milliardenschweren Deal mit der Türkei eingelassen hat – einem autoritären Land, das die EU auf keinen Fall in ihrem Club haben will, weil es sich nicht um demokratische Werte und Menschenrechte schert; dem Europa aber Millionen von Flüchtlingen überlässt, um sie sich vom Hals zu halten. In den Büchern wird auch stehen, dass die NATO-Staaten – darunter auch EU-Länder – das Flüchtlingselend mitzuverantworten haben, weil sie an Kriegen in Syrien, Libyen, Irak und Afghanistan direkt oder indirekt beteiligt waren.

„Wir müssen unseren Grenzschutz so organisieren, dass die reinkommen, die aufgrund der Engagements, die wir gegenüber jenen eingegangen sind, die vor Krieg, Folter und Vergewaltigung flüchten, aufgenommen werden können“, sagt Charel Goerens in einem DP-Wahlwerbevideo. Ja. Aber Europa will die Flüchtlinge nicht. Weil es Angst vor Überfremdung und Terrorismus hat. Europa nutzt nicht die Chance, die eine geordnete Zuwanderung haben kann, wenn jedes Land seinen Teil der Verantwortung trägt. Die Angst vor Terror darf kein Vorwand sein, um keine Flüchtlinge aufzunehmen. Europa verfügt über Mittel, Menschen mit bösen Absichten abzuwehren. Der überwiegende Teil der Schutzsuchenden will nur eines: einen Ort finden, an dem sie in Frieden leben können.

Für die Menschen, die auf der Flucht in eine ungewisse Zukunft ihr Leben riskieren und dafür oft ihre ganzen Ersparnisse aufbringen, ist Europa der Inbegriff von Freiheit, Demokratie, Rechtsstaatlichkeit, Sicherheit und Schutz. Die europäischen Staaten selbst sind stolz auf das, was nach dem Zweiten Weltkrieg auf dem Kontinent geschaffen wurde, stolz auf ihre Werte …, die sie predigen, aber nicht leben.

Und während Europa sich fürchtet, streitet und in der Flüchtlingsfrage vermutlich auch nach den EU-Wahlen keinen Millimeter weiterkommen wird, verharren Tausende Vertriebene unter menschenunwürdigen Bedingungen in überfüllten Lagern und warten. Auf nichts.

Opération Sophia – combattre la criminalité sans protéger les victimes ?

(…) l’Union Européenne condamne des milliers de victimes à rester entre les mains des trafiquants en Libye. L’été dernier, l’augmentation du périmètre de la zone de recherche et de secours des garde-côtes libyens avec le soutien de l’UE a eu pour conséquence que les migrants qui étaient secourus dans cette zone étaient dès lors renvoyés vers la Libye. Le 20 décembre 2018, le Bureau de la Mission des Nations Unies en Libye a publié un document[1] dans lequel il est rapporté que l’écrasante majorité des migrants et réfugiés sont détenus arbitrairement sans aucune base légale. Beaucoup de ceux détenus dans les centres de rétention dits « officiels » sont les survivants d’abus terribles alors qu’ils ont été de manière systématique tenus captifs, affamés, passés à tabac quotidiennement, torturés et/ou violés à des fins d’extorsion.

En outre, l’actualité rappelle combien la situation est instable et dangereuse en Libye. Les menaces d’attaques sur Tripoli du maréchal Khalifa Haftar contre le gouvernement dit «d’ union nationale » font craindre une nouvelle escalade de violence. (…)

Communiqué de presse du LFR