Ass alles gutt am Land?
D’Familljeministesch war e Méindeg de Moie (8. Juni) virum Mikro an eiser Emissioun « Invité vun der Redaktioun ». Vill Neies gouf een net gewuer.
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Außenminister Asselborn über junge Flüchtlinge und digitale Diplomatie
„Wir haben gezeigt, dass es geht“
Luxemburger Wort 8. April 2020
Ein Land, zwei Gesichter
Editorial Diego Velazquez, Luxemburger Wort 8. April 2020
Les autorités du pays ont choisi de s’exprimer uniquement en luxembourgeois sur la pandémie du coronavirus. L’interprétation des discours n’existe qu’en français. Une stratégie de communication qui suscite l’indignation de certains et l’incompréhension de beaucoup de résidents et frontaliers.
Cela fait des jours que Flavia Bley ne lâche pas le fil d’informations sur son téléphone portable. Dans son appartement de Belval, cette jeune Luxembourgeoise d’origine brésilienne, naturalisée en 2015, tente de suivre la progression du coronavirus dans le pays. «Je suis un peu addict en ce moment», dit cette mère d’un adolescent de 15 ans. De l’autre côté de l’Atlantique, sa famille s’inquiète et attend des nouvelles, au moment où le Brésil commence à être rattrapé par la pandémie.
Aussi Flavia est-elle au rendez-vous lorsque le Premier ministre Xavier Bettel prend la parole, après le Conseil de gouvernement extraordinaire du dimanche 15 mars 2020, pour annoncer les nouvelles mesures mises en place dans la lutte contre la pandémie. «Je l’ai suivi en luxembourgeois mais je ne comprenais pas très bien. Alors j’ai cherché une version avec traduction simultanée en français mais je n’en ai pas trouvé. C’était stressant», confie-t-elle.
Certaines des personnes qui ne comprenaient pas le luxembourgeois se sont penchés vers les médias francophones ou anglophones du pays. Le site lessentiel.lu a tenté ce jour-là de retransmettre l’intervention du Premier ministre avec l’interprétation simultanée. «Du fait d’un problème technique, le service de communication du gouvernement nous a demandé d’interrompre la retransmission», indique le rédacteur en chef Saïd Kerrou. La vidéo avec l’interprétation en français sera finalement mise en ligne un peu plus tard sur la chaîne YouTube du gouvernement et diffusée via ses réseaux sociaux. Elle a été vue par 32.000 personnes, contre 4.200 pour la version originale luxembourgeoise. A noter que ces chiffres représentent uniquement les vues sur Youtube et excluent le nombre de vues sur le site gouvernement.lu.
L’intervention du Grand-Duc le lundi 16 mars, sur l’antenne de RTL Télé Lëtzebuerg va déclencher les premières réactions d’incompréhension, dans un pays où plus de 47% des 600.000 résidents et 73% de la population active (soit 440.000 résidents et frontaliers) sont d’origine étrangère. Un pays où, d’après la dernière étude du Statec «Travail et cohésion sociale» de 2017, la langue la mieux comprise dans le pays est le français (91,4% des résidents adultes entre 25 et 64 ans la maîtrisent), suivie de l’anglais (71,2%), l’allemand (66,2%) et le luxembourgeois (60,7%). Le chef de l’État prononce une allocution intégralement en luxembourgeois, que l’on peut suivre aussi avec un sous-titrage français sur le site internet francophone RTL 5 minutes.
«C’est du jamais vu», observe la présidente de l’Asti, l’association de soutien aux travailleurs étrangers, Laura Zuccoli. «Dans toutes les situations de communication de crise par le passé, les représentants de l’État ont toujours eu au moins quelques mots dans les autres langues officielles du pays», se souvient-elle. Laura Zuccoli cite la prise d’otages à Wasserbillig de juin 2000, le crash du vol Luxair Berlin-Luxembourg en novembre 2002 et l’accident du train à Zoufftgen en octobre 2006. «Ces quelques mots dans les autres langues sont symboliques avant tout. Ils sont importants pour montrer qu’on fait tous partie de la même communauté. Et ils sont attendus par des personnes soumises à un fort stress émotionnel, qui ont besoin d’être rassurées», ajoute-t-elle.
Par communauté, Laura Zuccoli entend aussi les quelque 200.000 frontaliers dont beaucoup se retrouvent désormais en première ligne pour soigner les malades dans les hôpitaux ou assurer l’approvisionnement dans le pays. Dans un communiqué diffusé le 18 mars, l’Asti demande aux autorités du pays «une solidarité sans condition», ce qui implique aussi de «communiquer lors des briefings à la presse sur l’évolution de la situation sanitaire dans au moins les trois langues du pays».
Le fait est que la demande d’information explose en cette période de crise anxiogène. Le cas du leader du secteur, RTL, est symptomatique. D’après les informations que nous avons pu nous procurer, le pic a été atteint ce mois-ci sur le site rtl.lu le 12 mars 2020, jour du conseil extraordinaire du gouvernement au cours duquel sont annoncées les premières mesures pour lutter contre le virus. 293.838 appareils (téléphones portables, tablettes ou ordinateurs) se sont connectés sur la page luxembourgeoise du site qui a affiché 6,2 millions de pages vues en une seule journée.
Sur le site francophone, RTL 5 minutes, le pic est intervenu le 15 mars, jour du deuxième conseil de gouvernement extraordinaire, avec 206.000 appareils connectés (près de 958.000 pages vues). Ce même jour, le site anglophone RTL Today affichait 55.369 appareils connectés (261.566 pages vues). En un mois, le nombre de personnes connectées a été multiplié par 2,5 sur le site luxembourgophone, par 4 sur le site francophone et par 7 sur le site anglophone.
Les informations sanitaires ou liées aux relations avec un employeur sont disponibles sur le site du ministère de la Santé en luxembourgeois, français, allemand, anglais et récemment également en portugais. Mais pour Mario Lobo, membre du Conseil National pour les Etrangers, «la façon de s’informer des gens aujourd’hui c’est d’ouvrir leur facebook. Si les gens n’ont pas accès à l’information directe, ils s’informent à travers les commentaires de vidéos qu’ils ne comprennent pas. Or c’est par là que passent toutes les fakenews».
Aussi plaide-t-il pour que le gouvernement se donne les moyens d’une communication directe qui touche le plus de communautés possibles: «Je ne vois pas pourquoi on n’arriverait pas à organiser des traductions simultanées des interventions publiques dans un maximum de langues, pas uniquement en français. On a les moyens pour cela!», estime-t-il. Le gouvernement aurait dû profiter, selon lui, de la chaîne de télévision nationale pour y diffuser ses discours en plusieurs langues. Après tout, argumente-t-il, „RTL a aussi une mission de service public.“
Un coup d’œil sur les groupes Facebook des communautés étrangères au Luxembourg montre que les questions sont nombreuses. Les gens s’interrogent sur la progression du virus dans le pays mais aussi sur les conditions d’arrêts de travail, les contrats d’intérim non renouvelés, les formalités de leurs permis de séjour à prolonger ou encore l’accès aux soins pour les personnes sans papiers officiels.
«Mon patron m’a dit de demander au médecin un certificat médical pour ne pas devoir payer mon salaire», nous confie Ali, un trentenaire originaire d’Irak. Il travaille en CDI dans un restaurant qui a dû fermer ses portes et ne sait pas vraiment ce qu’il va faire si le médecin lui refuse le certificat.
Cristina, 45 ans, frontalière d’origine portugaise, est femme de ménage depuis 20 ans. Elle pensait qu’elle devait venir travailler au lendemain du discours du 15 mars de Xavier Bettel, qu’elle a suivi via le site web de L’Essentiel: «J’ai été très surprise lorsque je suis arrivée au travail lundi matin et que les responsables m’ont demandé si j’étais une personne à risque. Ils m’ont posé plusieurs questions, entre autre, si j’avais le diabète et si je prenais de l’insuline. Quand j’ai dit oui, ils m’ont dit ‘tu restes à la maison’». L’information avait bien été précisée par Xavier Bettel et reprise par l’Essentiel.lu. Elle n’avait toutefois pas été comprise.
Actuellement, à côté de Contacto et de Radio Latina pour la communauté lusophone, ce sont essentiellement les associations qui assurent le relais de l’information officielle auprès des communautés linguistiques minoritaires. Bénévolement et avec les moyens du bord. Sur la radio associative Ara, un bulletin d’information est diffusé entre 13 et 14h en anglais, arabe, italien, russe, albanais, portugais, et même tigrigna – à destination des réfugiés érythréens. L’asbl n’a toutefois pas les moyens de faire des podcasts.
Le Salam Show continue à diffuser deux émissions en arabe par semaine, bien que le contrat avec l’Oeuvre de Secours Grande-Duchesse Charlotte, qui le soutenait financièrement, se soit achevé la semaine dernière, au moment même où étaient mises en place les premières mesures contre la propagation du coronavirus.
Des réseaux de solidarité se mettent aussi en place spontanément. «Les deux étudiants luxembourgeois de mon master en Wealth Management relaient les informations du gouvernement sur notre groupe Whatsapp», confie Suzan, une étudiante palestinienne à l’Uni.lu dont la demande d’asile au Luxembourg a été régularisée il y a quelques mois. Cloîtrée dans sa petite chambre de 10 mètres carrés dans la résidence universitaire de la rue de la Faïencerie, à Luxembourg, elle ne sait pas vraiment de quoi demain sera fait mais elle a au moins compris le message principal: #StayHome.
Note de la Rédaction: Après la publication de cet article le mardi 24.03 à 6h, le Premier ministre Xavier Bettel a posté sur les réseaux sociaux une vidéo le même jour vers 14h. Il y a remercié toutes les personnes obligées de continuer leur travail en temps de crise afin de garantir le bon fonctionnement de notre société. Il a explicitement remercié les frontaliers pour leur engagement en s’adressant à eux en français et en allemand.
«Au 21e siècle, on ne devrait pas jouer avec la vie des gens qui sont dans la misère», estime Jean Asselborn. Le ministre des Affaires étrangères a annoncé au conseil extraordinaire consacré à la crise migratoire à la frontière gréco-turque que son pays accueillera dix enfants non accompagnés.
Dans Le Quotidien du 17 février 2020 une grande interview avec Madame Corinne Cahen, Ministre de la Famille, de l’Intégration et pour la Grande Région: « L’intégration, un travail de tous les jours »
Entrevue avec Monsieur Romain Schneider, Ministre de la Sécurité Sociale le 29 janvier 2020. Le Ministre était accompagné de Madame Sonja Trierweiler et de Messieurs Abilio Fernandes et Tom Jungen.
Pour le Ronnen Desch étaient autour de la table : Carole Devaux, Sylvie Martin, Franco Barilozzi, Roby Kieffer et Serge Kollwelter. Raymond Wagener était excusé.
L’entrevue s’est déroulée dans un cadre ouvert et sympathique.
Quant aux aspects évoqués:
L’assurance maladie pour mineurs et la prise en charge à 100%: pour mieux faire connaitre ces dispositions le RD a offert sa participation à un groupe de travail préparant une campagne de sensibilisation auquel pourraient être associés notamment l’AMMD, l’ORK, l’Entente des Offices Sociaux.
Pour ce qui est des personnes de moins de 25 ans ne bénéficiant d’aucune aide structurée, un groupe de travail existe. Ce groupe de travail ne relevant toutefois pas de la compétence du Ministère de la Sécurité sociale, la demande doit être adressée au ministère compétent, à savoir le Ministère de la Famille.
Concernant la proposition d’abolir les 3 mois de stage pour les DPI (soit par dérogation aux principes de l’assurance facultative, soit par intégration dans l’assurance obligatoire) celle-ci doit encore être analysée dans le détail et est en outre à discuter avec le Ministre Asselborn,
La continuation de l’assurance facultative pour déboutés et dublinés tant qu’ils sont sur le territoire luxembourgeois: à voir avec Monsieur Asselborn aussi.
Pour les intérimaires, la proposition de remplacer de la condition de continuité de l’assurance au cours de 6 mois par une condition d’affiliation de 183 jours au cours des 12 mois précédant doit être analysé dans le détail.
M Jungen signale que les intermédiaires ont déjà la possibilité de demander une assurance continuée pour les périodes non couvertes par l’assurance obligatoire.
Le tiers payant nouvelle génération est en voie d’élaboration (voir réponse à la question parlementaire No 1480 de Marc Hansen)
Insérer l’interprétariat dans la nomenclature: ne coïncide pas avec les critères de la nomenclature qui comprend des prestations de santé strictu sensu. Toutefois on pourrait réfléchir s’il ne faut pas l’intégrer dans les budgets hospitaliers.
Les 2 parties ont convenu de se revoir régulièrement.
Un certain nombre de sujets relèvent du Ministère de la Santé et le Ronnen Desch demandera une entrevue à la nouvelle titulaire tout comme à la Ministre de la Famille.
Ylva Johansson, die neue EU – kommissarin für Migrationsetzt vor allem auf Dialog
im Interview mit dem Luxemburger Wort 22. Januar 2020
le post facebook du 7 décembre 2019 de Jean Asselborn :
Mercredi dernier, 4 décembre, 40 bénéficiers de protection internationale sont arrivés du Niger à Luxembourg.
Pratiquement toutes ces personnes étaient emprisonnées pendant des mois ou même des années dans des camps en Libye avant d’être transférées par les services des Nations Unies au Niger.
Nous avons organisé et coordonné cette opération avec l’UNHCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) et l’OIM (Organisation internationale de la Migration).
Tous les Etats-membres de l’UE sont tenus d’y apporter leur contribution.
Jeudi dernier, j’ai visité le lieu d’accueil dans la rue de Mühlenbach, à Luxembourg-Ville. Ceci pour souhaiter la bienvenue aux femmes et hommes, mères, pères et enfants.
Ainsi notre pays donne une nouvelle chance à toutes ces personnes pour être en mesure de reconstruire une nouvelle vie et le Luxembourg montre qu’il sait épauler une petite part de misère de notre époque parfois si inhumaine
Luxemburger Wort 9 Dezember 2019
Integration kann laut Ministerin Corinne Cahen zwar vom Ministerium unterstützt werden, doch die Umsetzung muss an Ort und Stelle in den Gemeinden, Schulen und Vereinen erfolgen.
„Jedes Prozent ist ein Prozent zu viel“: Integrationsministerin Cahen über Rassismus-Vorwürfe in Luxemburg
Eigentlich stammt die Studie der EU-Agentur für Grundrechte aus dem Jahr 2018. Die Resultate von „Being Black in Europe“ aber schlagen auch heute noch hohe Wellen. Der Erhebung zufolge wurde in Luxemburg jeder zweite Mitbürger schwarzer Hautfarbe in den letzten fünf Jahren rassistisch beleidigt. Mehr noch: Knapp 70 Prozent fühlten sich aufgrund ihrer Hautfarbe benachteiligt. Familien- und Integrationsministerin Corinne Cahen (DP) will sich von den Zahlen nicht beirren lassen: Ihr Auftrag sei es, die Diskriminierung mit allen Mitteln zu bekämpfen. Jede einzelne rassistische Bemerkung sei eine Bemerkung zu viel.
Von Eric Hamus, tageblatt 28.11.2019
Tageblatt: Frau Ministerin, hat Luxemburg ein Rassismus-Problem?
Corinne Cahen: Ich hoffe nicht! Die Hälfte der Einwohner sind keine Luxemburger, in der Hauptstadt sind es sogar 73 Prozent. Also würde ich doch schwer hoffen, dass wir kein Problem mit Rassismus haben. Allerdings handelt es sich dabei um ein Phänomen, das mit allen Mitteln zu bekämpfen ist. Es liegt an uns allen, uns gegenseitig kennenzulernen und zusammenzuwachsen, aber auch zu verhindern, dass verschiedene Nationalitäten unter sich bleiben. Es fängt an in der Schule, setzt sich im Betrieb fort und gilt auch für das Zusammensein im Verein oder beim Ausüben eines Hobbys.
Vor etwas mehr als einem Jahr hat die EU-Agentur für Grundrechte dem Großherzogtum in Sachen Rassismus und Diskriminierung ein sehr schlechtes Zeugnis ausgestellt. Fast 70 Prozent fühlen sich in Luxemburg wegen ihrer Hautfarbe benachteiligt, jeder Zweite wurde laut der Studie „Being Black in Europe“ rassistisch beleidigt. Waren Sie sich der Ausmaße des Problems bewusst?
Jede rassistische Bemerkung ist eine Bemerkung zu viel. Wenn auch nur eine Person sich diskriminiert fühlt, ist das bereits ein Grund, aktiv zu werden. Deshalb versuchen wir ständig, die Integration voranzutreiben, zusammen mit unseren Partnern auf lokaler Ebene. Im Rahmen unseres nationalen Aktionsplans gehen regelmäßig neue, interessante Projekte bei uns ein. Ich denke zum Beispiel an eine Initiative der ASTI („Association de soutien aux travailleurs immigrés“, Anm. d. Red.) zur Schaffung von Begegnungsstätten in den Ortschaften, an eine Integration via Sport mit dem Projekt „Sports Unified“ oder positive Integrationsbotschaften in Wartesälen. Wir arbeiten auch an Initiativen, die ganz spezifisch Menschen ansprechen, die aus anderen Kulturkreisen nach Luxemburg kommen. Wir unterstützen diese Vorschläge, auch finanziell, doch die Umsetzung muss in den Gemeinden erfolgen. Integration erfolgt nicht im Ministerium, sondern an Ort und Stelle, in den Gemeinden, Schulen und Vereinen.
Luxemburg gibt sich gerne offen und tolerant, schmückt sich mit dem hohen Ausländeranteil und dem ganzen Multikulti. Kann es sein, dass das Problem etwas unterschätzt wurde?
Das glaube ich nicht. Schließlich wird das Thema doch immer wieder vorgebracht, zum Beispiel auch im letzten Wahlkampf. Wir beschäftigen uns doch regelmäßig mit dem Stellenwert unserer Sprache, mit der Frage unserer Identität. Eine deutsche Familienministerin hat mir mal erklärt, was unsere Nachbarn unter „Deutsche mit Migrationshintergrund“ verstehen: Wenn mindestens ein Großelternteil nicht aus Deutschland stammt. So betrachtet gibt es bei uns dann kaum noch Luxemburger ohne Migrationshintergrund. Und genau das ist Teil unserer Identität. Man kann Ihre Frage auch anders stellen: Gehört es nicht aber bereits zu unserem Alltag? Ich bin eher der Meinung, dass das Thema in Luxemburg mehr als anderswo zur Sprache kommt. Leider gibt es kein Geheimrezept gegen Diskriminierung. Es bedarf vielmehr ständiger Arbeit.
Apropos Geheimrezept: Was halten Sie von einer entsprechenden Quote für Vorstände und andere entscheidende Gremien?
Wenn man Quoten für Mitbürger mit afrikanischen Wurzeln einführt, muss man sie auch für andere Menschen einführen. Diskriminierung richtet sich nicht nur gegen Hautfarbe, sondern auch gegen Behinderung, sexuelle Orientierung oder den Glauben, um nur diese zu nennen. Außerdem ist es auch ein subjektives Gefühl: Habe ich den Posten nicht bekommen, weil ich Jüdin bin oder weil ich nicht die nötigen Kompetenzen habe? Also ist es auch unsere Pflicht, dieses subjektive Gefühl der Diskriminierung zu eliminieren. Und das erreichen wir nur, indem wir eine offene Gesellschaft schaffen, in der sich alle Menschen gegenseitig akzeptieren, so wie sie sind.
Ein Ansatz, der immer wieder genannt wird, ist das „Empowerment“. Sehen Sie auch in dieser Hinsicht Möglichkeiten?
Wir müssen alle bei uns selbst anfangen. Ich denke beispielsweise an die Parteien, die während der letzten Legislaturperiode das Prinzip eingeführt haben, dass 40 Prozent der Plätze auf den Wahllisten Vertretern des sogenannten „sexe sous-représenté“ vorbehalten sind. Es reicht aber nicht, jemanden einfach nur auf eine Liste zu setzen, um im Nachhinein ein Kästchen ankreuzen und einen Punkt auf der Liste abhaken zu können. Das bringt doch nichts! Wir müssen den Menschen die nötige Kraft geben, sich aufzusetzen und die Kompetenzen zu entwickeln, um auch wirklich gewählt zu werden. Natürlich ist die Kandidatur auf einer Liste – um bei diesem Beispiel zu bleiben – ein erster Schritt. Doch ist es nicht das Ziel an sich. Das haben wir erst mit einer Gesellschaft erreicht, in der alle Menschen vertreten sind. In der auch jeder das Gefühl hat, zu Hause zu sein.
Was wären denn noch Integrationsprojekte, die künftig anstehen?
Leider sind unsere finanziellen Mittel etwas eingeschränkt. Mit dem Finanzministerium haben wir aber eine große Studie ausgehandelt, die sich auf objektive Zahlen stützen soll. Wie bereits erwähnt, ist Integration ein subjektives Gefühl. Wir brauchen aber auch objektive Daten, um der Frage „Was ist Integration und wie wird sie erlebt?“ auf den Grund zu gehen. Dann liegt mir aber auch die Charta der Diversität am Herzen. Wir wissen heute, dass Unternehmen, die sich der Charta verpflichten, weitaus erfolgreicher sind als andere. Die Atmosphäre im Betrieb ist besser, die Menschen gehen gerne ihrer Arbeit nach, was sich natürlich auch auf die Ergebnisse auswirkt. Und dann haben wir einen neuen Aufruf für Projekte im Rahmen des nationalen Aktionsplans „Integration“ gestartet. Diese müssen von den Partnern kommen und in den Gemeinden umgesetzt werden.
Laut der Studie „Being Black in Europe“ fühlen sich 53 Prozent der Schwarzen in Luxemburg rassistisch angegriffen. Einer Studie des „Observatoire des discriminations“ aus dem Jahr 2015 spricht hingegen von nur 3 Prozent. Wie erklären Sie sich diesen Unterschied?
Als Ministerin habe ich es mir abgewöhnt, Zahlen zu kommentieren oder zu interpretieren. Beide Resultate müssen akzeptiert werden, ob nun 3 oder 53 Prozent. Auch 3 Prozent sind zu hoch. Jedes Prozent ist ein Prozent zu viel! Wir müssen agieren, anstatt die Studien infrage zu stellen. Mir steht es nicht zu, diese Zahlen zu kommentieren. Sondern meine Aufgabe ist es, zusammen mit unseren Partnern die Diskriminierung mit allen Mitteln zu bekämpfen.