Syrians in Luxembourg Reflect on Uncertain Times
(L-R): Nashwan Al-Abras; Youssef Al-Mohammed; Mohammed Dayekh; Mohammed Al-Mousa; Feras Daameesh; Credit: Ali Sahib, Chronicle.lu

Entre avril 2023 et septembre 2024, une fois la trêve hivernale passée, presque la moitié des demandes d’expulsion introduites auprès les tribunaux ont abouti. 327 personnes et familles ont ainsi dû quitter leur logement – équivalant à 15,5 expulsions par mois, dénonce « Solidaritéit mat den Heescherten » dans un communiqué du 22 janvier. Ces expulsions toucheraient même les populations les plus vulnérables, notamment les personnes âgées, malades ou atteintes d’un handicap. Cela a été le cas d’une famille dont la mère se trouve dans un état de santé « critique » et qui a obtenu un sursis de déguerpissement le 15 janvier dernier pour un logement où elle habitait depuis une vingtaine d’années. Mobilisée, l’ONG explique avoir contacté les acteurs sociaux, ainsi que la commune et les ministères de la Famille et de la Santé : « Tous ont déclaré leur impuissance. » Elle entame alors les démarches et le 16 janvier, l’Office social annonce à la famille avoir trouvé un logement de remplacement. Les « déficits flagrants en matière de politique du logement » persistent cependant et le prix moyen des loyers, quant à lui, a désormais atteint 52 % du salaire minimum brut en 2023. « Nos gouvernements successifs manquent d’intervenir et continuent à miser sur les forces du marché qui contribuent activement » à la crise, critique l’association. Rappelant le droit au logement ainsi qu’une mise en garde du Comité européen des droits sociaux, qui, en 2023, avait averti que les déguerpissements sans relogement violent la Charte sociale européenne, l’ONG exige entre autres une taxe sur les logements vides, la construction de plus de logements sociaux, un impôt foncier progressif ou encore un plan national pour lutter contre le sans-abrisme et le mal logement.
© Envato Halfpoint
Nodeems de gréngen Deputéierte Meris Sehovic sech e Mëttwoch fir e Stopp vun Expulsioune vu vulnerabele Leit agesat hat, gouf d’Motioun um Enn net ugeholl. Lire la suite
EDITORIAL Kleine Kinder auf die Straße zu setzen, passt nicht zu Luxemburg
Aus Protest géint d’Flüchtlingspolitik vun der Regierung huet d’Marianne Donven, déi sech zënter ville Jore mat Initiative wéi der ASBL « En oppent Haus » oder de Chiche-Restauranten fir Flüchtlingen asetzt, beim Staat gekënnegt. Am 100,7-Interview erkläert si hir Roserei.
https://www.100komma7.lu/news/Invitee-vum-Dag-Marianne-Donven?pd=radio
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Marianne Donven hat die Tür zu einem komfortablen Leben als Angestellte des Außenministeriums zugeschlagen. Der Grund sind Zustände, die sie skandalös findet.
Parce que le gouvernement met des réfugiés à la rue en hiver, Marianne Donven, cofondatrice de l’initiative «Oppent Haus», a décidé de démissionner.
tageblatt 22.Januar 2025
Mercredi dernier, 15 janvier 2025, le Juge de Paix de Diekirch a accordé un deuxième sursis de déguerpissement à Madame D, qui doit quitter le logement dans lequel elle vit depuis une vingtaine d’années en raison d’un projet immobilier. Un jour plus tard, l’Office social du ressort lui a annoncé qu’un logement de remplacement était désormais disponible.
D’Marianne Donven engagéiert sech zanter iwwer 10 Joer am humanitäre Beräich fir Refugiéeën a reprochéiert der Regierung Onmënschlechkeet.
Zu Lëtzebuerg hu ganz wéineg unerkannte Flüchtlingen eng Aarbecht, mat der Konsequenz, datt der vill an de Foyeren hänke bleiwen, well ouni Aarbecht kritt ee keng Wunneng. Firwat fanne bei eis Flüchtlingen esou schwéier Zougang zum Aarbechtsmaart? E Fräie Mikro vum Laura Zuccoli.