A ASTI quer relançar debate sobre a qualidade da democracia no Luxemburgo, dez anos após o referendo que deu o ‘não’ ao voto dos estrangeiros nas legislativas.
Richard Malpas a passé 12 mois de sa vie derrière les barreaux. Dans «P2. Un an dans les prisons luxembourgeoises», il revient sur son incarcération à Schrassig. Entre introspection et portraits de ses codétenus, il livre un témoignage loin des clichés.
Un rapport inédit, consulté par le woxx, témoigne des conditions de vie « déplorables » dans les structures d’accueil et d’hébergement du grand-duché. Alors que l’impact sur la santé des résident·es est important, des déficiences législatives et l’absence de contrôles ne font qu’aggraver la situation.
La nouvelle Ombudsman, Claudine Konsbruck, a présenté ce mercredi 21 mai le dernier rapport d’activités annuel rédigé par sa prédécesseuse Claudia Monti à la Chambre des députés. (Photo: Capture d’écran/Chambre des députés)
En 2024, le Luxembourg a connu une année significative en matière d’asile, d’immigration et d’accueil, marquée par l’augmentation du nombre de titres de séjour délivrés et l’ouverture d’une « Maison Retour » pour l’accompagnement des personnes en situation irrégulière. L’année a également été caractérisée par un record mondial de décès de migrants, notamment en Asie, en Afrique et en Europe, soulignant les dangers des routes migratoires.
Förderung der freiwilligen Rückkehr zur Wahrung der Integrationskapazitäten
Seit September 2024 existiert die „Maison du Retour“, die den betroffenen Personen psychosoziale Unterstützung bietet und eine würdige, nachhaltige Reintegration in ihr Herkunftsland fördert. Die Zahlen zeigen, dass diese Strategie effektiv ist, da mehr freiwillige Rückkehrer als erzwungene Rückführungen verzeichnet wurden. Im Vergleich zu 2022 hat die Regierung die Gesamtzahl der Rückführungen mehr als verdoppelt, um die Integrationskapazitäten der Gesellschaft zu wahren.
Migrationspolitik mit Herz und Verstand
Die Migration müsse „op enger Politik mat Häerz a Verstand baséieren“. Das Asylrecht solle garantiert bleiben, da es ein zentrales Element der Werte von „Oppenheet a Mënschlechkeet“ ist. Gleichzeitig müsse illegale Migration bekämpft und „déi Leit déi illegal an d’EU kommen, mussen erëm ausgewise ginn“. Die Bevölkerung wolle denjenigen helfen, die vor Krieg flüchten, aber bei einer Überforderung des Systems riskiere man das Vertrauen in die Gesellschaft zu verlieren. Daher sei eine „responsabel Immigratiounspolitik mat engem kloren, fairen an objektive Kader“ notwendig.
Ausländische Talente anziehen
Luxemburg müsse „qualifizéiert a motivéiert Mataarbechter“ anziehen, sowohl durch die eigene Ausbildung als auch durch internationale Talente. Deshalb investiere man in die „Berufsausbildung“ und fördere Unternehmensinvestitionen. Neue Steuermaßnahmen sollen Talente aus dem Ausland anziehen, wobei in den kommenden Monaten „Strategien“ für spezifische Sektoren entwickelt würden. Dies führe zu „wirtschaftlechem Wuesstem“, was Arbeitsplätze schaffe und den Staat finanziell stärken würde.
L’auteur, expert en politiques économiques et fiscales, plaide pour une réforme du système de retraite luxembourgeois qui dépasse la simple logique assurantielle. Selon lui, toute réforme doit non seulement garantir la viabilité financière du système, mais aussi revaloriser la pension minimale, actuellement en dessous du seuil de pauvreté.
Il critique la position des partis de gouvernement (DP et CSV), qui s’opposent à l’augmentation de cette pension minimale en invoquant le caractère assurantiel du système. Pour Cano, cela revient à exiger des personnes ayant travaillé 40 ans – souvent des femmes aux carrières précaires – de recourir à l’aide sociale, ce qui est injuste.
Il rappelle que le système de retraite luxembourgeois comprend déjà des mécanismes de redistribution et n’est pas une assurance privée classique. Pourtant, la pension minimale actuelle (2.293,55 € en 2025) reste inférieure aux seuils de pauvreté et au budget de référence, rendant la retraite indigne pour certains.
Cano estime qu’une hausse de 10 % de la pension minimale (environ 300 €) aurait un coût budgétaire modeste (+0,3 %) mais un impact significatif pour les bénéficiaires. Il appelle donc à une réforme équilibrée intégrant justice sociale et soutenabilité financière.
Gastbeitrag von Romain Biever im Luxemburger Wort 10 Mai 2025 (auf Deutsch)
L’auteur Romain Biever critique dans son article l’évolution de l’économie sociale et solidaire au Luxembourg. Dans les années 2000, celle-ci était marquée par des principes de démocratie de base, de justice sociale et de remise en question du système. Aujourd’hui, en revanche, une approche néolibérale domine, avec des mots-clés comme « innovation sociale », « impact » et « entrepreneuriat social ».
Au lieu de remettre en cause les rapports de pouvoir dans la société, il s’agit désormais de gérer efficacement les problèmes sociaux – souvent de manière technocratique et guidée par le marché. L’idée initiale d’autonomisation collective est éclipsée par des projets à court terme, des indicateurs de performance mesurables (KPIs) et une évaluation externe de l’impact. La participation démocratique a largement été remplacée par une « consultation des parties prenantes » symbolique.
Biever met en garde contre la perte de la substance critique de l’économie sociale. Celle-ci est en train de devenir une composante fonctionnelle du système existant, qu’elle cherchait autrefois à remettre en question. Il appelle à ne pas célébrer l’innovation de manière aveugle, mais à s’interroger sur son utilité réelle, sur qui en bénéficie et sur ce qui est sacrifié en chemin – notamment la solidarité, la démocratie et la transformation structurelle.