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Les communes solidaires avec les réfugiés ukrainiens

Wort Online 11 mars 2022
Plus de 2,15 millions d’Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l’invasion russe, dont plus de la moitié vers la Pologne.

Ce lundi, le Syvicol a appelé les communes à se montrer solidaires en se mobilisant pour accueillir les réfugiés ukrainiens. Un message de générosité suivi par plusieurs d’entre elles.

«Mercredi après-midi, 32 réfugiés ont été accueillis, hébergés et encadrés dans les 13 chambres du Klenge Casino», raconte le secrétaire communal de Differdange Henri Krecké. Une solidarité qui doit se faire de manière «pragmatique sur le terrain» selon lui, alors que le conflit en Ukraine dure depuis plus de deux semaines.


Volunteers collect and pack household necessities to be sent to Ukraine at the De Rooy transport company in Eindhoven, on March 1, 2022. - More than 660,000 refugees have fled the conflict in Ukraine to seek shelter in neighbouring countries, the UN Refugee Agency said on March 1, 2022. (Photo by ROB ENGELAAR / ANP / AFP) / Netherlands OUT
Comment apporter de l’aide aux civils ukrainiens?

Lors du conseil communal du 2 mars, les élus de la commune de Differdange ont voté avec 17 voix pour le fait de se tenir à la disposition du gouvernement luxembourgeois et mettre en place une aide de première nécessité pour le peuple ukrainien. Près de 10.000 euros de réserve de l’année dernière seront directement engagés en soutien de la population ukrainienne, indique Henri Krecké. Ce dernier rappelle que la commune attribue chaque année 2% de ses recettes ordinaires inscrites au budget communal pour des actions solidaires et humanitaires. Une somme qui s’élève pour cette année à un montant total de 347.000 euros. «Une partie de ce montant sera à coup sûr aussi destinée à l’Ukraine.»

Un appel du Syvicol à la solidarité

L’ancien hôtel Gulliver Tower de Differdange qui doit devenir à l’avenir une résidence pour personnes âgées, mais aussi des logements abordables pour des jeunes, est actuellement vide. La commune compte s’en servir pour héberger les personnes fuyant l’Ukraine. «Avec les 45 studios, nous pourrons accueillir près de 180 personnes», estime le secrétaire communal de la ville.

La commune de Differdange n’est pas la seule à se montrer solidaire avec le peuple ukrainien. Le Syndicat des municipalités Syvicol avait d’ailleurs appelé fin février dans une résolution les communes «à faire preuve de solidarité en se mobilisant pour accueillir des demandeurs de protection internationale».


Ukrainian refugees sit at the side of the road as they arrived at the temporary refugee centre in a local primary school at Tiszabecs, eastern Hungary on February 28, 2022. - With bowls of goulash, offers of free lodging and rides to Budapest, or just a hug and kind word, Hungarians have rushed to the Ukrainian border to help refugees fleeing the Russian invasion. (Photo by Attila KISBENEDEK / AFP) / ALTERNATIVE CROP
Fini les restrictions pour les ressortissants ukrainiens

Depuis le 8 mars, la commune de Contern organise des collectes de produits de première nécessité (vêtements, produits hygiéniques) dans la Zone industrielle Um Weiergewan (24, rue Edmond Reuter, L-5326). Les personnes qui souhaitent aider peuvent venir de 7 à 12h et de 13 à 18h. Plus d’informations sont disponibles au 35 02 61 – 313/331 ou par mail secretariat@contern.lu.

Celle de Kaerjeng se dit également prête à accueillir des réfugiés ukrainiens selon ses moyens et disponibilités, mais la commune attend avant tout la décision du gouvernement en matière d’accueil. En attendant, le conseil communal de Kaerjeng a d’ores et déjà voté début mars un don de 10.000 euros pour le fonds de solidarité mis en place par Caritas Luxembourg.

 

Du côté de Pétange, la commune dit se concerter actuellement avec une série d’acteurs des secteurs privés et publics, mais aussi des initiatives privées et associatives pour une «approche coordonnée et efficace».


IPO.PK Asselborn Accueil Flüchtlinge aus der Ukraine.Foto :Gerry Huberty/Luxemburger Wort
Le Luxembourg se prépare à un afflux massif de réfugiés

Dans sa résolution du 4 mars, le conseil communal d’Esch-sur-Alzette dit «soutenir le Collège des Bourgmestres et échevins dans la recherche de possibilités d’accueil des réfugiés ukrainiens sur le territoire de la Ville». La commune eschoise a également décidé de suspendre le projet du monument dédié aux citoyens soviétiques déplacés au Luxembourg comme travailleurs forcés pendant la Deuxième Guerre mondiale, après concertation avec le Ministère de l’Etat. Les crédits budgétaires prévus seront affectés à des fins humanitaires en Ukraine et pour d’autres régions de conflits selon la résolution de la commune.

Plusieurs communes ont également publié sur les réseaux sociaux leurs initiatives pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens, dont des collectes de vêtements.

Commune Saeul
Commune Manternach
Commune Hesperange
Commune Niederanven
Commune Junglinster
Commune Rosport-Mompach
Commune Bad Mondorf
Commune Steinfort
Commune Schengen

Droit d’asile

Le Monde 10 mars 2022

Claire Legros

Des travaux historiques éclairent la façon dont la mise en œuvre de cette idée, née dans sa version moderne au XVIIe siècle avec celle de la liberté de pensée, s’est souvent heurtée à la souveraineté des Etats. Ces derniers la conjuguent avec leurs intérêts géopolitiques et économiques
HISTOIRE D’UNE NOTION
êmes traits tirés, mêmes regards terrifiés d’hommes, de femmes et d’enfants fuyant la violence. Pourtant, selon qu’ils soient syriens, irakiens, afghans ou ukrainiens, les exilés ne sont pas tous traités de la même façon. Malgré l’inscription, depuis plus d’un demi-siècle, du
statut de réfugié dans le droit international, les réponses diffèrent en Europe pour protéger ceux qui en font la demande. « Les relations géopolitiques et diplomatiques sont déterminantes dans la reconnaissance du statut de réfugié », estime l’anthropologue Michel Agier, coauteur de Babels. Enquêtes sur la condition migrante (avec Stefan Le Courant, Points, 800 pages, 12,50 euros, à paraître le 1er avril).
Initialement religieux – le mot vient du grec asulon, désignant un sanctuaire –, le droit d’asile est appliqué dans les cités grecques où chacun peut se réfugier dans les lieux sacrés. Dans la pensée chrétienne occidentale, saint Augustin en élargit la protection aux criminels qui peuvent trouver refuge dans les églises. Au cours du Moyen Age, l’Etat en limite l’application et le transforme en droit séculier.
Mais c’est au XVIIe siècle que s’opère un basculement avec l’idée, théorisée par le protestant Hugo Grotius (1583-1645), que les individus ont droit à la liberté de religion et de pensée et que les Etats ont un devoir d’asile politique à l’égard des étrangers. « A partir de cette époque s’opère une distinction entre l’“exil blâmable”, dû à une condamnation judiciaire, et l’“exil misérable”, lié à une force de coercition », explique l’historienne Delphine Diaz, autrice d’En exil. Les réfugiés en Europe de la fin du XVIIIe siècle à nos jours (Folio, « Histoire », 2021). Le droit d’asile reste, pour autant, à la discrétion des Etats. Introduit dans la première Constitution française de 1793, il ne sera pas appliqué.
A partir des années 1830, la figure de l’exilé devient suspecte. A cette époque déjà, la protection est sélective : les Polonais fuyant la répression de la révolution de Varsovie par les troupes russes en 1831 sont accueillis en France « comme des frères, car ils partagent la même religion et l’idéal libéral », souligne l’historienne. Les juifs victimes de pogroms dans l’Empire russe à partir de 1881 seront suspectés d’émigrer pour des raisons économiques et non pour fuir les persécutions.
Besoin de main-d’œuvre
Après la première guerre mondiale, la dissolution des empires amplifie les phénomènes d’exode. La création, en 1921, d’un Haut-Commissariat aux réfugiés russes, premier acte d’un nouveau droit international, annonce la mise en circulation du passeport « Nansen » – du nom de l’explorateur et diplomate norvégien Fridtjof Nansen (1861-1930) –, afin de venir en aide aux exilés russes devenus apatrides. Là encore, son octroi n’est pas systématique. Elargi à d’autres nationalités comme les Arméniens, il est refusé aux exilés antifascistes italiens pour ne pas fâcher Mussolini.
Les considérations politiques se conjuguent aux intérêts économiques. Si les démocraties occidentales se montrent plutôt généreuses dans les années 1920, lorsque l’urgence de la reconstruction exige de la main- d’œuvre, elles se ferment après la crise de 1929. Les juifs et les militants antinazis qui fuient l’Allemagne, ces « sans-Etat » décrits comme des « monstres juridiques » par la philosophe Hannah Arendt (1906-1975), elle- même exilée à New York, ne sont pas les bienvenus.
Après la seconde guerre mondiale, le droit d’asile devient en France un principe constitutionnel qui concerne « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté ». La création du Haut- Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, en 1950, puis l’adoption de la convention de Genève,
en 1951, fondent la protection juridique internationale du réfugié qui prévaut aujourd’hui, protégeant toute personne craignant « avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques ». D’abord réservée aux Européens, elle est étendue en 1967 à tous les réfugiés, quel que soit leur pays d’origine.

Mais la convention est, « en réalité, un texte flou, et le statut de réfugié dépend de l’état des sociétés qui prennent la décision, bien plus que de la vérité intrinsèque d’un individu, de son histoire ou de sa trajectoire », estime la sociologue Karen Akoka, autrice de L’Asile et l’Exil (La Découverte, 2020). Ainsi, pendant la guerre froide, la France accorde l’asile à tous les Hongrois et les Tchécoslovaques arrivés après les invasions soviétiques de 1956 et 1968, de même qu’aux Vietnamiens dans les années 1970. En revanche, elle refuse le statut de réfugié aux Algériens menacés par le Front islamique du salut au début des années 1990, au motif que les persécutions dont ils font l’objet émanent non d’un Etat mais d’un groupe para- étatique.

« L’application de la convention de Genève s’est durcie en Europe et particulièrement en France depuis les années 1980, comme on l’a vu avec les Syriens et les Afghans », note Delphine Diaz. Dans ce contexte, le mouvement européen de solidarité pour les réfugiés ukrainiens, « si l’on peut s’en réjouir, apporte aussi la preuve qu’on sait répondre à des situations d’urgence lorsqu’on le veut », estime-t-elle.

L’étude sur le racisme

L’étude  sur le racisme, voulue par le Parlement, a été présentée hier 8 mars 2022

Lien vers le rapport

La présentation du rapport par powerpoint

dans Paperjam du 9 mars 2022

Luxemburger Wort 9 März 2022

Le Quotidien 9 mars 2022:

Si on savait que le Luxembourg, dont la moitié de la population est étrangère, n’était pas épargné par le racisme, il était difficile jusque-là d’en évaluer l’ampleur, puisque aucune donnée n’était disponible. Un manque désormais comblé par l’enquête nationale commandée par le gouvernement en 2020 dans le sillage du mouvement Black Lives Matter.

Les résultats de ce long travail du Cefis et du Liser, mené auprès de résidents, de minorités, d’experts de terrain et de témoins issus de la société civile ou de l’administration, ont été présentés hier et révèlent, sans surprise, un racisme structurel, visant principalement les personnes noires et les musulmans.

Pour autant, «l’idéologie raciste – selon laquelle il y aurait des différences génétiques et une hiérarchie entre les races – est relativement rare au Grand-Duché, au sein de la population luxembourgeoise comme immigrée», souligne Frédéric Docquier, le directeur du programme Crossing Borders au Liser. «Avec moins de 5% des résidents adhérant à cette thèse, elle est nettement moins marquée qu’en Belgique ou en France.»

Alors qu’un tiers des résidents pensent que le racisme a augmenté ces cinq dernières années, la plupart identifient un glissement, d’une forme agressive et directe dans l’espace public à une forme plus sournoise, constituée de microagressions au quotidien et de discours de haine sur les réseaux sociaux. Un phénomène diffus et moins visible, plus difficile à dénoncer pour les victimes, qui sont 66 % à ne pas les déclarer, jugeant que c’est inutile ou trop compliqué.

Des décisions politiques nécessaires

En parallèle, l’enquête documente le racisme structurel sévissant dans le pays : des discriminations sont répandues dans des domaines clés de la société comme l’accès au logement (pour 50 % des sondés), la recherche d’emploi (pour 44 %) ou encore l’enseignement (pour 26 %). Des taux bien plus importants encore parmi les personnes noires et les Portugais. Ce qui montre combien «ces groupes sociaux sont la cible de préjugés bien ancrés dans la société», selon Frédéric Docquier.

Parmi les vecteurs principaux de discrimination, la méconnaissance de la langue luxembourgeoise, la couleur de peau ou encore les signes culturels distinctifs arrivent en tête pour près de la moitié des résidents. Mais de nombreux clichés sont à l’œuvre : les afro-descendants seraient paresseux, les musulmans terroristes, les réfugiés profiteraient des largesses de l’État, tandis que les personnes noires, des pays de l’Est et les Roms sont tenus pour responsables d’une hausse de la criminalité par un tiers des sondés.

Enfin, l’enquête épingle des couacs au niveau légal, comme le droit qui peine à être appliqué, le peu de condamnations pour discrimination, l’impossibilité de se constituer partie civile pour les associations ou encore une assistance judiciaire limitée (un projet de loi est en cours).

Ce qui explique que 68 % des résidents (jusqu’à 80 % parmi les Portugais et les personnes noires ou musulmanes) réclament de nouvelles décisions politiques. Face à ce défi, la ministre Corinne Cahen évoque pêle-mêle campagnes de sensibilisation, guide de bienvenue, charte de la diversité et plan national d’intégration, mais difficile de savoir à ce stade si les ministères réellement impliqués – Justice, Logement, Éducation, Travail – s’empareront de ce rapport pour enfin en finir avec le racisme.

 

tageblatt 9 März 2022

Même problème, même constat

Jérôme Quiqueret
Trois ans après l’étude „Being black in Luxembourg“, l’étude „sur le racisme et les discriminations ethno-raciales au Luxembourg“ constate que le Luxembourg a bien un problème de racisme. Et que les personnes de couleur noire, les musulmans et les Roms en sont les premières victimes.
Dans un pays où un citoyen sur deux n’a pas la nationalité luxembourgeoise, et qu’une part plus grande encore a des „Migrationshintergründe“, si l’on retient la définition allemande – avoir un de ses quatre grands-parents étrangers –, la question du racisme ne peut qu’être de la toute première importance, soulignait hier la ministre de l’Intégration, Corinne Cahen, au moment de présenter l’étude „sur le racisme et les discriminations ethno-raciales au Luxembourg“.
Il aura toutefois fallu attendre la publication de l’étude „Being black in the EU“, présentée en novembre 2018 par l’Agence de l’Union européenne pour les droits fondamentaux, pour que le problème soit posé sur la place publique et que les victimes se sentent enfin autorisées à l’évoquer. Mais aussi graves étaient-ils, les chiffres de cette première étude n’avaient pas déclenché de réaction politique, pas même provoqué le renforcement du Centre pour l’égalité de traitement (CET) en sous-effectif depuis sa création. Il aura fallu la mort de Georges Floyd en juin 2020, pour que le mois suivant la Chambre des députés adopte une motion invitant le Gouvernement à „faire élaborer une étude sur le phénomène du racisme au Luxembourg afin de développer une stratégie de lutte cohérente“. Et il aura fallu ensuite dix-huit nouveaux mois pour que le Centre d’étude et de formation interculturelles et sociales (CEFIS) et le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (Liser), mandatés par le ministère de l’Intégration, rendent une nouvelle étude qui permette de „factualiser la situation“, soulignait la ministre de l’Intégration, Corinne Cahen, en se souvenant d’une table-ronde organisée par l’ASTI à l’automne 2019 qui „avait fait ressortir beaucoup de choses“.

L’islamophobie aussi

L’étude de 260 pages tient un discours clair, aussi clair que celui de l’étude „Being black in Luxembourg“, dont elle est une réplique. Elle atteste que la négrophobie est le problème de racisme le plus développé. 38% des personnes de couleur noire craignent d’être victimes d’incidents dans un futur proche du fait de leur appartenance ethnico-raciale. Mais l’étude met aussi en avant les discriminations liées à la religion musulmane, à une origine rom, à la nationalité portugaise, qu’aucune étude n’avait encore ainsi étayée.
„En termes d’ampleur, ce qu’on peut appeler le racisme idéologique est relativement rare au Luxembourg“, observait Frédéric Docquier, membre du Liser en charge de la partie quantitative de l’étude, tandis que le CEFIS s’occupait du qualitatif auprès de 139 acteurs de terrain. „Par contre, on a aussi le constat, tiré de l’enquête qualitative, que la thématique du racisme est assez mal conceptualisée dans les structures, qu’elles soient publiques ou privées, à quelques exceptions près, dont les organismes chargés de défendre les personnes racisées. Ainsi, il y a très peu de stratégie claire pour faire face à des actes potentiellement discriminatoires et un manque de formation.“
Les 3.000 sondés n’arrivent pas à se mettre d’accord s’il y a eu plus, autant ou moins de racisme durant les cinq dernières années. „L’enquête qualitative révèle que cette apparente stagnation du racisme cache peut-être la transformation du racisme“, commente Frédéric Docquier. „On a moins d’actes agressifs, moins de racisme direct sur l’espace public et plus de microagressions et un transfert vers le numérique, donc un racisme peut être un peu plus sournois qu’il y a quelques années.“
Seulement 15,2% des sondées pensent qu’un acte raciste puisse être justifié (quand les chiffres atteignent 46% en France). S’il n’y a que peu de racisme idéologique, au sens de la conviction de l’existence de races et de leur hiérarchisation, l’étude établit par contre que les stéréotypes sont bien ancrés dans la société. 31,7% des résidents pensent aussi que certains groupes sont responsables d’une hausse de la violence et de la criminalité. Ce sont d’abord les afrodescendants, puis les gens des pays de l’Est, les Roms et enfin les Musulmans qui sont le plus souvent désignés.
Quand 45,7% des résidents pensent que certains groupes ethno-raciaux ont tendance à ne pas interagir, les Musulmans sont les premiers désignés, devant les Roms puis les Luxembourgeois. Le duo de tête est le même quand 30,3% des résidents pensent que certains groupes ont du mal à respecter les règles de bon voisinage. Par contre, pour ce qui est des discriminations directes évoquées par les victimes, les personnes noires repassant devant, en compagnie des musulmans. 38% des personnes de couleur noire et 28 % des Musulmans s’estiment victime de discriminations sur le lieu de travail, 27% et 28% dans l’enseignement, 35% et 34% dans la recherche d’un emploi, 37% et 32% dans la recherche d’un logement. 54,9% de ces expériences de discrimination vécues sont des traitements inégalitaires,41,3% des gestes ou paroles déplacées et 6,3% une agression physique.
C’est dans la recherche d’un logement (50%), dans la recherche d’un emploi (44,5%), sur les réseaux sociaux (43%), sur le lieu de travail (34,6%) et lors de contrôles de police (32,6%) que les discriminations ont le plus de chance d’arriver, selon les sondés, tandis que les experts et acteurs de terrain y ajoutent l’école pour l’inégalité des chances qui y serait la règle.
À noter que 48,8% des sondés pensent que la méconnaissance du luxembourgeois est un motif de discrimination répandu (le taux monte à 61% chez les Portugais), au même niveau que la couleur de peau ou les signes cultures distinctifs.

Actions à mener

Si le phénomène n’a jamais été saisi dans toute son ampleur, c’est qu’il est „invisible“ selon le terme des chercheurs. Les victimes parlent rarement de leurs expériences, parce qu’elles jugent cela inutile ou trop compliqué. Deux tiers des victimes interrogées ne les déclarent pas. La règle est de garder le silence. Une alternative souvent empruntée est celle de fuir son emploi ou de se replier dans sa communauté, tandis qu’oser s’exprimer est l’ultime recours.
C’est justement pour modifier ce constat que plus de la moitié des répondants pensent qu’il faut améliorer l’identification et la sanction des pratiques discriminatoires. C’est le monde du travail, suivi de l’éducation puis du logement qui sont désignés comme secteurs à prioritiser, où mettre en place des mesures de mixité sociale, un renforcement des sanctions et des campagnes de sensibilisation. „Il y a un cadre, mais il n’est pas toujours appliqué, surtout en matière de discrimination“, observe pour sa part Sylvain Besch du CEFIS. „Il y a un problème de lisibilité du cadre“ ajoute-t-il, en constatant qu’il n’y a pas d’application de la possibilité d’agir comme partie civile pour les associations et syndicats.
Sont identifiés comme parades possibles par l’étude: des besoins en formation à l’interculturel et au droit anti-discriminatoire, un renforcement de l’accès à la justice, une plus forte répression en introduisant l’incrimination aggravée des infractions de droit commun en cas de motif de haine ou encore le renforcement du CET. Dans le secteur de l’emploi, il est question de davantage de transparence dans le recrutement. La ministre Corinne Cahen, à cet égard, a déclaré qu’elle irait trouver l’Union des entreprises luxembourgeoises pour discuter des moyens de sensibiliser ses membres. La ministre a aussi jugé intéressante l’idée d’introduire une clause de non-discrimination dans les contrats entre agences immobilières et propriétaires.
Le CEFIS est en train de mener une étude qualitative sur les expériences de personnes discriminées. De son côté, Frédéric Docquier imagine de nouvelles pistes d’étude pour les chercheurs. „Un prolongement relativement naturel serait de mener des études plus expérimentales pour identifier de réelles pratiques discriminatoires“, dit-il, en songeant aux délicats testings dans le monde du travail.
On a moins d’actes agressifs, moins de racisme direct sur l’espace public et plus de microagressions et un transfert vers le numérique, donc un racisme peut être un peu plus sournois qu’il y a quelques années

Luxemburg bereitet sich auf massiven Flüchtlingsstrom vor

Wort online  9 März 2022
Michèle Gantenbein
Stand Mittwoch sind knapp 400 ukrainische Flüchtlinge in einer staatlichen Erstunterkunft untergekommen. 1.119 Personen haben sich laut Immigrationsminister Jean Asselborn (LSAP) bisher bei der Immigrationsbehörde gemeldet.

Luxemburg arbeitet mit Hochdruck an der Bereitstellung von Unterkünften für ukrainische Flüchtlinge. Von 800 Betten ist bereits die Hälfte belegt.

Die Vorbereitungen für die Aufnahme des erwarteten Flüchtlingsstroms aus der Ukraine laufen auf Hochtouren. Laut Außen- und Immigrationsminister Jean Asselborn (LSAP) verfügt Luxemburg im Bereich der Erstaufnahme über sieben Strukturen mit 803 Betten, von denen 378 bereits belegt sind. Unter den Geflüchteten sind 25 Kleinkinder im Alter zwischen einem und drei Jahren sowie 95 Minderjährige zwischen drei und 18 Jahren.


A woman uses a cell phone next to her child near the Slovak-Ukrainian border crossing in Vysne Nemecke, eastern Slovakia, on March 1, 2022. - Some 677,000 refugees have fled the conflict in Ukraine for safety in neighbouring countries, while around a million people are estimated to be internally displaced, the United Nations said on March 1, 2022. (Photo by PETER LAZAR / AFP)
Wie Sie den Menschen in der Ukraine helfen können

In einer Halle, die unweit der Stadt Luxemburg aufgebaut wird, werden zwischen 500 und 1.000 Personen aufgenommen werden können.

Die Flüchtlingswelle stellt die Behörden vor große Herausforderungen. „Um das zu bewältigen, müssen wir parallele Aufnahmekapazitäten und eine parallele Prozedur schaffen“, sagte Asselborn.

Um Platz zu schaffen, für die ukrainischen Flüchtlinge, sind rund 70 Asylbewerber, so genannte Dubliner, aus der Structure d’hébergement d’urgence Kirchberg (SHUK), die über 200 Betten verfügt, in die Struktur auf Findel umgezogen. Dort befinden sich nun drei Gruppen: die Dubliner, die aus der SHUK umgezogen sind, Flüchtlingsfamilien aus der Ukraine und Obdachlose, die dort übernachten und tagsüber die Struktur verlassen müssen.

Asselborn unterstrich, dass die Gruppen getrennt voneinander in verschiedenen Gebäuden untergebracht seien. Auch sei es falsch, wie am Mittwoch in einem Leserbrief im „Luxemburger Wort“ behauptet wird, dass die Flüchtlinge die Struktur tagsüber verlassen müssten. „Die Dubliner und die ukrainischen Familien können 24 Stunden am Tag und sieben Tage die Woche in der Struktur bleiben“, so der Minister.


Mit dem Bus aus Luxemburg an den Rand des Krieges

Zusammen mit den Gemeinden ist die Regierung dabei, Unterkünfte zu organisieren, in denen die Menschen längerfristig bleiben können. Kurzfristig sollen zwölf Strukturen, darunter Hotels und Kulturzentren, zur Verfügung stehen. Auch staatliche Gebäude oder Jugendherbergen sollen zur Verfügung stehen. Über die Zahl der Gemeinden und die Kapazitäten kann der Minister zum jetzigen Zeitpunkt keine Angaben machen. Das sei alles noch in der Ausarbeitung. Die Gespräche mit den Gemeinden laufen.

 

Jean Asselborn lancierte einen Appell an private Familien, die Flüchtlingstransporte organisieren wollen, sich bei der Immigrationsbehörde unter der E-Mail-Adresse transport.ukraine@mae.etat.lu zu melden. „Die Menschen sollen sie sich bei uns melden, damit wir das zusammen koordinieren“, so Asselborn. Personen, die Flüchtlinge aufnehmen wollen, sollen sich überdies bei der Hotline 621 796 780 oder auf ukraine@zesummeliewen.lu informieren, „damit die Dinge geordnet ablaufen“.

Registrierung von Flüchtlingen

Alle Personen, die aus der Ukraine ins Land kommen, müssen sich bei der Immigrationsbehörde unter immigration.desk@mae.etat.lu melden. Wer Flüchtlinge privat aufnimmt, sollte dafür sorgen, dass sie sich per E-Mail bei der Behörde melden. Nachdem die Behörde ihre Daten erfasst hat, verschickt sie eine Termineinladung. Asselborn riet davon ab, ohne Termin persönlich bei der Behörde zu erscheinen.


„Ich habe Angst aufzuwachen und wieder in Kiew zu sein“

Ukrainischen Flüchtlingen wird vorübergehender Schutz gewährt (protection temporaire). Dieser Schutz gilt für alle Menschen, die zum Zeitpunkt des Kriegsausbruchs in der Ukraine gelebt haben, also auch Nicht-Ukrainer. Der vorübergehende Schutz gilt vorerst bis zum 4. März 2023 und kann verlängert werden.

Personen, die das Statut haben, haben ein Anrecht auf Nahrung, Kleidung, Unterkunft, medizinische Versorgung und Schulmaterial. Erwachsene bekommen eine Arbeitserlaubnis und können bei der Adem eingeschrieben werden, sie können eine Ausbildung machen und Sprachkurse besuchen.

Bis Ende März soll ein „Guichet unique“ in der Hauptstadt eingerichtet werden für Flüchtlinge aus der Ukraine, wo sie alle nötigen Informationen bekommen.

Faire un don pour l’Ukraine

Croix Rouge  CCPL LU52 1111 0000 1111 0000,    Indication:_  „Urgence Ukraine“;Unicef  CCPL LU38 1111 0000 1818 0000, Indication: „urgenceukraine2022“;

Care :  CCPL LU28 1111 2588 1923 0000, Indication: „Urgence Ukraine“;

SOS-Villages d’enfants CCPL LU65 1111 0050 0053 0000, Indication „Urgence Ukraine 2022“;

Caritas :CCPL LU34 1111 0000 2020 0000, Indication: „Crise en Ukraine“;

MSF :  CCPL LU75 1111 0000 4848 0000, Indication „Appel Fonds d’Urgence“;

Amnesty International :  CCPL POST LU08 1111 0000 3333 000.

Le site  help-ukraine.io

Le site  LUkraine help.ukrainians.lu l

 

Manifestation contre la guerre en Ukraine

Stoppt de Krich!

Appel pour une démonstration nationale.
Samedi, 5 mars 2022 à 15 :00
Place Clairefontaine
Luxembourg-Ville
ARRÊTEZ LA GUERRE !
L’invasion russe de l’Ukraine, contraire au droit international, doit être condamnée avec la plus grande fermeté, ces coups portés au droit international, cette brutalité contre le droit à l’autodétermination de l’Ukraine doivent cesser immédiatement.
La désescalade et les efforts diplomatiques pour régler ce conflit doivent rester le mot d’ordre.
Rien ne justifie cette guerre.
  • Arrêt immédiat de toutes les opérations de guerre.
  • Prévenir l’escalade nucléaire.
  • Retrait de toutes les troupes russes en Ukraine.
  • Négociations de paix entre toutes les parties concernées sous la coordination des Nations Unies.
  • Aide humanitaire pour la population ukrainienne maltraitée.
  • Maintien des frontières de l’Union Européenne ouvertes pour les réfugiés ukrainiens, avec des procédures simplifiées et une augmentation immédiate des capacités d’accueil.
La guerre constitue un crime contre l’humanité. Dans une nouvelle architecture de sécurité européenne, il ne peut jamais y avoir de paix les uns contre les autres, mais seulement les uns avec les autres.
Arrêtez la guerre, tout de suite.
La démonstration aura lieu sous les règles actuelles COVID-19

Accueil de personnes fuyant la guerre en Ukraine

Toutes les personnes déplacées qui arrivent au Luxembourg en provenance d’Ukraine sont priées de se manifester auprès de la Direction de l’immigration du ministère des Affaires étrangères et européennes: immigration.desk@mae.etat.lu

Les personnes concernées recevront un formulaire à remplir afin d’aider les autorités luxembourgeoises à prendre contact en vue d’une introduction d’une demande de protection temporaire, ou, le cas échéant d’une autre voie de régularisation de leur séjour au Grand-Duché.

Le statut de protection temporaire, qui est sur le point d’être agréé au niveau européen, sera accessible aux ressortissants ukrainiens qui sont arrivés ces derniers jours au Luxembourg et aux nouveaux arrivants. Les personnes concernées seront informées en temps utile, dès la mise en place de la procédure au Luxembourg.

En attendant, les ressortissants ukrainiens n’ont pas besoin d’effectuer des démarches particulières pour séjourner au Luxembourg à ce stade. Ceci vaut également pour les personnes détenant une autorisation de séjour qui expire prochainement ou dont le court séjour autorisé (en principe limité à 90 jours) touche à sa fin, qui sont également priés de se manifester auprès de la direction de l’immigration. Les personnes concernées ne doivent donc pas s’inquiéter par rapport à leur situation administrative à ce moment.

Le gouvernement a mis en place un centre de primo-accueil pour héberger des personnes fuyant la guerre en Ukraine. Ce centre d’accueil d’urgence, ouvert 24h/24, 7j/7, est situé à la SHUK (Structure d’hébergement d’urgence au Kirchberg), 11 rue Carlo Hemmer à Luxembourg-Ville. Ce centre propose un abri pour les premiers jours et des repas ainsi que des produits de première nécessité, pour les personnes souhaitant demander une protection au Luxembourg, mais aussi pour les personnes voulant rejoindre un autre pays européen. Pour des raisons sanitaires, aucun animal domestique n’est autorisé dans ce centre de primo-accueil.

Le ministère tient à rappeler que les mesures sanitaires COVID-19 mises en place par le gouvernement luxembourgeois sont en vigueur.

Tous les résidents luxembourgeois qui ont offert ou proposent d’héberger des ressortissants ukrainiens à leur domicile sont invités à contacter la Hotline gérée par Caritas et la Croix-Rouge avec le soutien du ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande Région au +352 621 796 780 ou à s’adresser par email à Ukraine@zesummeliewen.lu.

Pour toute question consulaire pour des personnes essayant de quitter d’Ukraine ou se trouvant en transit depuis l’Ukraine, il est recommandé d’envoyer un email à l’adresse de l’assistance consulaire du ministère des Affaires étrangères et européennes: assistance.consulaire@mae.etat.lu, ou d’appeler le +352 2478 2386.

Au vu des nombreuses initiatives privées d’organiser des transports pour aller chercher des ressortissants ukrainiens aux frontières de l’Ukraine, le ministère prie toutes les personnes planifiant de tels transports d’envoyer impérativement tous les renseignements à l’adresse suivante: transport.ukraine@mae.etat.lu.

Le ministère recommande vivement de prendre des renseignements avant l’organisation d’un tel transport privé étant donné que l’accueil, l’hébergement et des mesures médicales doivent être assurés afin d’accueillir ces personnes, dans de nombreux cas traumatisés, dans les meilleures conditions.

Le ministère a été informé du nombre accru d’enfants non accompagnés et sans documents officiels aux frontières de l’Ukraine qui se trouvent à bord de transports organisés par des initiatives privées. Il est important pour les personnes organisant ces transports de s’assurer qu’il n’existe pas de risque de traite des êtres humains.

 

Communiqué par le ministère de la Famille, de l’Intégration et à la Grande région/ ministère des Affaires étrangères et européennes

Pas de retours vers l’Afghanistan

Conférence de presse de Jean Asselborn le lundi 7 février avecbilan asile et immigration 2021

Article dans le Quotidien du 8 février 2022 :

Le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Jean Asselborn, s’est efforcé, hier, de trouver des «mots clairs dans une situation très complexe». La présentation du bilan annuel en matière d’asile et d’immigration a été placée sous le signe de l’Afghanistan. Après la reprise du pouvoir des talibans, le 15 août dernier, «la situation des droits de l’homme et humanitaire est horrible». «Désormais, les Afghans souffrent aussi de faim et de soif, déplore le chef de la diplomatie luxembourgeoise. Le drame afghan se poursuit.»
Malgré tout, le Luxembourg n’a pas connu un afflux massif de demandeurs d’asile afghans. Sur les 1 249 demandes introduites en 2021, 117 ont été déposées par des ressortissants afghans (9,4 %). Plus nombreuses ont été les demandes émanant de Syriens (392 ou 31,4 %) et d’Érythréens (255 ou 20,4 %). Le nombre global de demandes d’asile a diminué en 2021 (1 165 en 2020).
Les services de la direction de l’Immigration ont accordé le statut de réfugié (bénéficiaire de protection internationale), et donc un droit de séjour, à 898 personnes, dont 117 Afghans. «La nationalité afghane n’équivaut pas automatiquement à l’octroi du statut de réfugié», précise Jean Asselborn. Il s’avère en effet que des Afghans qui ne vivent plus dans leur pays natal ont introduit une demande d’asile. Néanmoins, un moratoire a été décidé sur les dossiers afghans à la suite de la reprise du pouvoir par les talibans en Afghanistan. «Nous avons voulu donner l’occasion aux demandeurs d’asile afghans, y compris ceux qui ont été déboutés, de fournir des informations supplémentaires qui peuvent leur ouvrir la voie au statut de réfugié», explique le ministre en charge de l’Immigration. Les dossiers en cours ont été mis en suspens tout comme les recours introduits devant la justice.
Aucun Afghan renvoyé depuis 2015
En 2020 et 2021, 83 demandeurs d’asile afghans se sont vu refuser le statut de réfugié. Entretemps, 36 ont pu profiter de la seconde chance offerte par les autorités luxembourgeoises. Quelle que soit l’issue de la procédure, les Afghans ayant fui au Luxembourg ne vont pas être expulsés. «Nous n’avons renvoyé plus aucun Afghan depuis 2015. On est un des seuls pays de l’UE à le faire», souligne Jean Asselborn. Seule exception : un Afghan a été expulsé pour «un problème d’ordre public».
Ceux qui ne peuvent pas bénéficier du statut de réfugié «sont aidés par le ministère afin de régulariser leur situation». Il existe trois possibilités : une régularisation pour raisons humanitaires, familiales ou grâce à un contrat de salarié.
Les 81 demandeurs d’asile afghans reconnus comme réfugiés peuvent plus simplement «saisir leur chance pour reconstruire une nouvelle vie au Luxembourg». La plupart des demandes (97 sur 117) et des octrois du statut ont été établis après la chute de Kaboul. Parmi les 81 réfugiés reconnus se trouvent 71 arrivés au Grand-Duché après le 15 août, dont les 45 personnes évacuées depuis la capitale afghane.
Sur place, le gouvernement luxembourgeois continue à contribuer au financement d’écoles construites et gérées par l’Unicef. «Certains au sein de l’UE veulent lier ce financement à des conditions supplémentaires. Le Luxembourg ne va pas remettre en question son engagement», termine Jean Asselborn.
Les structures d’accueil quasiment saturées
Les 54 structures d’accueil pour réfugiés dont dispose actuellement le Grand-Duché sont occupées à 94 %. «Nous devons lancer une nouvelle initiative pour que les communes acceptent d’accueillir une telle structure sur notre territoire. Il suffit de mettre 3 ares à notre disposition. Aucun coût supplémentaire n’attend les communes», souligne Jean Asselborn.
Un problème majeur demeure que plus de la moitié des 3 522 personnes logées fin décembre dans une telle structure ont obtenu le statut de réfugié et peuvent rester au Luxembourg. «Je n’espère toutefois pas de solution miracle pour qu’elles puissent trouver un logement au vu de la situation tendue du marché», note le ministre en charge de l’Immigration. Le temps presse pourtant «car il est fort probable que le nombre de demandeurs d’asile va baisser. Il suffit de s’imaginer l’impact qu’aurait un conflit armé en Ukraine».
Heureusement, quelque 200 lits vont venir s’ajouter dans les mois à venir aux 4 168 unités existantes. Des structures vont ainsi ouvrir à Käerjeng, Junglinster, Frisange, Berdorf (Weilerbach) et Wasserbillig.

 

on.perfekt Buttek eng 2. Chance fir eis Liewensmëttel

Nichts ist perfekt – nicht unsere Jobs, nicht unsere Lebensläufe und nicht unsere Körper. Warum eigentlich? On.perfekt tritt an, um auch diesen Irrglauben umzustoßen. Unsere Vision ist eine Welt, in der alle produzierten Lebensmittel gegessen, faire Preise gezahlt und verantwortungsvolle Entscheidungen getroffen werden.

Wir geben Lebensmitteln die zweite Chance, die sie verdienen – im ersten on.perfekt-Laden in Luxemburg.

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Les femmes migrantes partagent leurs expériences

A l’occasion de la Journée Internationale de la Lutte pour les Droits des Femmes, célébrée le 8 mars, l’ASTI vous invite à participer à un moment d’échange entre femmes. L’objectif de cette réunion ouverte, est de permettre aux différentes femmes vivant au Luxembourg de faire connaissance, mais aussi d’échanger sur les différentes difficultés qui peuvent exister : papiers, exploitation au travail, violence, discrimination raciale, accès aux soins de santé, barrières linguistiques… tous ces sujets et bien d’autres pourront être abordés dans un espace de rencontre sécurisé et bienveillant.

 

La participation est gratuite mais l’inscription est obligatoire !

L’échange aura lieu au siège de l’ASTI (10, rue Auguste Laval L-1922 Luxembourg), le samedi 5 février 2022, de 15h00 à 17h00.

Inscriptions par mail, à l’adresse jessica.lopes@asti.lu ou directement à la réception de l’ASTI pendant les horaires d’ouverture.