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Newcomers in the North: Labor Market Integration of Refugees in Northern Europe

In 2015 and 2016, nearly 2.7 million asylum seekers arrived in the European Union, comprising the largest mass movement in Europe since World War II. More than half chose to apply for asylum on the northernmost edge of the continent: Germany was the top destination country by far, but much-smaller Sweden received more asylum applications relative to its population. The Netherlands, Norway, and Denmark also saw significant numbers. Since then, these five countries—high-income states known for their generous welfare systems and hospitality toward protection seekers—have turned to the sizable task of integrating the new arrivals into the labor market.

MPI feb 27. 2018

France: 72 propositions pour favoriser l’intégration des immigrés

Le député Aurélien  Taché  (LRM) présente ses 72 propositions pour favoriser l’intégration des immigrés

Le rapport de l’élu LRM, remis lundi, préconise notamment une hausse des heures de français et une réduction de l’interdiction de travailler de neuf à six mois.

 

Pour réinventer une intégration économique, mais aussi culturelle et linguistique, le député propose de commencer par construire des « parcours » pour les 130 000 personnes qui s’installent chaque année en France et ont vocation à y rester, qu’ils soient ou non réfugiés. (..)

L’élu plaide en tout cas pour que cet apprentissage puisse commencer là et soit suffisant. En 2017, la France a offert au maximum 200 heures de cours à 54 % des entrants. (..) M. Taché préconise d’offrir 600 heures aux analphabètes dans leur langue et à tous ceux qui visent un niveau A2, de maîtrise courante. C’est d’ailleurs ce niveau et une certification qui seront désormais visés et non plus le A1, si M. Taché est entendu. « Et, pour gagner un temps précieux, les demandeurs d’asile (hors pays d’origine sûr) pourront commencer l’apprentissage dès le dépôt de leur demande », ajoute l’élu.

 

 

Pour financer son programme, Aurélien Taché estime que 600 millions d’euros sont nécessaires. « Un investissement sur l’avenir », ajoute l’élu, qui parie que cette mise de base créera un cercle vertueux qui pourrait à terme changer le regard de la population sur les immigrés. Si l’effort est notable, à titre de comparaison, l’Allemagne, elle, a consacré cette même somme en 2017 aux seuls cours généraux de langue et affecté plus de 2 milliards à l’orientation vers l’emploi.
Engagement citoyen

L’élu du Val-d’Oise estime que l’Etat doit lancer la machine, mais plaide aussi pour un engagement citoyen, afin que les Français soient acteurs de cette intégration. « Imaginons une grande plate-forme numérique, sur le modèle de servicespublics.fr, expose l’auteur du rapport. Le nouveau venu y trouverait aussi bien les démarches à suivre que les cours de français dispensés près de chez lui, ou même les hébergements chez les particuliers », résume l’élu, qui souhaite que les Français puissent parrainer un nouveau venu, « car l’intégration se fait aussi par le contact, le partage, la rencontre ». Dans le vaste mouvement qu’il aimerait voir initié, les communes pourraient participer, soutenues par une prime de 1 000 euros par logement proposé pour un réfugié, les entreprises seraient incitées à faciliter ce soutien et un « crédit impôt solidarité pour les gens qui hébergent » verrait le jour. « J’ai vu beaucoup de gens modestes qui souhaitent accueillir, mais pour qui les fins de mois sont trop justes », observe-t-il.

Son travail maintient le contrat d’intégration républicaine (CIR), seul vestige des politiques d’intégration passées. Aurélien Taché en conserve le nom, certes, mais le repense sur soixante heures et non plus douze, pour réellement « apprendre la France » tout au long du processus d’intégration. « Un collège d’historiens, pédagogues, artistes donnerait corps à ce module qui doit être l’occasion d’aborder la vie en France de façon concrète, en laissant place à la discussion et aux interventions des Français à travers la réserve citoyenne, le service civique ou des associations », précise le rapport.

 

Le Monde 19 février 2018

Esclaves aux portes de l’Europe

Esclaves aux portes de l’Europe

Focus du Luxemburger Wort du 3 février 2018 par Gaston Carre

Un cimetière de sable

Au Niger se croisent les migrants du Sud et les revenants du Nord

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En Lybie, des actions d' »exfiltration » de migrants exposés à l’esclavage

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Migrants : « Le pape François dit avec courage ce que d’autres n’osent pas dire »

Migrants : « Le pape François dit avec courage ce que d’autres n’osent pas dire »

REVUE DE PRESSE. Les éditorialistes approuvent le « cri » du pape sur les migrants mais craignent la surdité des croyants.

Par L’Obs
Publié le 26 décembre 2017 à 09h55

Après l’homélie de Noël dans laquelle le pape François a exhorté lundi 25 décembre les catholiques à ne pas ignorer le drame des migrants, la presse applaudit tout en craignant la surdité des croyants.

L’Argentin Jorge Bergoglio, petit-fils de migrants italiens, a fait du sort des réfugiés l’un des thèmes fondamentaux de son pontificat entamé voici près de cinq ans.

« La créativité sociale évoquée par le pape permet d’imaginer des solutions », espère François Ernenwein de « la Croix », qui souligne que « tous les peuples, toutes les nations sont invités à faire preuve d’inventivité face aux migrations. »

Dans « l’Humanité », Patrick Apel-Muller est en phase avec le souverain pontife :
«  »‘L’Humanité’ et ses lecteurs se sentent plus proches de l’homélie du pape François que des circulaires du ministre de l’Intérieur français et de la loi antimigrants que diligente Emmanuel Macron… » »

Dans « le Figaro », Etienne de Montety juge que le message du pape est « un cri » mais module son propos : « Qu’on ne se méprenne pas, il n’entend pas se substituer aux Etats, aux organisations, aux associations. »

De son côté, Yves Harté de « Sud-Ouest » pense au contraire que le « plaidoyer » du pape « pour l’accueil des migrants, visait secrètement les gouvernements pour leur rappeler les devoirs auxquels l’Occident doit obéir. » Rappelant les « parents migrants » du pape, l’éditorialiste note que « ce qu’il dit est l’essence même d’un discours que négligent nombre de chrétiens. »
« Jésus, Marie et Joseph étaient des migrants »

« Le pape François dit avec courage ce que d’autres n’osent pas dire », apprécie Jean Levallois (« la Presse de la Manche »).

« Le pape François a célébré la nativité du Christ en rappelant opportunément que Jésus, Marie et Joseph étaient des migrants », note Pierre Fréhel dans « le Républicain Lorrain », regrettant qu’il ne soit « pas certain pour autant que le devoir de charité et d’hospitalité recommandé par le pape soit entendu par tous les catholiques ou du moins par tous ceux qui se définissent ainsi ».

Dans « le Courrier picard », Bertrand Meinnel craint également que « les pratiquants entendent le message mais n’entendent guère passer à la pratique ».

Dans « la Montagne/Centre France », Bruno Mège trouve que le pape François « va plus loin que ne le lui demandent ses ouailles, surtout en Europe, sur la question des migrants ». Et d’insister sur le fait que « la leçon de morale faite sans relâche aux dirigeants européens sur le devoir d »hospitalité’ et de solidarité commence probablement, d’est en ouest, à leur faire siffler les oreilles ». Hervé Chabaud dans « l’Union » constate aussi:
«  »Le souverain pontife interpelle avec la volonté de bousculer les rigidités sur le sujet et les gouvernements les plus rétifs envers la question migratoire. » »

Dans « le Journal de la Haute-Marne », Patrice Chabanet va jusqu’à écrire que le pape « désavoue, entre autres, les tenants d’une Europe chrétienne face à ce que ces derniers considèrent comme une déferlante migratoire essentiellement musulmane ».

(Avec AFP)

 

« Die EU-Flüchtlingspolitik steuert auf ein Scheitern zu »


Luxemburgs Außenminister übt scharfe Kritik an der mangelnden Solidarität einiger EU-Länder. Zwei Drittel aller Asylentscheidungen werden in Deutschland getroffen.

Luxemburgs Außen- und Europaminister befürchtet ein vollständiges Scheitern der europäischen Flüchtlingspolitik. « Innereuropäisch steuert die EU in der Flüchtlingspolitik auf ein völliges Scheitern und Versagen zu », sagte Jean Asselborn der Passauer Neuen Presse. Weil Staaten wie Polen und Ungarn den anderen EU-Ländern die Solidarität in der Flüchtlingskrise verweigerten, werde es kaum noch gelingen, diese Aufgabe gemeinsam zu lösen.

Zeit online 4 Dezember 2017

Wie gelingt Integration? Die Bosch Stiftung

Wie gelingt Integration?

Seit 2015 hat kaum ein anderes Thema Deutschland so sehr bewegt wie die Aufnahme und gesellschaftliche Teilhabe von Flüchtlingen. Allzu häufig fehlt in öffentlichen Debatten jedoch die Sicht der Flüchtlinge selbst. Die Studie « Wie gelingt Integration? » stellt genau diese Perspektive ins Zentrum und leitet daraus politische Handlungsempfehlungen ab.

Die Studie „Wie gelingt Integration? » des SVR-Forschungsbereichs und der Robert Bosch Stiftung stellt die Perspektive der Flüchtlinge ins Zentrum: Wie sehen die Lebenslagen von Asylsuchenden aus, was erwarten sie vom Leben in Deutschland? Für die Studie wurden 62 Asylsuchende aus Syrien, Afghanistan, Somalia, Pakistan, Albanien, dem Kosovo und Mazedonien in qualitativen Interviews befragt. Die Asylsuchenden lebten zum Zeitpunkt der Interviews in Bayern, Niedersachsen und Sachsen. Sie waren erst kurze Zeit in Deutschland und hatten noch keinen sicheren Aufenthaltsstatus. Aus den Ergebnissen der Studie können politische Handlungsempfehlungen abgeleitet werden, die die Voraussetzungen für eine gelungene Integration in Deutschland stärken.