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EXPRESSIONS OF HUMANITY – A MIGRANT’S JOURNEY

Time for Equality et WISE invitent à

mardi 23 octobre, 19 heures (accueil à partir de 18.30)

ROTONDES – Place des Rotondes, Luxembourg

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Il n’y a pas une crise de migrants, il y a plutôt une crise de l’accueil

Damien Carême, maire de Grande-Synthe

 “A migrant’s journey » donne continuité aux initiatives de sensibilisation et solidarité réalisées en partenariat avec l’association Walking in the Streets’ Essence (WISE) sur les thèmes de la crise humanitaire et de la situation des personnes exilées, notamment dans le nord de la France.

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EXPOSES 

Damien Carême, maire de Grande-Synthe
Paul Delaunois, directeur général de Médecins Sans Frontières Luxembourg,
Aleksandra Melesko, ancienne référendaire au Tribunal de l’Union européenne

POESIE ET MUSIQUE 

PASSAPORT, récité par l’écrivain et poète maltais Antoine Cassar.

CONCERT : « PORTS D’ITALIE – HISTOIRES DE MER ET DE TERRE »

Massimo Donno (guitare et voix) et Alessandro D’Alessandro (accordéon).

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Billets: prévente (cliquer ici) et caisse du soir. Info et réservation: info@timeforequality.org  50% des recettes des entrées sera reversé à l’association WISE (assowise@yahoo.fr)

Langues : français, anglais. Interprétation vers l’anglais.

Télécharger le flyer – suivre la page facebook de l’évènement – www.timeforequality.org

Premier évènement du cycle “Expressions of Humanity” proposé par Time For Equality en collaboration avec les Rotondes, avec le soutien de l’Oeuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte. Concert en partenariat avec Folktrip et Passaparola Magazine.

Stand d’information et signature de l’Initiative Citoyenne Européenne #welcomingeurope – Signer ici: www.weareawelcomingeurope.eu

Avant de voter, pensez solidarité !

COMMUNIQUE DE PRESSE du Letzebuerger Flüchtlingsrot

Avant de voter, pensez solidarité !
Les électeurs luxembourgeois sont appelés dimanche aux urnes pour choisir le nouveau

Parlement.

De nombreux pays européens sont confrontés à la croissance de partis xénophobes, Au Luxembourg, nous avons aussi assisté pendant la campagne électorale à l’utilisation des questions des migrations et de l’asile comme arme électorale.

Il est tout à fait louable – et même recommandable – de réfléchir, proposer et discuter les questions en lien avec l’accueil et l’intégration de ceux qui fuient les guerres et les persécutions. C’est ce que le Lëtzebuerger Flüchtlingsrot – LFR a fait avec tous les partis représentés à la Chambre des Députés en amont des élections.

Il est par contre regrettable et condamnable de manipuler le sujet, en affichant par exemple, des slogans du genre « contre l’abus du droit d’asile », laissant supposer qu’il y a un abus. Ces discours populistes voire extrémistes sont inacceptables et somme toute, rétrogrades.

Le LFR déplore les discours qui contribuent à une inexactitude de la perception qu’ont les citoyens de l’immigration.

Le LFR, par son travail de sensibilisation et d’information, avec ses professionnels et ses bénévoles sur le terrain, considère que le débat, loin d’être populiste, doit porter sur les réelles problématiques actuelles. Parmi elles, le respect des délais légaux pour le traitement des demandes de protection internationale, l’interdiction formelle de la rétention des enfants, la facilitation de l’accès au marché de l’emploi, la création et la mise en place effective de mécanismes d’intégration et d’autonomisation des demandeurs et bénéficiaires de protection internationale.

L’existence d’un débat public dans lequel une véritable information est donnée constitue la condition sine qua non de tout régime démocratique. En son absence, préjugés et populisme sont voués à l’emporter.

Il n’appartient pas au LFR de dire aux électeurs pour qui voter. Nous lançons néanmoins un appel et un défi à ceux qui iront déposer leur bulletin dans les urnes le 14 octobre : avant de voter, pensez solidarité

Luxembourg, le 10 octobre 2018

Grand H dans les salles

Ne râtez pas Grand H :

à Utopia à partir du 10 octobre

Grand H – Notre humanité dans les questions migratoires: pourquoi, pour quoi, jusqu’où?

Ne manquez pas la sortie en salle du documentaire luxembourgeois Grand H dès le 10 octobre à l’Utopia! Pour sa 1ere semaine de programmation il y aura une seance par jour du 10 au 16.10. Reservations: www.kinepolis.lu

Film choral, Grand H éclaire via des témoignages-croisés l’engagement des citoyens bénévoles, des activistes d’Ong’s, de professionnels qui accompagnent les exilés. À travers les témoignages se dégage le thème sous-jacent du film: le conflit entre la politique migratoire et l’humanité. Un film sur la parole libre, le courage citoyen et l’attachement.

Infos, trailers et presse

Réalisation: Frédérique Buck avec Marianne Donven (Oppent Haus-Open Home), Claudie Reyland (citoyenne engagée), Dolfie Fischbach (citoyenne eng.), Cassie Adélaïde (Passerell asbl), DeeDee Ostrowska-Abdulhusein (Sportunity), Li Schiltz (Catch a Smile), Karolina Markiewicz (enseignante en classe d’accueil), Dr Paul Hentgen (psychiatre), Dr Abdu Gnaba (anthropologue), Laurence Bervard, Salam Jabbar, Michel Reckinger, Frank Wies (avocat en droit d’asile) et Jean Asselborn.

Spiel mit dem Feuer

LEITARTIKEL Luxemburger Wort 1. Oktober 2018

DANI SCHUMACHER

„Mit dem Referendum war der Geist dann endgültig aus der Flasche.“

Luxemburg versteht sich gerne als Insel der Glückseligkeit. Während sich in ganz Europa, und nicht nur dort, seit geraumer Zeit ein deutlicher Rechtsruck bemerkbar macht, scheint die Bevölkerung hierzulande gegen rechtspopulistisches Gedankengut weitestgehend immun zu sein.

Doch nun ist das Thema der nationalen Identität auch auf Luxemburg übergeschwappt. Zum Glück sind wir noch sehr weit von der Radikalität entfernt, mit der die Debatte in anderen Ländern – etwa von der AfD in Deutschland oder dem Rassemblement national in Frankreich – geführt wird.

Die Diskussion ist nicht vom Himmel gefallen. Die allgemeine Verunsicherung infolge der Finanz- und Wirtschaftskrise bereitete den Boden für die Rückbesinnung auf die eigene kleine Welt, auf das nationale Terrain. Es folgte die Flüchtlingswelle, die zwar von der Regierung gut gemeistert wurde, die aber dennoch bei Teilen der Bevölkerung für eine gewisse Unsicherheit sorgte.

Mit dem Referendum war der Geist dann endgültig aus der Flasche. Ohne Not hatte die Regierung 2015 eine Volksbefragung lanciert, bei dem sie die Wähler u. a. zum Ausländerwahlrecht befragte. Das Votum scheiterte kläglich, nicht zuletzt wegen der stümperhaften Vorbereitung, aber auch weil viele Wähler aufgrund der unkonventionellen Regierungsbildung noch einen tiefen Groll gegen die Dreierkoalition hegten. Es war der bis dahin unbekannte Fred Keup, der mit seiner Bewegung „Nee 2015“ den Gegnern des Ausländerwahlrechts eine eloquente Stimme verlieh.

Im Wahlkampf kocht die Identitätsdebatte nun hoch. Bislang hielt vor allem die ADR dieses Feld besetzt. Kein Wunder also, dass Keup mit seiner mittlerweile in „Wee 2050“ umbenannten Initiative nun für die Reformpartei trommelt. Rechts von der ADR gehen die Konservativen auf Stimmenfang, die als Ein-Punkt-Partei das Thema Identität mit teils unverblümter Fremdenfeindlichkeit unterfüttern.

Die Themen Identität und Sprache drängen aber auch bei den etablierten Parteien in den Vordergrund, bei den einen mehr, bei den anderen weniger. Insgesamt räumen sie der Materie in ihren Wahlprogrammen einen weit größeren Raum ein, als das noch vor fünf Jahren der Fall war. Das ist ihr gutes Recht. Politische Gruppierungen müssen die Sorgen und Nöte der Bevölkerung wie ein Seismograf erkennen, und, falls nötig, die Probleme auch angehen.

In Teilen der Bevölkerung gibt es sicherlich eine allgemeine, eher vage Malaise in Bezug auf die nationale Identität. Doch die Frage drängt sich auf, ob die Themen Identität und Sprache für das Gros der Wähler überhaupt ein echtes Problem darstellen. Es besteht der Verdacht, dass die etablierten Parteien aus rein wahltaktischen Gründen auf der populistischen Welle mitschwimmen wollen, um sich die Gunst der verunsicherten Wähler zu sichern.

Es kann aber auch sein, dass mit den Appellen an das nationale Bewusstsein von den eigentlichen Missständen abgelenkt werden soll. Die markanten Sprüche wie beispielsweise der DP-Wahlslogan „Zukunft op Lëtzebuergesch“ kann man auch als Versuch deuten, die Wähler darüber hinwegzutäuschen, dass es kein schnell wirkendes Patentrezept gegen die Wohnungsnot gibt und dass es in der Mobilitätsproblematik langfristig kaum eine Lösung ohne persönliche Abstriche geben wird.

Der Flirt mit dem Populismus kann zum Spiel mit dem Feuer werden. Denn nach dem 14. Oktober müssen die Wahlversprechen eingelöst werden.

danielle.schumacher@wort.lu