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Formation et emploi des réfugiés à la Chambre

Question élargie n° 50 de Mme Corinne Cahen au sujet de la formation et emploi des réfugiés au Luxembourg

séance du 15 octobre 2025 :https://www.chd.lu/fr/seance/3034

Mischo zeigt sich offen für Sanktionen gegen Geflüchtete

wort online : https://www.wort.lu/politik/mischo-zeigt-sich-offen-fuer-sanktionen-gegen-gefluechtete/97689865.html?utm_source=wort&utm_medium=newsletter&utm_content=top_teasers_no_bg&utm_term=1-0&utm_campaign=evening_edition_daily

 

33% des réfugiés seulement ont un travail

Voici la traduction en français de la synthèse de l’article du Luxemburger Wort du 10 octobre 2025 : Warum nur 33 Prozent der Asylberechtigten arbeiten, Florian Javel


Sujet : L’accès des réfugiés au marché du travail au Luxembourg

Idée principale :

Les demandeurs d’asile et réfugiés rencontrent de nombreux obstacles bureaucratiques et pratiques pour accéder à l’emploi au Luxembourg. Les associations d’aide dénoncent une politique qui, volontairement ou non, freine leur intégration.


1. Projets d’aide à l’insertion professionnelle

  • Projets :

    • APES (Accompagnement personnalisé pour l’emploi dans les structures d’accueil) : aide aux réfugiés reconnus (BPI).

    • ReStart! : soutien aux demandeurs d’asile (DPI) dans la recherche d’emploi.

  • Organisation porteuse : Coopération Nord-Sud, dirigée par Elisabetta Lano et Simona Palladino.

  • Constat : Beaucoup de réfugiés acceptent n’importe quel travail, mais la reconnaissance de leurs diplômes (ex. médecins syriens) est quasi impossible.


2. Obstacles administratifs : l’« Autorisation d’occupation temporaire » (AOT)

  • Les demandeurs d’asile doivent attendre six mois avant de pouvoir chercher un emploi (la réduction à quatre mois promise par le gouvernement n’est pas encore en vigueur).

  • Après ce délai, ils doivent obtenir une AOT :

    • Valable pour un seul emploi et un seul employeur, pour six mois renouvelables.

    • Procédure lourde et complexe, qui décourage souvent les employeurs.

    • Délais d’attente très longs (parfois plusieurs mois).

  • Conséquence : certains employeurs retirent leurs offres.

  • Le gouvernement affirme vouloir simplifier la procédure.


3. Emploi des réfugiés reconnus (BPI)

  • Taux d’emploi :

    • 2023 : 32,3 %

    • 2025 : 33,6 % (1.700 sur 5.000 BPI âgés de 15 à 64 ans ont un emploi).

  • Manque de données fiables : les ministères ne disposent pas de statistiques précises.

  • Le Conseil luxembourgeois pour les réfugiés (LFR) réclame une politique d’intégration plus ambitieuse et fondée sur des chiffres concrets.

  • Comparaison : en Allemagne, environ 70 % des Syriens arrivés après 2015 ont trouvé un emploi.


4. Problèmes de langue et de formation

  • L’ADEM exige un niveau élevé de français, ce qui exclut beaucoup de réfugiés.

  • Sans emploi, ils ne peuvent pas pratiquer la langue, et les cours de l’INL sont souvent complets.

  • Les réfugiés tombent dans un cercle vicieux :

    • Pas de travail → pas de pratique linguistique → pas d’emploi.

  • Les stages sont rares et souvent non rémunérés, avec de fortes restrictions légales.

  • La formation professionnelle (ex. DAP) n’est accessible qu’après 12 mois de cotisations sociales — un critère que peu remplissent.

  • Les offres de formation privées sont très limitées.


5. Conclusion

  • L’accès au marché du travail des réfugiés au Luxembourg est fortement restreint.

  • Principaux obstacles :

    • lourdeurs administratives (AOT, non-reconnaissance des diplômes),

    • barrière linguistique,

    • manque de formations et de statistiques fiables.

  • Les associations estiment que l’État cherche à limiter les incitations à la migration.

  • Conséquence : les réfugiés restent dépendants et sans réelle perspective d’intégration durable.


Souhaitez-vous que je fasse une version encore plus courte (par exemple, 5 à 6 phrases pour un résumé de type presse) ?

Emploi des Ukrainiens

Question parlementaire 2739 emploi des  dpt


Combien de bénéficiaires de protection temporaire ukrainiens sont actuellement enregistrés au Luxembourg ?

Selon les données actuelles, un total de 3 671 personnes bénéficient d’une protection temporaire, dont 3 543 de nationalité ukrainienne et 128 d’une autre nationalité. Les 128 personnes non ukrainiennes sont des personnes qui résidaient en Ukraine avant la guerre.

Combien de bénéficiaires de protection temporaire ukrainiens exercent une activité professionnelle et dans quels secteurs sont-ils particulièrement actifs ?

Au 31 juillet 2025, 901 bénéficiaires de protection temporaire ukrainiens étaient professionnellement actifs, dont 19 en tant qu’indépendants. Parmi les personnes âgées de 15 à 64 ans (892 personnes), cela correspond à un taux d’emploi de 31,4 %.

L’activité principale des salariés (882 personnes) se concentre dans les secteurs “I HÉBERGEMENT ET RESTAURATION” (27 %) et “Q SANTÉ HUMAINE ET ACTION SOCIALE” (15 %).

Question parlementaire: Intégration professionnelle des demandeurs de protection internationale et des réfugiés ».

Réponse du Ministre du Travail à la question parlementaire N°2672 du 28 juillet 2025 de l’honorable
Députée Nathalie MORGENTHALER et de l’honorable Député Marc SPAUTZ concernant « Intégration
professionnelle des demandeurs de protection internationale et des réfugiés ».

 

Traduction en français après la réponse en luxembourgeois par Chat GPT

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La Newsletter de la 15e plénière

120 participants à la 15e plénière du Ronnen Desch le 28 avril à Lorentzweiler

De quoi a-t-on parlé?

Quelles communes, quelles administrations, quelles associations y étaient ?

Tout cela vous l’apprendrez par la Newsletter 15


dans une version précédente il y avait:

  • deux oublis: la commune de Bissen était bel et bien représentée par son bourgmestre Monsieur Viaggi:
  • et Reech eng Hand : nos excuses!
  • une erreur: au lieu de DABBA il faut lire DAPA « dispositif d‘autonomisation des primo-arrivants ».
Screenshot

Travail et santé mentale : «L’insécurité économique et le manque de sens mènent au burn-out»

Olivier De Schutter donnera une conférence à Luxembourg le 27 mars. (Photo : DR)

Pour le Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, Olivier De Schutter, la course à la croissance dans nos sociétés s’avère contre-productive, avec des conséquences sur la santé mentale et l’environnement.

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Considérés comme «fardeau déraisonnable», des résidents ont reçu des lettres d’expulsion de l’État

Immigration
Les immigrés de l’UE considérés comme une «charge déraisonnable» pour l’État luxembourgeois ont 30 jours pour quitter le pays. Le ministère explique la mesure. L’ASTI s’y oppose.
La possibilité d’expulsion ne s’applique qu’aux immigrants de l’UE qui n’ont pas encore de permis de séjour permanent au Luxembourg.  © PHOTO: Shutterstock

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Coordination des initiatives d’employabilité des dpi.

De nombreuses initiatives promeuvent l’employabilité des dpi et bpi.

Elles sont – à juste titre soutenues par le gouvernement, voir des programmes de l’UE.

Dans la Question parlementaire 1685  la députée Joelle Welfring a vouluen savopir davantage.

La réponse énumère CNS, SINGA, ALDIC et Concord de Passerell.

Par curiosité de la députée a voulu savoir :

  •  Quel type de coordination existe-t-il entre les différentes initiatives visant à améliorer l’employabilité des dpi, dpt et bpi au Luxembourg?
  • Quels sont les liens structurels entres ces initiatives et l’ADEM ?

Dans sa réponse le Ministre

  • renvoie à une plateforme composée de nombreux Ministères et Administration. aucune place pour les associations
  • Pas de réponse au 2e volet