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Intégration : le parent pauvre du Budget de l’État 2018 !

Le Budget de l’État est, par excellence, le document dans lequel un Gouvernement entérine ses priorités pour l’année suivante. Or, dans le budget que le ministre des Finances a annoncé comme étant « de la qualité de vie, de la compétitivité et de la continuité », il apparaît clairement que l’intégration n’en est pas une. Elle n’est nullement évoquée dans la liste des priorités du Budget, non plus lors que le Gouvernement énonce les accents politiques du projet de loi.

Même si dans certains domaines qui touchent indirectement l’intégration, comme l’Education, il y a une augmentation substantielle des dépenses et des investissements, les politiques directes d’intégration sont négligées.

Le communiqué de presse de l’ASTI du 3 novembre 2017

“Umgang mit orientalischen Mietern und Flüchtlingen”

Aufgrund ihres großen Engagements bei der Wohnraumversorgung von Flüchtlingen haben die luxemburgischen Sozialdienste vermehrt mit Menschen aus dem orientalischen Raum zu tun. Die Herausforderung ist nun, diese noch nicht oder nur teilweise gesellschaftlich, ökonomisch und kulturell integrierten Bewohner möglichst konfliktfrei in die Nachbarschaften der bereitgestellten Wohnungen einzufügen. Dafür sind die, mit dieser Gruppe im Kontakt stehenden Mitarbeiter interkulturell zu schulen.
Zu diesem Zweck organisiert die Agence Immobilière Sociale (AIS) in Kooperation mit der F+B Forschung und Beratung für Wohnen, Immobilien und Umwelt GmbH einen Tagesworkshop zum Thema:

“Umgang mit orientalischen Mietern und Flüchtlingen” am 30.11.2017

 

Le nombre de déplacés climatiques explose

Plus de 1 milliard de personnes pourraient migrer d’ici à  la fin du siècle, en raison du dérèglement du climat

Le Monde 3 novembre 2017

La question ne figure pas à l’ordre du jour de la conférence des Nations unies sur le climat, la COP23, qui débute lundi 6  novembre à Bonn (Allemagne), mais elle surgira inévitablement dans les débats. Comment répondre à la pression des ” déplacés ” climatiques, ces populations poussées au départ en raison de l’intensification des tempêtes, des épisodes de sécheresse et de la violence des moussons, ou frappées par des phénomènes moins brutaux mais tout aussi destructeurs, comme la montée des eaux ?

L’ONG internationale Oxfam, qui publie jeudi 2  novembre son premier rapport sur les ” Déracinés par le changement climatique “, estime que 23,5  millions de personnes ont été contraintes de fuir leur terre et leur foyer en  2016 à la suite de catastrophes naturelles extrêmes. Sur la période 2008-2016, analysée par les experts d’Oxfam, ce sont en moyenne 21,8  millions de personnes qui ont dû, chaque année, quitter leur cadre de vie.

Et il faut s’attendre à une révision à la hausse de ces chiffres puisque, comme le signalent les auteurs du rapport, ” la montée des eaux, l’évolution des précipitations et d’autres changements réduisent les moyens de subsistance et augmentent le risque de voir, à l’avenir, beaucoup plus de gens se déplacer “.

Entre ouragans, inondations, sécheresses et incendies, l’année 2017 s’illustre par une succession alarmante de catastrophes naturelles. Depuis cet été, ” les Caraïbes et le sud-est des Etats-Unis ont connu une saison des ouragans absolument dévastatrice “, relève l’étude d’Oxfam, rappelant les dégâts causés successivement par Harvey, Irma et Maria. ” En août, de violentes inondations de mousson ont touché plus de 43  millions de personnes au Bangladesh, au Népal et en Inde “, ajoute Oxfam International.

Aucun continent n’est épargnéLa photographie proposée par l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC), pour les seuls mois de septembre-octobre, confirme l’étendue du problème. L’inventaire dressé montre qu’aucun continent n’est épargné.

Aux individus fuyant la sécheresse en Somalie et les inondations en République démocratique du Congo s’ajoutent les habitants du Costa Rica, du Nicaragua ou des Etats-Unis déplacés par l’ouragan Nate, les milliers d’Indonésiens et de Vietnamiens exposés à  diverses catastrophes naturelles, ou encore les habitants de la province de Minho, au Portugal, en Minho, au Portugal, confrontés à de violents feux de forêt.

L’état des lieux publié mardi 31  octobre par la revue médicale britannique The Lancet, en partenariat avec vingt-quatre institutions internationales dont l’Organisation météorologique mondiale (OMM), ne rassure guère sur les perspectives à venir. Le nombre d’événements météorologiques extrêmes a augmenté de 46  % dans le monde depuis 2000, selon l’OMM. Plus de 1 milliard de personnes pourraient migrer, d’ici à  la fin du siècle, en raison du réchauffement climatique, avance également la synthèse du Lancet Countdown on health and climate change (Compte à rebours sur la santé et le changement climatique, un groupe de recherche publiant un rapport annuel).

L’élévation du niveau de la mer – qui se traduit par une érosion côtière et des inondations accrues – est le sujet le plus sensible pour les Etats insulaires du Pacifique, confrontés à un processus de submersion de leurs terres. ” L’existence même des atolls à travers le monde, comme Kiribati, Tuvalu ou les îles Marshall, est menacée “, insistent les experts d’Oxfam, complétant leur analyse par des témoignages recueillis dans plusieurs villages des Kiribati.

La COP23 ne devrait pas être sourde à cette problématique, puisqu’elle va confier les rênes des négociations à un pays directement concerné, les îles Fidji. Succédant au Maroc, l’Etat insulaire n’était pas en mesure d’organiser sur son sol ce rendez-vous onusien réunissant des milliers de délégués et d’observateurs. C’est donc Bonn qui accueillera la conférence. Mais ” cette COP sera l’occasion de donner la parole aux pays à revenu faible, qui sont les plus vulnérables aux impacts du changement climatique “, pressent Simon Bradshaw, d’Oxfam Australie, coauteur du rapport.

” Ce que nous voulons, c’est transmettre un sens de l’urgence pendant la COP23, déclare de son côté la négociatrice en chef des îles Fidji, Nazhat Shameem Khan. En tant qu’Etat insulaire, nous sommes aux premières loges pour ressentir les effets du réchauffement climatique. “

L’urgence est double. Les populations victimes ou menacées de déplacement attendent un soutien de la communauté internationale pour financer leurs stratégies d’adaptation aux  effets du changement climatique. Elles espèrent aussi que le mécanisme financier dit de ” pertes et dommages “, prévu par l’accord de Paris de 2015, se précisera et aboutira au plus vite à un système d’indemnisation des pays les plus vulnérables au dérèglement du climat.

Le vide juridique auquel sont confrontées les personnes poussées au départ constitue une autre priorité d’action. Le statut de réfugié défini par la Convention de Genève de 1951 s’applique aux individus fuyant leur pays par crainte d’y être persécutés, elle ne convient pas aux déplacés climatiques, qui restent le plus souvent dans leur pays. ” Il faut développer de nouvelles normes, analyse Simon Bradshaw. C’est l’enjeu du pacte mondial pour les migrations qui doit être adopté par l’Assemblée générale des Nations unies en septembre  2018. “

Le gouvernement néo-zélandais a décidé d’aller plus vite. Devant le refus répété de la justice du pays d’octroyer le statut de réfugiés -climatiques à des familles de Tuvalu et des Kiribati, au  motif qu’aucune base légale n’existait pour accorder un tel statut, Wellington envisage de créer une ” nouvelle catégorie expérimentale de visa humanitaire pour les personnes fuyant la montée du niveau des océans “, a annoncé, le 31  octobre, James Shaw, le ministre du changement climatique.

Simon Roger

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Pour en savoir un peu plus sur le PIA: réponse à la question parlementaire de Marc Angel

Question parlementaire 3314

à Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration et à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse

par Marc Angel, député

La venue de demandeurs de protection internationale (DPI) a fait éclore de nombreuses initiatives de la société civile, dont certaines sont soutenues par l’Œuvre Nationale de Secours Grande Duchesse Charlotte dans son programme ” Mateneen “.
Parmi ces initiatives, plusieurs proposent des cours de langue qui viennent compléter l’offre de l’Institut National des Langues (INL), en mobilisant de nombreux bénévoles et en mettant en œuvre des projets innovatifs.
Dans ce contexte. J’aimerais poser les questions suivantes à Madame et Monsieur les Ministres :
– Madame et Monsieur les Ministres disposent-ils d’un relevé des cours de langue proposés dans le cadre de ” Mateneen ” ?

Réponse commune des Ministres de l’Intégration et de l’Education :

L’appel à projets ” Mateneen ” lancé par l’Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte est une démarche destinée aux associations et aux initiatives privées.

Les ministères et administrations étatiques concernés par la problématique touchée par l’appel à projet ” Mateneen ” suivent ces initiatives avec grand intérêt. Il n’est cependant pas de leur compétence d’intervenir de quelque manière que ce soit dans la gestion et la coordination de ces projets.

Ceci étant, l’Office luxembourgeois de l’Accueil et de l’Intégration (OLAI) conseille ponctuellement l’Œuvre quant à la faisabilité et à la mise en œuvre de projets ; l’OLAI est d’ailleurs aussi régulièrement informé par l’Œuvre de l’avancement des projets. Un représentant de l’OLAI fait partie du jury de sélection des projets dans le cadre de ” Mateneen “. Par ailleurs, il existe un échange régulier entre l’équipe de l’Œuvre qui suit les projets, l’Institut national des langues (INL) et le Service de la formation des adultes (SFA). Concernant les nombreuses initiatives de la société civile et notamment les cours de langues financés dans le cadre du projet ” Mateneen “, il importe de relever que le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse a pris connaissance des projets financés et de leurs promoteurs. Il s’agit pour une grande partie d’associations qui travaillent depuis des années en étroite collaboration avec le SFA dans le cadre des cours conventionnés pour adultes.

Une liste des projets en cours est également disponible sur le site internet de l’Œuvre.

Les quatorze projets financés par l’Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte, centrés sur l’apprentissage des langues, s’articulent autour de trois types d’action :

– élaboration d’outils de formation et de matériel didactique (4 parmi les 14 projets financés par l’Œuvre : dictionnaires multilingues, outils en ligne, adaptation de matériel existant) ;

– des cours périodiques et ciblés ainsi que des actions de support linguistique (6 projets : coaching, cours d’été, cours pour arabophones) ;

– une offre de cours régulière et ouverts à tous les DPI (4 projets).

La plus-value du projet ” Mateneen ” se situe au niveau des outils et méthodes développés pour des personnes qui ne maîtrisent, ni les langues du pays, ni l’alphabet latin. À titre d’exemple, on peut citer les dictionnaires (arabe / luxembourgeois / français et farsi / luxembourgeois / français) élaborés par une association et édités et diffusés par l’Éducation nationale ainsi que les méthodes pour enseigner l’alphabet latin et le français langue étrangère pérennisées dans le cadre du développement des cours obligatoires pour les DPI. Il faut également relever la complémentarité entre les cours offerts par les acteurs de la formation des adultes et les actions de la société civile tels que les cours d’été, les tandems de langues, le coaching et les activités socioculturelles qui, par l’immersion linguistique, accélèrent le processus d’apprentissage des langues du pays.
– Dans quelle mesure le Ministère de la Famille et de l’Intégration et le Ministère de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse Jouent ou pourraient Jouer un rôle de coordinateur, respectivement d’évaluateur de ces cours ?

– Plus particulièrement, ne serait-il pas favorable au bon fonctionnement si les ministères en question pouvaient assurer une coordination entre les projets et un échange de pratiques ?

– Notamment dans la perspective d’une pérennisation de certaines initiatives en matière d’apprentissage linguistique pour DPI, quels sont les projets qui retiennent l’attention de Madame et Monsieur les Ministres ?

Déjà en avril 2017, Madame la Ministre de la Famille et de l’Intégration avait annoncé que les cours de langues deviendront obligatoires pour les DPI. Dans ce contexte. J’aimerais encore poser les questions suivantes :

– Quand est-ce que les cours de langues obligatoires démarreront ?

– Est-ce que Madame et Monsieur les Ministres estiment que des cours de langue obligatoires peuvent être organisés en nombre suffisant par l’INL, ou est-ce qu’il faudra compter également sur les cours organisés dans le cadre de ” Mateneen ” ?

– Quelles langues et quels niveaux linguistiques est-il envisagé d’offrir dans le cadre des cours obligatoires ?

– Quelle formation spéciale pour les enseignants de pareils cours est prévue ?

Réponse commune des Ministres de l’Intégration et de l’Education :

Les cours de langues obligatoires à l’attention des DPI font partie intégrante du Parcours d’Intégration accompagné (PIA). La phase 1 du PIA et le cours obligatoire de langue luxembourgeoise “Meng 100 éischt Wierder Lëtzebuergesch” ont débuté en septembre 2017.

Les cours de langue obligatoires du PIA 2 débuteront en janvier 2018 et sont organisés en général par le SFA. Des formateurs ont été recrutés spécialement pour assurer les cours d’intégration linguistique. Selon les capacités et la disponibilité des apprenants, les cours s’étaleront sur six semaines à raison de 20 heures par semaine ou sur douze semaines à raison de 10 heures par semaine.

Pour les jeunes adultes de 18 à 24 ans, qui maitrisent l’alphabet latin, l’intégration dans une classe d’accueil est proposée. Pour les adultes qui ont déjà un niveau confirmé en français, l’INL offrira des cours avancés ou des cours dans une des deux autres langues du pays.

À la fin des 120 heures de cours obligatoires, respectivement des deux autres offres mentionnées, un bilan des apprentissages sera réalisé et les adultes seront guidés vers des offres de formation d’adultes appropriées, leur permettant de poursuivre le processus d’intégration linguistique et de préparer l’intégration professionnelle. En fin de parcours, un niveau de français B1 respectivement B2 est visé. Ce niveau est requis pour s’intégrer sur le marché de l’emploi, pour apprendre une profession (apprentissage des adultes) ou pour entamer voire poursuivre des études supérieures au Luxembourg. Pour les personnes ayant été scolarisées dans leur pays d’origine au-delà de l’obligation scolaire (enseignement secondaire ou supérieur), une période de deux ans semble réaliste pour atteindre le niveau visé. Pour les personnes pas ou peu scolarisées dans leur pays d’origine, le niveau à atteindre sera plus modeste, notamment au niveau de l’expression écrite.

Afin de permettre une cohérence dans les messages et un encadrement de qualité, le personnel et éventuellement les partenaires impliqués dans le futur dispositif d’intégration suivent des formations communes. Ces formations portent notamment aussi sur les compétences interculturelles voire transculturelles.

Finalement, le siège de l’INL se situe actuellement à Luxembourg-Kirchberg dans une infrastructure provisoire en attendant la rénovation du site Luxembourg-Limpertsberg. Ces travaux devraient être achevés sous peu et les installations provisoires au Kirchberg seront libérées par la suite. Je voudrais encore demander à Madame et Monsieur les Ministres s’ils estiment que cette infrastructure pourrait accueillir par la suite des DPI ?
Réponse commune des Ministres de l’Intégration et de l’Education :

Le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse prévoit d’installer, entre autres, les cours de langues pour DPI organisés par le SFA dans les locaux libérés par l’INL au Kirchberg.

la question 3314

la réponse 3314

Auch Frisingen beherbergt Flüchtlinge

Neue Nutzung für ehemalige Zöllnerhäuser

Junge Flüchtlinge ziehen in Wohnungen in der Rue um Flouer ein

Frisingen.

Auszug aus dem Bericht zur Sitzung des Gemeinderats Frisingen, Luxemburger Wort 27.10.2017

“Ehemalige Zollhäuser. Zu einer Frage von Marcel Mousel (d’Equipe) bestätigte die Bürgermeisterin die geplante Nutzung der ehemaligen Zöllnerhäuser in der Rue um Flouer durch das OLAI. Dies für alleinstehende Jugendliche mit Asylantenstatut. Sie werden von einem Sozialarbeiter vor Ort betreut. Zum Abschluss dankte Aulner allen Räten, und wünschte den künftigen Verantwortlichen Mut und Durchhaltevermögen. pm”

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Filipo Grandi et Dimitris Avramopoulos

Zur Dringlichkeit der Bildung für Flüchtlinge

STANDPUNKT Filipo Grandi. Commissaire des réfugiés des Nations UNies (UNHCR)  tageblatt 16. Oktober 2017

Der UN-Flüchtlingskommissar fordert,
dass die internationale Gemeinschaft ihren Worten jetzt Taten folgen lassen muss

 

„Migration ist ein Puzzle mit vielen Teilen“

Dimitris Avramopoulos, EU-Kommissar für Inneres, über die Herausforderungen und Erfolge in der Flüchtlingsfrage

INTERVIEW: DIEGO VELAZQUEZ, Luxemburger Wort 17. Oktober 2017

Dimitris Avramopoulos hat sicherlich einen komplizierten Job. Als Migrations-, Innen- und Sicherheitskommissar der EU ist er der Mann, der Lösungen zu Europas umstrittensten Fragen finden muss: Personenfreizügigkeit, Terrorismus und die Flüchtlingskrise. Die Verteilung von Flüchtlingen innerhalb der EU ist das sichtbarste Element dafür: Von den 160 000 Schutzsuchenden, die es EU-weit zu verteilen galt, sind bislang nur 35 000 umverteilt worden. Trotz des heftigen Widerstands einiger europäischen Regierungen versucht der griechische Konservative, an seinem Kurs festzuhalten und eine umfassende und offene Migrationspolitik für Europa zu entwerfen. Im LW-Interview plädiert Avramopoulos für mehr legale Migrationswege Richtung Europa und gegen den Einsatz negativer Hebel bei der Zusammenarbeit mit Drittstaaten. Gleichzeitig wirbt er für Nuance, Geduld und Weitsicht.

Côté alternative à épicerie sur roues: ça bouge!

Lorsqu’une bénévole lança lors de la Plénière du Ronnen Desch à Steinsel le 24 octobre 2016  l’idée d’une alternative à l’épicerie sur roues avec ses produits (très) chers rien ne se fit … jusqu’à la question parlementaire fort bien argumentée du député Marc Spautz et la réponse de la Ministre de la Famille et de l’Intégration …