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 table ronde

Les Commissions consultatives sur le Vivre-ensemble interculturel dans les communes : vers un nouveau modèle pour l’intégration ?

Jeudi 13 juin 2024 à 19.00h

Centre Culturel Gare, au 2ème étage

(29, rue de Strasbourg, Luxembourg Ville)

Organisée par la Plateforme Immigration et Intégration Luxembourg
avec le soutien de
l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte

Plateforme Immigration et Intégration Luxembourg (PIILUX asbl)
Mail : piiluxembourg@gmail.com
Facebook : 
https://www.facebook.com/piiluxembourg
Twitter: @EtPlateforme

invitation table ronde juin 2024

Flüchtlingsrat: Migration keine Priorität für Parteien

Woxx   7.6.2024

Auf Nachfrage des Luxemburgischen Flüchtlingsrats (LFR) haben hiesige Parteien Stellung zu dem von NGOs stark kritisierten EU-Asyl-und Migrationspaktes bezogen. Denn der im Mai dieses Jahres verabschiedete Pakt werfe viele Bedenken hinsichtlich der Einhaltung grundlegender Menschenrechte auf, erklärte der LFR auf einer Pressekonferenz des vergangenen Mittwochs. Deshalb hat der Rat der Mehrheit der Parteien Ende März einen Fragebogen zu einigen im Pakt einbegriffenen kontroversen Maßnahmen ‒ wie der beschleunigten Prozedur von Asylanfragen, der nun legalen Inhaftierung von Kindern an den EU-Außengrenzen oder dem neuen „Solidaritätsmechanismus‟, der Staaten künftig erlauben wird, einen finanziellen Beitrag zu leisten, statt Asylsuchende aufzunehmen ‒ geschickt. Die EU-Mitgliedstaaten haben bis 2026 Zeit, um die im Pakt enthaltenen Richtlinien in Rechtsvorschriften umzusetzen Auch wenn einige der Parteien in ihren Antworten zum Teil mehr ins Detail gingen als in ihren Wahlprogrammen: Viele geben oft ähnliche Antworten auf verschiedene Fragen. So wiederholt die ADR mehrmals, sie vertraue darauf, dass EU-Mitgliedstaaten keine Menschenrechte verstoßen würden. Auch die DP verweist häufig auf die im Pakt vorgesehenen Garantien zum Schutz der Menschenrechte. Sowohl die DP als auch die LSAP sehen die Reform als eine Verbesserung im Vergleich zur vorherigen Gesetzeslage. Gegenwind bekommen sie von Déi Gréng, Déi Lénk, den Piraten und Volt, die sich stark gegen den Pakt positionieren, und ihn etwa für „inakzeptabel‟ halten. Die oft oberflächlichen Antworten zeigten dabei dennoch, wie wenig Migration eine Priorität sei, so das Fazit des Rates. Die Antworten der Parteien sind auf www.lfr.lu und auf unseren Themen-Seiten zu finden.

Dossier des LFR

Agir contre le racisme au niveau local

Sandrine Gashonga de Lëtz Rise Up, est revenue sur
la déshumanisation à l’œuvre quand il est question de racisme.

Photo : mifam

Le Quotidien  28 mai 2024

DUDELANGE Consacré au racisme et aux façons de le combattre, le 12e Forum pour le vivre-ensemble au sein de nos communes a rassemblé 170 participants.

Responsables politiques, représentants communaux et membres des commissions communales du vivre-ensemble interculturel étaient réunis à Dudelange la semaine dernière pour échanger avec des associations sur le thème du racisme et de l’importance de promouvoir le respect et la tolérance au niveau local.

Cette 12e édition du Forum pour le vivre-ensemble au sein de nos communes – anciennement Groupe d’échange et de soutien en matière d’intégration au niveau local (Gresil) – a rassemblé 170 participants issus de 60 communes et 25 associations œuvrant en faveur du vivre-ensemble.

Caty Diop et Madeleine Yougye de l’ASBL One People ont animé la rencontre. À la tribune, Sandrine Gashonga de Lëtz Rise Up, a évoqué l’histoire coloniale luxembourgeoise comme outil de lutte contre le racisme, tandis que Camille Perret et Manuella Tiako Penda de l’ONG Programmes d’aide et de développement destinés aux enfants du monde (Padem) ont animé un quiz interactif sur les stéréotypes et le processus de discrimination.

Une plateforme d’échange au niveau local

Des membres de l’association Ally Book Club ont expliqué les concepts de biais cognitifs et de microagressions ethno-raciales, tout en donnant les bonnes pratiques pour les combattre. Enfin, Jessica Lopes a présenté les résultats de la récente étude sur le racisme et les discriminations ethno-raciales au Luxembourg menées par le Cefis.

Une table ronde sur les actions antiracistes et antidiscriminatoires mises en place dans les communes a ensuite permis à plusieurs intervenants de détailler quelles actions concrètes sont menées à Steinfort, à Esch-sur-Alzette ou encore à Dudelange.

Ce forum est né en 2018, du fort intérêt et du besoin des communes à travailler en réseau sur les thèmes qui concernent le vivre-ensemble interculturel. Il leur offre deux fois par an une plateforme de rassemblement, d’échange, de création de synergies, de formation et de soutien dédiée à tous les sujets liés à l’intégration et la cohabitation.

Le prochain rendez-vous est fixé cet automne, tandis que la documentation complète de cette édition – présentation d’une soixantaine de pages – est déjà disponible sur le site web dédié.

gemengen.zesummeliewen.lu

“Qui veut lutter efficacement contre la pauvreté, doit s’attaquer à la richesse”

Professeur Christoph Butterwegge
“Qui veut lutter efficacement contre la pauvreté, doit s’attaquer à la richesse”
RTL|Actualisé: 24.05.2024 14:50
RTL

© Pixabay/Image d’illustration/aamiraimer

Jeudi, le professeur Christoph Butterwegge, chercheur en sciences politiques, était l’invité de la rédaction de RTL. Il a surtout été question de la pauvreté des enfants.

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Was Armut mit Kindern macht

Alltag in prekären Verhältnissen
Luxemburger Wort 25 Mai 2024

Im Mittelpunkt des Caritas-Symposiums stand ein Thema, das im Koalitionsvertrag fehlt: Kinderarmut. Doch nicht nur die Politik ist gefordert, sondern die gesamte Gesellschaft.

Kinderarmut ist ein Thema, das auch in Luxemburg gerne unter den Teppich gekehrt wird. Während des zweitägigen Caritas-Symposiums wurde ausgiebig über das komplexe Problem diskutiert.
Kinderarmut ist ein Thema, das auch in Luxemburg gerne unter den Teppich gekehrt wird. Während des zweitägigen Caritas-Symposiums wurde ausgiebig über das komplexe Problem diskutiert.  Foto: Laurent Sturm / Zeichnung: Yolande Koster

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Fausses priorités

Le Quotidien, Editorial  22/05/24

Les uns tentent de gagner des voix en dénigrant les «méchants» migrants qui envahiraient de manière incontrôlée le Vieux Continent uniquement pour venir «profiter» de nos systèmes de sécurité sociale plus avantageux. Les autres martèlent que l’«idéologie aveugle» des partis écologistes nuit davantage aux gens et aux entreprises qu’elle ne permet de sauver la planète.

Le fait que ces messages accrochent est problématique et hautement toxique pour le projet européen. Si le plébiscite des partis populistes et d’extrême droite se concrétise au soir du 9 juin, ces formations pourront, dans leur grande majorité, mettre en œuvre leur intention de détruire l’UE depuis l’intérieur. Au Parlement européen, il faut espérer que les conservateurs du centre droit, les sociaux-démocrates, les libéraux et les Verts parviendront à faire barrage, en unissant leurs forces, pour faire primer l’intérêt d’une Europe forte et unie au-dessus de leurs ambitions plus personnelles.

Cet appel vaut plus particulièrement pour le Parti populaire européen (PPE) de la présidente sortante de la Commission européenne. En tant que tête de liste de la famille politique du CSV, Ursula von der Leyen hésite à fermer la porte à une coopération avec le groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE), qui compte dans ses rangs des formations populistes et d’extrême droite. Elle a entretemps tenté de rectifier le tir, mais le doute persiste, d’autant plus que le PPE a inscrit dans son manifeste le «modèle Rwanda», soit l’externalisation des demandes d’asile vers des pays tiers jugés sûrs. L’opposition formelle du CSV risque de peser très peu.

Mais, au lieu de flirter avec les positions des partis d’extrême droite, le PPE, tout comme les autres formations progressistes, devrait davantage se concentrer sur les vraies préoccupations des citoyens. Selon le dernier sondage Eurobaromètre, la migration et l’asile n’arrivent qu’en 7e position, loin derrière la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, qui est placée en tête des préoccupations par 41 % des citoyens luxembourgeois et 33 % des citoyens de l’UE dans son ensemble. Il vaudrait mieux s’attaquer aux racines des maux qui poussent les gens dans les bras des formations extrémistes.